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Manifestation au Pré pour une forêt intégrale sur le site de la friche Busso

Samedi 7 décembre, vous êtes venus nombreux montrer votre attachement à une forêt intégrale sur la site de la friche Busso.

Photos Raphaël Daniel

[Friche BUSSO] Rob Hopkins soutient la forêt urbaine au Pré

M. le MAIRE… POUR NOTRE SANTÉ
PAS DE DÉCISION DE CONSTRUCTIONS
SUR BUSSO NI AVANT NI APRÈS LES ÉLECTIONS

GRAND RASSEMBLEMENT
POUR UNE FORÊT AU PRÉ
le 7 décembre à 11h30

Rue Danton – Square Aimé Césaire

[BUSSO] Penser autrement la vie des hommes, de la cité et de la nature…

Voici la lettre que l’association le Pré en Transition a envoyée à Laurent Baron, maire du Pré Saint-Gervais à propos de la friche Busso.

Le Pré Saint-Gervais, le 26 novembre 2019

Monsieur le Maire

Tout, désormais, oblige notre génération à penser autrement la vie des hommes, de la cité et de la nature.

Les épisodes successifs de canicule et de pics de pollution cette année ont été éprouvants pour les Gervaisien·nes. Et ce n’est qu’un début. Selon les climatologues, ces épisodes sont amenés à se multiplier. Le GIEC projette des températures maximales qui pourraient atteindre l’été des pics de 55 degrés dans le quart nord-est de la France d’ici à 2050[1].

Les projets des promoteurs pour l’aménagement du terrain libéré par les usines Busso, aussi séduisants soient-ils – esthétiques, verdoyants, conviviaux et même sympathiques – ne répondent pas aux vœux des habitants qui ont signé la pétition Un poumon pour nos poumons pour une forêt urbaine intégrale[2] au Pré Saint-Gervais.
Ils savent que les forêts urbaines contribuent à l’amélioration de la qualité de vie et à la lutte contre le dérèglement climatique .

Ils ont raison, ils sont près de 3 000[4], il faut les entendre !

La forêt intégrale sur Busso pourra se réaliser, pourquoi pas, avec l’expertise des paysagistes de Coloco : implantation des bons arbres aux bons endroits en pleine terre, piétonisation et végétalisation de la rue Colette Audry, création d’une micro-ferme en permaculture, d’une maison associative conviviale et pédagogique en harmonie avec la forêt. Bien évidemment le cahier des charges pour la forêt intégrale restera à définir avec les habitants en concertations publiques.

Sa centralité désenclavera la rue Danton et reconnectera les quartiers entre eux. La qualité de la vie de tous les habitants, et non des quelques privilégiés des projets immobiliers, va vraiment changer, surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens de partir en week-ends ou en vacances.

Ne rééditons pas les erreurs des années passées ! Il est encore temps, Monsieur le Maire, de suspendre le projet immobilier afin d’épargner à la municipalité des frais inutiles et coûteux. La poursuite d’un urbanisme d’hyper densification menace l’environnement et la qualité de vie des habitants.

Ne construisez pas sur le site Busso. Une telle fuite en avant va à l’encontre de tous les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique, de la préservation de la biodiversité et de la santé des Gervaisien·nes. Les cancers liés à la pollution[5] , les problèmes respiratoires ne sont pas une vue de l’esprit et leurs traitements sont extrêmement coûteux pour la société.

Arrêtons aussi de compter sur la ville de Paris pour suppléer notre carence en espace verts. Avec ses 5,8 m2 par habitant, le retard de la capitale est considérable, très en dessous des 10 m2 définis par l’OMS[6] pour préserver la santé des habitants et, très, très en dessous de Londres 45 m2, de Bruxelles 59 m2 ou de Rome 321 m2.

Nous sommes… à 2 m2 au Pré Saint-Gervais. Le plus faible taux d’espace vert par habitant en Europe !

Cette hyper densification est contraire aux orientations votées dans le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) et du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)[7]. Associée à la pollution aux particules fines du périphérique (365 jours par an) elle nous met en danger. Les problèmes de santé et de mortalité qui en découlent[8], font des Gervaisien·nes les victimes d’une injustice environnementale flagrante.

