Auteur/autrice : Le Pré en Transition (Page 16 of 23)

Appel à une insurrection climatique

Dans un appel, cent personnalités appellent à une insurrection climatique, dans l’esprit des mouvements sociaux qui ont mis fin aux crimes de l’esclavage, du totalitarisme, du colonialisme ou de l’apartheid. Il faut laisser les énergies fossiles dans le sol, ne plus les extraire et cessez de les subventionner afin de pouvoir continuer à vivre, « agir, penser, aimer, prendre soin, créer, produire, contempler et  lutter ».

Laissons les fossiles dans le sol pour en finir avec les crimes climatiques

Nous sommes à la croisée des chemins. Nous ne voulons pas nous retrouver contraint.e.s à survivre dans un monde devenu à peine vivable. Des îles du Pacifique Sud à la Louisiane, des Maldives au Sahel, du Groenland aux Alpes, la vie quotidienne de millions d’entre nous est déjà perturbée par les conséquences du changement climatique. Par l’acidification des océans, par la submersion des îles du Pacifique Sud, par le déracinement de réfugiés climatiques en Afrique et dans le sous-continent indien, par la recrudescence des tempêtes et ouragans, l’écocide en cours violente l’ensemble des êtres vivants, des écosystèmes et des sociétés, menaçant les droits des générations futures. Ces violences climatiques nous frappent inégalement : les communautés paysannes et indigènes, les pauvres du Sud comme du Nord sont les plus affectés par les conséquences du dérèglement climatique.

Nous ne nous faisons pas d’illusions. Depuis plus de vingt ans, les gouvernements négocient mais les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé et le climat poursuit sa dérive. Alors que les constats de la communauté scientifique se font plus alarmants, les forces de blocage et de paralysie l’emportent.

Ce n’est pas une surprise. Des décennies de libéralisation commerciale et financière ont affaibli la capacité des Etats à faire face à la crise climatique. Partout, des forces puissantes — entreprises du secteur fossile, multinationales de l’agro-business, institutions financières, économistes dogmatiques, climatosceptiques et climatonégationnistes, décideurs politiques prisonniers de ces lobbies — font barrage et promeuvent de fausses solutions. 90 entreprises sont à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. De véritables réponses au changement climatique nuiraient à leurs intérêts et à leur pouvoir, remettraient en cause l’idéologie du libre-échange, et menaceraient les structures et les subventions qui les soutiennent.

Nous savons que les multinationales et les gouvernements n’abandonneront pas aisément les profits qu’ils tirent de l’extraction des réserves de charbon, de gaz et de pétrole ou de l’agriculture industrielle globalisée gourmande en énergie fossile. Pour continuer à agir, penser, aimer, prendre soin, créer, produire, contempler, lutter, nous devons donc les y contraindre. Pour nous épanouir en tant que sociétés, individus et citoyen.ne.s nous devons tout.e.s agir pour tout changer. Notre humanité commune et la Terre le demandent.

Nous gardons confiance en notre capacité à stopper les crimes climatiques. Par le passé, des femmes et des hommes déterminé.e.s ont mis fin aux crimes de l’esclavage, du totalitarisme, du colonialisme ou de l’apartheid. Elles et ils ont fait le choix de combattre pour la justice et l’égalité et savaient que personne ne se battrait à leur place. Le changement climatique est un enjeu comparable et nous préparons une insurrection similaire.

Nous travaillons à tout changer. Nous pouvons ouvrir les chemins vers un futur vivable. Notre pouvoir d’agir est souvent plus important que nous ne l’imaginons.. A travers le monde, nous luttons contre les véritables moteurs de la crise climatique, défendons les territoires, réduisons les émissions, organisons la résilience, développons l’autonomie alimentaire par l’agro-écologie paysanne, etc.

A l’approche de la conférence de l’ONU sur le climat à Paris-Le Bourget, nous affirmons notre détermination à laisser les énergies fossiles dans le sol. C’est la seule issue.

Concrètement, les gouvernements doivent mettre un terme aux subventions qu’ils versent à l’industrie fossile, et geler leur extraction en renonçant à exploiter 80% de toutes les réserves de combustibles fossiles.

