Le soleil n’est pas encore levé qu’un étrange ballet commence. Chacun à leur tour, des dizaines de camions viennent déverser des tonnes et des tonnes de restes de nourriture, d’herbe coupée, de branchages. Un mois plus tard, ces déchets organiques ressortiront sous la forme d’un riche compost aussi fin que du sable. Ici, à Vacaville, à une heure de route au nord de San Francisco, se joue quotidiennement une partie essentielle de l’objectif que s’est fixé la ville californienne : parvenir, d’ici à 2020, à zéro déchet non recyclé ou composté, évitant ainsi d’utiliser des décharges ou des incinérateurs, très polluants.

Pour parvenir à ce but jamais atteint par une aussi grande ville dans le monde, San Francisco fait preuve de volontarisme politique et multiplie les initiatives législatives.

 

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SOURCE : Le Monde.fr | 28.05.2014 à 16h09 • Mis à jour le 08. .06.2014 à 00h16 |Par Alexandre Pouchard (San Francisco, envoyé spécial)