N’auront-ils pas droit eux aussi un jour à réparation[9-10] ?

Poursuivre dans cette voie serait dangereux pour la résilience de la ville, l’environnement, le cadre de vie et la santé des habitants.

Reste la question du financement de la forêt intégrale. Elle n’est pas insurmontable. Notre ville est l’une des moins endettée de France[11] et les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas (0 % !). Les aides et subventions pour pallier les conséquences environnementales sont de plus en plus nombreuses et diversifiées (l’État, la Région, le mécénat d’entreprises, les fondations, l’Europe… ou la participation citoyenne[12]).

Certes, la forêt urbaine intégrale Busso ne pourra à elle seule combler le déficit d’espaces vert de notre ville, mais la réaliser sera un acte fort dont on pourra tous être fiers, au présent et au regard des générations qui nous suivent.

Nous, membres bénévoles de l’association Le Pré en Transition, sans intention partisane, avons donc décidé de poursuivre notre mobilisation pour une forêt intégrale, forts de l’enthousiasme du nombre toujours plus grand de nos concitoyens.

LA COLLÉGIALE

NOTES
[1] https://www.20minutes.fr/sante/2313295-20180726-canicule-comment-fera-fait-55-degres-2050
[2] Le terme de forêt ne peut s’utiliser qu’à partir de 5 000 m2. Busso est le seul espace au Pré qui permet, avec la rue Colette Audry et l’espace de l’ancien jardin Pouce vert, de dépasser cette surface. http://education.ign.fr/dossiers/foret-france-metropolitaine
[3] https://www.fne.asso.fr/dossiers/5-super-pouvoirs-arbres-bois-forêts-utiles-milieu-urbain-villes-importance
[4] Web + papier. 2 674 ont été remise le 5 octobre 2019 au commissaire enquêteur dans le PLU
[5] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/11/12/cancers-du-sein-et-de-la-prostate-la-sante-environnementale-doit-passer-de-la-marginalite-a-une-position-centrale_6018893_1650684.html
[6] Organisation Mondiale de la Santé
[7] Plan d’aménagement de développement durable d’Est-Ensemble, l’axe 1 « Vers une ville renaturée et de qualité pour tous » et l’axe 3 “Concevoir la ville en intégrant les enjeux du dérèglement climatique dans son aménagement (notamment en développant la désimperméabilisation des sols et la végétalisation) doivent être respectés.
Plus précisément, le PADD se donne pour objectifs de réduire la carence en espaces verts du territoire :
– en augmentant le ratio d’espaces verts par habitant (10 m² par habitant d’espaces verts accessibles contre 6% actuellement alors qu’il est de 15 m² en moyenne à l’échelle régionale)
– en ne consommant aucun hectare d’espaces naturels, agricoles ou d’espaces verts.
Malheureusement, le PLUi d’Est-Ensemble n’est pas en accord avec ces axes et ne respecte pas ces objectifs. Il n’impose aucune mise en œuvre et ne porte aucun engagement. 
Rien n’est dit sur la volonté d’atteindre les 10m² par habitant d’espaces verts. 
En complément de ces observations plaidant pour une forêt urbaine à la place de nouvelles construction sur la friche BUSSO
– les données statistiques du projet de révision du PLU sont datés de 2013, elles ne prennent pas en compte les données concernant les épisodes de canicules et de pollution dont ont été victimes les habitants du Pré Saint-Gervais
– le stade est comptabilisé en partie comme espace vert alors qu’il y a une pelouse synthétique.
– Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Ministère de la cohésion du territoire n’est pas intégré et respecté, c’est un schéma de planification stratégique à long terme (environ 20 ans), à l’échelle intercommunale, créé par la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) en décembre 2000.
«Le SCoT est chargé d’intégrer les documents de planification supérieurs (SDAGE, SAGE, SRCE, SRADDET) et devient ainsi le document pivot : on parle de SCoT intégrateur, ce qui permet aux PLU/PLUi et cartes communales de ne se référer juridiquement qu’à lui » .
– https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/le-scot-un-projet-strategique-partage-pour-le-developpement-de-lamenagement-dun-territoire 
[8] https://www.bfmtv.com/planete/grand-paris-la-pollution-cause-6500-deces-par-an-supplementaires-selon-anne-hidalgo-1041140.html
[9] http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-la-justice-reconnait-une-faute-de-l-etat-dans-la-lutte-contre-la-pollution-de-l-air-25-06-2019-8102196.php
[10] https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/04/l-etat-francais-de-nouveau-condamne-par-la-justice-pour-la-pollution-de-l-air_5485365_3244.html
[11] http://www.journaldunet.com/business/budget-ville/le-pre-saint-gervais/ville-93061
[12] Exemple : 65 € par an pendant 25 ans par contribuable Gervaisien (9 900)