Nous savons que cela implique un changement historique majeur. Nous n’attendrons pas que les Etats agissent. L’esclavage et l’apartheid n’ont pas disparu parce que des Etats ont décidé de les abolir, mais par des mobilisations massives qui ne leur ont pas laissé le choix.

L’issue est incertaine. Nous avons toutefois une occasion unique de renouveler la démocratie, de démanteler le pouvoir hégémonique des multinationales et de transformer radicalement nos modes de production et de consommation. Tourner la page des fossiles est une étape décisive vers la société juste et soutenable dont nous avons besoin.

Nous ne gâcherons pas cette chance, à Paris comme ailleurs, aujourd’hui comme demain.

 

Pour signer l’appel.

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Leçons à tirer sur la viande
et le monde

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D’autres infos : article de Libération

Ceux qui Sèment

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Mais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie à ce jour plus de 40% des actifs mondiaux et produit 80% de l’alimentation mondiale ? C’est la question à laquelle 40 étudiants en agronomie ont choisi de répondre en réalisant un film documentaire de 52 minutes à travers le Monde. Le jeune réalisateur Pierre Fromentin a mis en image cette agriculture familiale, en passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Equateur et le Canada. Ce film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familiale de l’agriculture. Une invitation au voyage et à la réflexion, pour un public de tous âges et de tous horizons.

Le site www.agriculturefamiliale.com

 

Via

Sur la Transition

Barricade

Des articles sur la Transition publiés sur le site belge Barricade – Culture d’alternatives

ALORS, ÇA VIENT ? POURQUOI LA TRANSITION SE FAIT ATTENDRE
PAR PABLO SERVIGNE & RAPHAËL STEVENS – 2014

La Transition vers un monde soutenable, on la souhaite, on la rêve… et on l’attend toujours ! Mais qu’est-ce qui bloque ? Loin des théories du grand complot ou du mythe des politiciens incompétents et corrompus, cette inertie pourrait être expliquée en grande partie par le phénomène de « lock-in », lorsqu’un système technique dominant tend naturellement à verrouiller l’émergence d’alternatives.

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L’ÉVOLUTION DES INITIATIVES DE TRANSITION (2) – LEUR RAPPORT AU TERRITOIRE
PAR CHRISTIAN JONET – 2014

Dans des dizaines de pays et des milliers de localités, les initiatives de Transition transforment radicalement notre rapport à l’alimentation, à l’énergie, au logement et à la mobilité, dans un monde en profonde mutation. Conçues pour être développées à l’échelle locale, ces initiatives sont parvenues en quelques années à se propager de manière virale, mais elles peinent encore à s’implanter durablement dans les villes, et à impulser une véritable dynamique de transformation sociale. La Transition implique en fait une telle somme de changements, et de telle nature, qu’elle peut difficilement s’envisager à l’échelle locale uniquement. D’autres méthodes de gestion de la Transition parviennent à obtenir des résultats significatifs, en faisant le choix de territoires d’action plus étendus. Et si l’avenir de la Transition était dans l’hybridation des méthodes et l’expérimentation de nouveaux territoires d’intervention ?

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L’ÉVOLUTION DES INITIATIVES DE TRANSITION (1) – DES AMBITIONS ÉCONOMIQUES ET ENTREPRENEURIALES PLUS AFFIRMÉES
PAR CHRISTIAN JONET – 2013

L’année 2013 a vu le lancement de l’ambitieux projet Ceinture aliment-terre liégeoise, qui associe l’initiative de Transition locale à des dynamiques qui relèvent du développement territorial et de l’entrepreneuriat social. Par les liens que nous entretenons avec le réseau de la Transition (le Transition network), et par nos lectures, nous constatons que ce type d’évolution ou d’hybridation du mouvement est une tendance de fond. La capacité d’auto-analyse de certaines initiatives de Transition et la prise en compte de leurs propres faiblesses semblent les avoir amenées à adopter une approche résolument plus « économique ». Avec pour finalité la mise sur pied, en réseau, de dynamiques de développement territorial bas carbone impulsées par les populations locales.