Babylone fait sa fête

C’est avec plaisir que l’association le Pré en Transition participera à la fête de l’Amicale Babylone le 23 novembre à partir de 11h. 

Nous y présenterons des stands/ateliers qui s’inscrivent dans notre démarche et répondent à nos engagements en matière de prévention et réduction des déchets :
– Une soupe zéro déchets grâce à la récupération de légumes du marché 
– L’écoroulotte & La Pêche monnaie locale
– Un atelier de fabrication textile autour de l’emballage recyclable à base de cire d’abeille & sacs à vrac.

5e anniversaire du Pré en Transition

[mise à jour 16 septembre 2019]

Urgence de ralentir
face à la crise climatique

le samedi 21 septembre 2019 dès 14h30
Préau de l’école Brossolette (rue Brossolette)
au Pré Saint-Gervais


Urgence de ralentir face à la crise climatique

Au programme

DÈS 14H30
ANIMATIONS, EXPOS,PROJECTIONS, ATELIERS,RENCONTRES avec la participations de : RÉSEAU TRANSITION ÎLE-DE-FRANCE, LA PÊCHE MONNAIE LOCALE,LA VALSE DES VÊTEMENTS, MYSTÈRE BOUFFE, ÉLECTRONS SOLAIRES 93, EXTINCTION REBELLION, VERGERS URBAINS, RAPTZ… (voir plus bas)

16H30
TIRAGE TOMBOLA

17H30
CONFÉRENCE-DÉBAT(réservation conseillée)
L’IMAGINAIRE AU SECOURS DE LA PLANÈTE
Conférence-débat animée par Antoine LAGNEAU
Chargé de projets Agriculture UrbaineAgence régionale de la biodiversité en Île-de-France.
Avec la participation de :
Serge LATOUCHE, économiste et théoriciende la décroissance
Rob HOPKINS, professeur de permaculture et initiateur du mouvement des villes en transition

20H30
DÎNER À PRIX LIBRELOCAL et ZÉRO DÉCHET

21H30
TOUT LE MONDE DANSE !


Réservations conférence-débat
L’imaginaire au secours de la planète


Les ateliers…


ATELIER 1
“Eco-lieux, pourquoi ? Comment ? retour d’expérience”
par Magali de l’association Le Point de Bascule

Dans une démarche interactive, après avoir donné des éléments clés qui définissent la notion de Point de Bascule l’atelier nous permettra de partager un retour d’expérience sur la création d’un Eco-lieu
« Le collectif Point de Bascule a pour objectif d’anticiper les changement de notre civilisation et propose réflexion et action autour de l’autonomie énergétique et alimentaire, l’expérimentation de modes de vie alternatifs s’inscrivant dans la reconnexion du vivant »
Le Point de Bascule ? Face au dérèglement climatique les changements d’attitude tardent à venir car certains seuils critiques globaux ne sont pas encore atteints. Cette impasse semble insurmontable, mais la notion de Point de bascule développé par Malcolm Gladwell recèle des implications très enthousiasmantes.

“Les épidémies sociales fonctionnent exactement comme les épidémies de maladies. Elles sont déclenchées par les actions d’une poignée de gens qui se distinguent nettement de la masse par leur sociabilité, leur énergie, leurs connaissances ou leur influence.” Malcolm Gladwell


ATELIER 2
“Pourquoi et comment la forêt Urbaine peut nous réparer et réconcilier l’homme et la nature en ville ?”
Animé par l’association Vergers Urbains (Sébastien) et Mélanie Drevet (architecte paysagiste co-réalisatrice de la Ferme du Rail à Paris 19)