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LES MONNAIES LOCALES COMME OUTIL DE RÉSILIENCE TERRITORIALE
PAR CAMILLE MEYER – 2012

Pour répondre aux défis majeurs auxquels nos sociétés sont confrontées, certains groupes sociaux et économiques ont décidé de créer leur propre monnaie. Loin d’une conception traditionnelle de la monnaie basée sur les principes de souveraineté (Etat) ou de lucre (banques), les monnaies dites locales revêtent de multiples formes variant selon les collectifs qui les construisent et les objectifs qui leur sont assignés. Ainsi, elles peuvent servir à dynamiser un territoire, relocaliser une économie, renforcer les liens sociaux ou favoriser des innovations écologiques. Bref, ce sont des outils pour fabriquer de la résilience.

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RÉSILIENCE EN TEMPS DE CATASTROPHE
PAR RAPHAËL STEVENS & PABLO SERVIGNE – 2013

Ce qui nous fait peur dans l’idée d’une grande catastrophe, c’est la disparition de l’ordre social dans lequel nous vivons. Car une croyance extrêmement répandue veut que sans cet ordre qui prévaut avant le désastre, tout dégénère rapidement en chaos, panique, égoïsmes et guerre de tous contre tous. Nous montrons ici que cette croyance n’est pas fondée sur des faits, mais relève de trois mythes aujourd’hui bien identifiés par les sociologues et psychologues. Nous en tirons les conséquences pour le mouvement de la Transition.

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QUELLES ALLIANCES STRATÉGIQUES POUR LE MOUVEMENT DE LA TRANSITION ?
PAR ANTOINE LAGNEAU – 2013

Le mouvement des initiatives de Transition excelle là où d’autres calent : une action politique hyper-locale et la mise en action d’une frange de la population non-militante, voire « dépolitisée ». Il a réussi ce pari grâce à une vision très pragmatique et positive de l’avenir et surtout par l’évitement de toute conflictualité. Aujourd’hui, le mouvement semble avoir heurté quelques limites. Le temps des alliances serait- il venu ? Mais peut-il faire alliance avec (et donc inclure) des mouvements « militants » ? Cette question permet de renouveler les rapports de solidarité Nord-Sud, et d’analyser le phénomène des ZAD (Zones à Défendre).

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Plus d’articles sur le site de Barricade.

 

Comment tout peut s’effondrer

Une conférence à la Maison des Métallos.

Source

Un entretien (Médiapart)

Pour aller plus loin : entretien avec Pablo Servigne (Reporterre)

 

Influences climatiques
des îlots urbains

Voici une carte représentant la morphologie des îlots urbains du Pré-Saint-Gervais.

Ilots-urbains_Pre_St_Gervais

Consulter la carte

Sensibilité-ilot

En zoomant, on peut découvrir de façon précise la sensibilité de chaque îlot à la chaleur.

La végétalisation comme remède aux îlots de chaleur urbains.

schema_Les_fonctions_des_espaces_ouverts_urbains

 

Plus d’infos : Notes rapides de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme

Les stratégies de végétalisation pour aider la ville à faire face à la canicule

La vulnérabilité de la ville à la chaleur par l’approche Zones climatiques locales

 

Cinéma en plein air contre le nucléaire

Projection du dernier film collectif des Scotcheuses en soutien au camp de Bure place de la fraternité à Montreuil le 31 juillet 2015 à 20 heures.

Cinéma en plein air contre le nucléaire

Cinema-plein-air

vendredi 31 juillet – 20h – Place de la Fraternité à Montreuil (métro Robespierre)

Projection de No Ouestern, 26 min. Errance imaginaire dans la zone. Réalisé à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en 2014/2015 par les Scotcheuses, collectif de cinéma super 8.

Spectacle de trapèze : Acagouler dans les ères, sur un morceau de The Ex.

A manger et à boire.

Tous les sous récoltés serviront à des dépenses de petit déjeuner et de logistique pour le campement de Bure, contre le site d’enfouissement des déchets nucléaires, du 1er au 10 août 2015.

Site du campement de Bure.

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