Les animateurs sont des professionnels engagés dans la réhabilitation citoyenne de la nature en ville. Dans une démarche proactive ils nous conduiront dans cet atelier à réfléchir, imaginer, agir pour que nous réalisions, là où l’on est, nos projets de forêts urbaines, de corridors brun, de rues végétalisées… en nous donnant des bases pratiques, pour les réaliser.
Vergers Urbains : La « ville comestible » est un concept développé par l’association Vergers Urbains depuis plus de cinq ans, à travers diverses interventions dans les espaces communs de la ville, sur l’espace public ou les espaces collectifs. L’activité de l’association a débuté au sein du quartier de la Chapelle à Paris, pour s’étende au-delà du 18ème arrondissement. Vergers Urbains compte aujourd’hui plus de soixante-dix projets à son actif : chacun questionne la place de l’agriculture et de la nature dans ces espaces communs urbains, ainsi que la place des citoyens dans la mise en valeur de leur quartier, à travers des actions participatives relevant d’un fort enjeu social.
La Ferme du Rail est lauréate de l’Appel à Projets Urbains Innovants « Réinventer Paris », par la Mairie de Paris, sur la parcelle située au 2 bis rue de l’Ourcq, dans le 19ème arrondissement. Née du désir d’habitants et d’associations du quartier de voir grandir un lieu qui allie agriculture urbaine et solidarité, La Ferme du Rail vise l’insertion de personnes précarisées à qui elle fournit, une formation à des emplois adaptés, répondant aux besoins de la ville. La Ferme du rail c’est la construction d’un espace agri-urbain intégré, comprenant :
• des logements : un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale de 15 logements et une résidence sociale étudiants de 5 logements
• une exploitation agricole : des ateliers et une serre de production, une champignonnière et des espaces extérieurs cultivés, en permaculture, en aquaponie, en sac de culture et en agroforesterie
• un restaurant : ouvert au quartier, une cuisine abordable qui s’exprime en quelques mots : « Bien manger, mieux vivre. De bons produits, des fournisseurs locaux et de l’amour ».


ATELIER 3
C.A.R.M.A où comment s’opposer de façon utile à un grand projet inutile et dévastateur : Europacity ?
L’atelier sera animé par Cyril, Sylvie, Alice, Clara
Le groupement de Coopération pour une Ambition Rurale et Métropolitaine Agricole (C.A.R.M.A) se réclamant de l’Économie Sociale et Solidaire. Les membres du Groupement CARMA ont déposé au mois de février leur projet phare pour le Triangle de Gonesse en cohérence avec la charte agricole de la Plaine de Frances dans le but de promouvoir une agriculture biologique de proximité au service de la population, ouvrant des possibilités locales d’emplois et débouchant sur des modes innovants et sobres de production et d’échange. Le projet CARMA est né sur le Triangle de Gonesse pour défendre ces terres agricoles et y déployer un projet de transition écologique répondant aux véritables enjeux actuels. Sur ce territoire fragile au potentiel agronomique et écologique exceptionnel, c’est le seul projet d’intérêt collectif pour la population francilienne et surtout pour les populations locales qui voient leur environnement anéanti peu à peu…
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Contenu de l’atelier
Mini débat
Présentation de Carto’Carottes, la carte des projets nourriciers en Ile-de-France : jardins partagés, AMAPs, maraîchage, apiculture et élevage.
La carte met aussi en avant les terres agricoles menacées (60 000 hectares disparaissent en France chaque année). En lien avec CARMA, groupement de Coopération pour une Ambition Rurale et Métropolitaine Agricole se réclamant de l’Économie Sociale et Solidaire, qui propose un projet d’avenir pour les terres fertiles du Triangle de Gonesse et de la Plaine de France.
Les questions de l’autonomie alimentaire, de l’avenir des terres agricoles en Ile de France, d’un modèle reposant sur une agriculture biologique de proximité au service de la population, ouvrant des possibilités locales d’emplois et débouchant sur des modes innovants et sobres de production et d’échange, seront débattues.


ATELIER 4
Qu’est-ce-que le mouvement des Villes et Territoires en Transition ? Comment démarrer une initiative dans sa ville, sa rue, son quartier ? Comment lancer de nouvelles activités ?
par Annelyse, David, Jean-Paul, David membres actifs dans le réseau des Villes et Territoires en Transition.
Ils ont dans leur ville, leur quartier crée des initiatives (café coopérative alimentaire, vélo-ciné, ReparCafé, jardins partagés, échanges de pratiques, R’Economie…
Ils vous donneront les ressources pour découvrir faire découvrir, connaitre, impulser, une rue, un quartier, une ville, un territoire pour une transition vers un plan de résilience locale
Et vous feront part de leurs expériences locales pour lancer de nouvelles activités : RepairCafé, un atelier vélo, une AMAP, un atelier Cosmétiques naturels, un atelier méditation, un Café de la Transition, …
Pour le mouvement des villes en Transition initié par Rob Hopkins voir le film sur youtube Transition et le site http://www.entransition.fr


ATELIER 5
A quoi sert une monnaie locale, comment la mettre en œuvre et la faire circuler ?
Marc Abel présentera la monnaie créée à Montreuil la Pêche, qui s’échange dans de nombreuses villes de l’est parisiens (au Pré Saint Gervais aussi !) et depuis l’an passé à Paris. Il nous expliquera les enjeux écologiques, sociaux et de citoyenneté des monnaies complémentaires. Avec des documents à l’appui les échanges lors de l’atelier nous amèneront à construire une réflexion collective sur notre capacité à produire et diffuser ces monnaies pour atteindre… le Point de Bascule !
La monnaie locale est une solution locale pour répondre au désordre global : crise économique, crise écologique, crise politique. Elle est un outil de transformation sociétale, qui permet : d’encourager l’économie réelle et locale, de réduire notre empreinte écologique, de combattre la spéculation et les paradis fiscaux.
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et avec la participation de…


LE CINÉ AU SECOURS DE LA PLANÈTE
Une heure de courts-métrages autour de la thématique « l’imaginaire au secours de la planète » ou comment la fiction tente de s’emparer des questions environnementales et sociales. Qu’ils soient drôle, graves, poétiques, engagés, ou tout ça à la fois, ces 12 films courts ne vous laisseront pas indifférents !
2 séances – 15h puis 16h15, chacune suivie d’une rencontre avec les réalisateurs.
« En partenariat avec Imago »

LA VALSE DES VÊTEMENTS
C’est une action citoyenne qui prône la décroissance. En expliquant que la surproduction est à l’origine d’exploitation humaine (condition de travail des salariés, mise en danger des populations), de la pollution et l’épuisement des ressources des terriens. Elle informe des risques pris en achetant des vêtements de première main qui contiennent des produits toxiques. Les propos sont documentés.
Les vêtements mis à disposition lors de manifestations étaient au début des rebuts de marché destinés à être incinérés, alors qu’ils sont en bon état. Ils viennent encore des marchés mais aussi de fin de brocante ou de dons de particuliers.
Le projet est en solidarité avec le vivant,
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RÉSISTANCE CLIMATIQUE
Résistance Climatique, c’est un mode d’emploi de cohérence personnelle et collective pour créer un monde post pétrole. Nous sommes convaincus que le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité ne sont pas des fatalités. Nous les avons créés. Nous pouvons y mettre fin. En modifiant radicalement nos modes de vie et de fonctionnement dans les 5 prochaines années au plus tard, nous pouvons inverser la tendance. Nous pouvons construire des sociétés prospères et heureuses en consommant dix fois moins d’énergie et ainsi « sauver » le climat, la biodiversité, restaurer la justice et la paix.
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Accès

#2 – le fil de la Transition

Retrouvons-nous au forum des associations

Samedi 7 septembre 2019 de 10h à 16h30
Préau de l’école Brossolette

Vous pourrez faire connaissance avec les membres de l’association, signer la pétition pour une forêt urbaine sur le site de Busso, participer à la tombola pour la fête du 21 septembre, ou bien trouver un domaine pour lequel vous engager…


Urgence de ralentir face à la crise climatique

Une fête pour les 5 ans de l’association le Pré en Transition
Samedi 21 septembre 2019 dès 14h30

Des animations, expos, ateliers, rencontres… une tombola, une conférence-débat animée par Antoine Lagneau avec Serge Latouche et Rob Hopkins, un dîner à prix-libre et de la musique…


le Paris Sans Voiture 2019 
départ à vélo du Pré !

À l’invitation de l’association le Pré en Transition, le Paris Sans Voiture 2019 commencera son périple du Pré Saint-Gervais.
Rendez-vous le dimanche 22 septembre à 11 h devant la Mairie du Pré Saint-Gervais.
Vélos, patinettes, et tout engin roulant sans moteur-pollueur produit de votre imagination seront les bienvenus.


Jean-Marie Albaret était arboriculteur dans la vallée du Tarn. Gravement malade, il a dû vendre ses terres. Il nous alerte.

« Arboriculteur à la retraite, je suis aujourd’hui atteint de maladie neurodégénérative. Persuadé que celle-ci est liée à l’utilisation de produits phytosanitaires utilisés durant ma carrière, entre autre le diméthoate pour ne citer que lui et qui me condamne au fauteuil
roulant.
Produit vendu, conseillé par nos techniciens et approuvé par le gouvernement.
Son usage est passé d’une semaine avant récolte à 15 jours avant récolte puis à un mois avant d’être définitivement interdit pour son usage neurotoxique enfin reconnu.
Double peine pour les agriculteurs qui subissent la maladie et le regard désapprobateur de la population.
Ne faudrait-il pas à ce jour trouver des alternatives bio pour sauver de la dangerosité, les récoltes, les agriculteurs et les consommateurs.
Je voudrais mettre en garde mes collègues paysans utilisateurs de produit phytosanitaires sur la dangerosité possible pour eux, leur proche et la population dans un périmètre de 8 kilomètres à la ronde.
Avoir perdu la santé pour gagner sa vie en faisant confiance aux techniciens, aux lobbies et aux gouvernements est pour moi insupportable.
Amis paysans ne vous laissez pas prendre au piège d’une pseudo-information qui n’est faite que pour le profit et qui TUE.
Restez vigilants pour vous, vos proches et la survie de la Terre »

jean-marie albaret

L’Amazonie brûle mais pas que… Déforestation en marche !

« On ne sapera le capitalisme qu’en lui opposant une merveilleuse alternative »

Interview de Rob Hopkins paru sur le site Usbek & Rica.

(…)

L’imaginaire du capitalisme est aujourd’hui très puissant. Avec la promesse fortement ancrée d’une consommation exponentielle de biens et services pour les consommateurs. Comment stimuler une nouvelle forme d’imagination ?
Les gens sont fatigués, effrayés, las et en manque d’inspiration. Mon analyse est que nous vivons une crise de l’imagination. Notre système éducatif ne produit pas des gens qui soient imaginatifs. Il l’a peut-être fait mais plus maintenant. L’économie mondiale est en guerre contre l’imagination, elle crée de la solitude, de l’anxiété et du stress chez les gens, qui ne pensent plus qu’en tant que consommateurs. Nous passons de moins en moins de temps dans la nature. L’impact des smartphones et des réseaux sociaux est aussi très fort sur l’imagination.

(…)


L’utopie est la vérité de demain.

Victor hugo

le Paris Sans Voiture 2019
départ à vélo du Pré !

À l’invitation de l’association le Pré en Transition, le Paris Sans Voiture 2019 commencerason périple du Pré Saint-Gervais.
Rendez-vous le dimanche 22 septembre à 11 h devant la Mairie du Pré Saint-Gervais.
Vélos, patinettes, et tout engin roulant sans moteur-pollueur produit de votre imaginationseront les bienvenus.

Parcours Paris sans voiture 2019

Départ à 11h de la Mairie du Pré-Saint-Gervais
en compagnie de Rob Hopkins !

Nous allons parcourir Paris en vélos customisés en vélovoitures, en tandems, vélo cargos et plein d’autres bolides 100% écolo et sans moteur ! Arrivée prévue à Quartier Libre vers 13h pour un grand pique-nique zéro-déchet !

#1 – le fil de la Transition

Au Pré, logements contre forêt urbaine : deux visions s’affrontent pour l’ex-usine Busso

La municipalité demande aux promoteurs de construire une centaine de logements à la place des anciennes salaisons. Une pétition, forte de 2000 signatures, réclame la création d’une « forêt urbaine ».


Pollution, Canicules ?

Bonnes nouvelles des arbres.
Reboiser près de 900 millions d’hectares sur la Terre réduirait de deux tiers notre empreinte carbone*.
L’Inde projette d’en planter 95 millions avant 2030.
Une fois de plus, le pays de Ghandi montre l’exemple !

Au Pré aussi, montrons l’exemple : plantons des arbres sur le demi hectare de la friche Busso…

Signons la pétition pour atteindre 4 000 signatures à la fin de l’automne !

https://www.tdg.ch/monde/planter-arbres-sauver-planete-simple/story/27815374


Face à l’effondrement, une forêt comestible et des jardins partagés naissent à Budapest

Après un an d’échanges avec des citoyen-ne-s, des élus locaux, des ingénieurs, des paysagistes, des ingénieurs, des ONG sur l’environnement, et des jardins communautaires : la première Forêt-Climat hongroise a commencé à prendre racine.


Le Pré en Transition sur Instagram

Busso vu d’en haut

Solastalgie ?

Le néologisme solastalgie désigne une forme de détresse psychique ou existentielle causée par les changements environnementaux, comme l’exploitation minière ou le changement climatique. On parle aussi d’écoanxiété ou d’angoisse climatique.
Ce mot été inventé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht, avec un premier article publié sur ce sujet en 2005. C’est une combinaison du mot latin sōlācium (consolation) et de la racine grecque -algia (douleur).
Source


Sans commentaire !

« L’homme peut-il se reconvertir de prédateur en jardinier ? »

Dans une tribune au « Monde », l’éthologue Pierre Jouventin et l’économiste Serge Latouche interrogent la capacité de l’homme à préserver l’équilibre entre les ressources naturelles et ses activités.

(…)

Décoloniser notre imaginaire

La réalisation de tout projet alternatif de société passe donc plus par une révolution mentale que par la prise du pouvoir politique. Il s’agit d’abord de « décoloniser notre imaginaire », en d’autres termes de changer de valeurs, et donc de se désoccidentaliser pour initier et accompagner les transformations de nos modes de vie. Concrètement, il faut se réapproprier la gestion de la planète, en limitant le pouvoir des banques et des firmes transnationales, pour assurer notre survie.

(…)

Pierre Jouventin – Serge Latouche

Les arbres, une arme contre le réchauffement climatique

Reforester massivement la Terre serait l’une des solutions les plus efficaces pour atténuer le changement climatique, selon une étude parue dans « Science ». Par Nathan Mann.

« Il y a de la place pour 0,9 milliard d’hectares de couvert arboré supplémentaires » sur Terre. Un chiffre astronomique – 14 fois la surface de la France – qui confirme que « la restauration des arbres fait partie des stratégies les plus efficaces pour atténuer le changement climatique ». C’est le constat d’un article publié le 4 juillet dans la revue Science, qui s’est attaché à calculer le potentiel global d’une reforestation massive de la Terre pour lutter contre le changement climatique.
Conduite par des chercheurs de l’Ecole polytechnique de Zurich, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) et du Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’étude se veut encourageante. A la louche, ce serait « un peu plus de mille milliards d’arbres supplémentaires »qui pourraient être plantés, estime Jean-François Bastin, l’auteur principal de l’étude contacté par Le Monde.

Puits de carbone

De quoi maintenir 205 milliards de tonnes de carbone dans les branches, troncs et racines des nouveaux venus et en retirer autant de l’atmosphère. Les forêts stockent du carbone. Lors de leur pousse surtout, mais aussi une fois à maturité. Ce qui en fait un atout précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique, lui-même directement causé par la quantité de carbone présente dans l’atmosphère, principalement sous forme de CO2.

Le mécanisme est d’ailleurs reconnu par l’accord de Paris de 2015, qui incite les Etats à se soucier des « puits de carbone » et notamment des forêts. Ces puits seront d’ailleurs nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, si on en croit le rapport spécial du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) sur la question, paru fin 2018.

Depuis, les initiatives de reboisement se multiplient, comme par exemple le « défi de Bonn », institué en 2011 et qui se donne pour objectif de planter 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

Où seraient ces nouvelles zones vertes ? En cataloguant les espaces pouvant accueillir des arbres, l’étude répond à cette question et permet de conclure que « la restauration des écosystèmes qui peuvent supporter des arbres est notre meilleure arme actuelle de lutte contre le changement climatique », selon Jean-François Bastin.

Canopée planétaire

En examinant près de 80 000 photos satellite d’espaces protégés pour « simuler un environnement le plus naturel possible où l’impact de l’être humain est minimal », les scientifiques ont d’abord « essayé d’estimer, à chaque endroit du monde, combien d’arbres pouvaient être supportés » en fonction des climats et des sols, raconte le scientifique.

« Nous avons ensuite extrapolé ce modèle au-delà des zones protégées », continue Jean-François Bastin. Une vision sans hommes « surréaliste », admet-il, mais permettant de servir de référence. L’étude ne cible d’ailleurs pas les hectares de forêts, mais la canopée planétaire, pour tenir compte des différences de densité entre forêts tropicales et zones arborées éparses.

Au total, sans la présence de l’homme, les arbres pourraient recouvrir 4,4 milliards d’hectares sur Terre au lieu des 2,8 actuels. En retranchant les zones agricoles et urbaines de la planète, ce seraient 900 millions d’hectares de canopée qu’il serait possible d’atteindre. La moitié dans six pays : Russie, Etats-Unis, Canada, Australie, Brésil et Chine.

Capter jusqu’à deux tiers du carbone émis par l’homme

Rétablir des forêts dans ces espaces permettrait de capter 205 milliards de tonnes de carbone – quantité impressionnante quand on sait qu’aujourd’hui, l’atmosphère contient autour de 300 milliards de tonnes de carbone émises par l’homme. Ce chiffre pourrait encore augmenter en comptant les arbres implantés en ville ou dans les champs, affirme Jean-François Bastin.

Il faudrait cependant agir vite, car le réchauffement climatique risque d’en réduire le potentiel, notamment entre les tropiques. En suivant les trajectoires actuelles, 223 millions d’hectares pourraient ne plus être boisés d’ici à 2050. Sans compter les hectares qui pourraient être détruits par l’homme d’ici là.

Surtout, « ce qu’affirme le rapport du GIEC (…), c’est que les émissions doivent diminuer maintenant, alors que les arbres mettent du temps à pousser », tempère la chercheuse en modélisation des écosystèmes Aude Valade (Université de Barcelone). « La seule chose que [la restauration des zones forestières] fait, c’est de nous acheter du temps, dix-huit ans à peu près », abonde Jean-François Bastin, tout en notant que les arbres poussent plus vite au début de leur vie. Un délai court, mais qui selon lui « peut être nécessaire pour changer les manières dont on vit sur la planète ».

Restaurer les forêts en fonction des contextes locaux

« Toutes les forêts n’ont pas la même valeur, ni en termes de carbone, et encore moins si on prend en compte les autres services écosystémiques », explique aussi Aude Valade. Alors que l’étude réalise une analyse globale et centrée sur le climat, elle rappelle qu’au niveau local, des questions de protection de la biodiversité, de lutte contre l’érosion, ou de purification de l’eau peuvent entrer en conflit avec les objectifs climatiques, et que certains programmes de reforestation peuvent être contre-productifs. Cas typique : la plantation massive d’eucalyptus au Portugal, qui propagent les incendies.

« Nous parlons de restauration des écosystèmes, il n’est absolument pas question de mettre des quantités incroyables d’eucalyptus en plein désert, indique Jean-François Bastin. Ce ne sont pas forcément des forêts mais des écosystèmes qui peuvent supporter des arbres, comme par exemple les savanes, qui en contiennent peu. » Il reconnaît que la question précise du type d’arbres à planter reste à déterminer localement, et que le choix devrait prendre en compte les changements climatiques futurs pour rester viable.

D’autant que la question de l’impact des arbres sur le climat reste débattue, et devrait intégrer les émissions de méthane et de composés organiques volatiles ainsi que la manière dont la couverture végétale peut modifier la réflexion de la lumière du soleil par les sols, donc le climat. Des éléments qu’il faut « évidemment prendre en compte quand on réfléchit à la possibilité de reforester », selon Jean-François Bastin, qui ajoute qu’aujourd’hui « les forêts sont encore mises en avant pour leur impact positif au niveau de la quantité de carbone que l’on retrouve dans l’atmosphère ».

LE MONDE / 05 JUILLET 2019

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