Auteur/autrice : Le Pré en Transition (Page 17 of 23)

Une nouvelle civilisation veut naître

Texte d’Edgar Morin

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Nous vivons dans une civilisation où la domination de l’intérêt (personnel et/ou matériel) du calcul (dont les chiffres ignorent le bonheur et le malheur) du quantitatif (PIB, croissance, statistiques, sondages) de l’économique, est devenu hégémonique. Certes, il existe de très nombreux oasis de vie aimante, familiale, fraternelle, amicale, ludique qui  témoignent de la résistance du vouloir bien vivre ; la civilisation de l’intérêt et du calcul ne pourront jamais les résorber. Mais ces oasis  sont dispersés et s’ignorent les uns les autres. Toutefois, des symptômes d’une civilisation  qui voudrait naitre, civilisation du bien vivre, bien qu’encore dispersés, se manifestent de plus en plus.

Notons, sur le plan économique, l’économie sociale et solidaire où renait l’élan des mutuelles et coopératives, les banques à micro-crédit, l’économie participative, l’économie circulaire, le télé travail, l’économie écologisée dans la production d’énergie, la dépollution des villes, l’agro-écologie prônée par Pierre Rabbi et Philippe Desbrosses,  qui nous indiquent la voie d’un refoulement progressif d’une économie vouée au seul profit.

Ainsi seraient progressivement refoulées, sur le  plan vital de l’alimentation, l’agriculture industrialisée (immenses monocultures qui stérilisent les sols et toute vie animale, porteuses de pesticides et fournisseuses de céréales, légumes, fruits standardisés privés de saveur) l’élevage industrialisés en camps de concentrations pour bovins, ovins, volailles  nourris de déchets, engraissés artificiellement  et surchargés d’antibiotiques) Ce qui serait  en même temps la progression d’une agriculture  et d’un élevage fermiers ou bios, qui, avec le concours des connaissances scientifiques actuelles, revitaliserait et repeuplerait les campagnes et fournirait aux villes une nutrition saine.

Le développement des circuits courts, notamment pour l’alimentation, via marchés, Amaps, Internet,  favorisera nos santés en même temps que la régression de l’hégémonie des grandes surfaces, de la conserve non artisanale, du surgelé.

Sur le plan social et humain, la nouvelle civilisation tendrait à restaurer des solidarités locales ou instaurer de nouvelles solidarités (comme la création de maisons de la solidarité dans les petites villes et les quartiers de grande ville).

Elle stimulerait la convivialité, besoin humain premier qu’inhibe la vie rationalisée, chronométrée, vouée à l’efficacité. Ivan Ilitch avait annoncé dès 1970 ce besoin de nouvelle civilisation et le mouvement convivialiste, animé par Alain Caillé répand le message en France et au-delà de nos frontières.

Il s’agit  d’un élément majeur pour une réforme existentielle. Nous devons reconquérir un temps à nos rythmes propres,  et n’obéissant plus que partiellement à la pression chronométrique. Le slow food, mouvement de fond lancé par Pertini pour réduire la fast food, et restaurer les plaisirs gastronomiques, s’accompagne d’une réforme de vie qui alternerait les périodes de vitesse (qui ont des vertus enivrantes) et les périodes de lenteur (qui ont des vertus sérénisantes). Nous obéirions successivement  aux deux injonctions qu’exprime excellemment la langue turque : Ayde (allons, pressons), Yawash (doucement, mollo).

La multiplication  actuelle des festivités et festivals nous indique clairement nos aspirations à une vie poétisée par la fête et par la communion dans les arts, théâtre, cinéma, danse. Les maisons de la culture  trouvent de plus en plus une vie nouvelle.

Nos besoins personnels ne sont pas seulement concrètement liés à notre sphère de vie. Par les informations de presse, radio, télévision nous tenons, parfois inconsciemment, à participer au monde. Ce qui devrait accéder à la conscience, c’est notre appartenance à l’humanité, aujourd’hui interdépendante et liée dans une communauté de destin planétaire. Le cinéma,  qui  a cessé d’être un produit d’Occident seul, nous permet de voir des films iraniens, coréens, chinois, philippins, marocains, africains et, dans la participation psychique à ces films, de ressentir en nous l’unité et la diversité humaine.

La réforme de la consommation serait capitale dans la nouvelle civilisation. Elle permettrait une sélection éclairée des produits selon leurs vertus réelles et non les vertus imaginaires des publicités (notamment pour la beauté, l’hygiène, la séduction, le standing) qui  opérerait  la régression des intoxications consuméristes (dont l’intoxication automobile). Le  gout, la saveur, l’esthétique guideraient la consommation, laquelle en se développant, ferait régresser l’agriculture industrialisée, la consommation insipide et malsaine, et par là la domination du profit capitaliste.

Alors que les producteurs que sont les travailleurs ont perdu leur pouvoir de pression sur la vie de la société, les consommateurs, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens, ont acquis un pouvoir qui faute de reliance collective, leur est invisible, mais qui pourrait une fois éclairé et éclairant, déterminer une nouvelle orientation non seulement de l’économie (industrie, agriculture, distribution) mais de nos vies de plus en plus  conviviales

Par ailleurs, la standardisation industrielle a créé en réaction un besoin d’artisanat. La résistance aux produits à obsolescence programmée (automobiles, réfrigérateurs, ordinateurs, téléphones portables, bas, chaussettes, etc)  favoriserait un néo-artisanat. Parallèlement l’encouragement aux commerces de proximité rehumaniserait considérablement nos villes. Tout cela provoquerait du même coup une régression de cette formidable force techno-économique qui  pousse à l’anonymat, à l’absence de relatons cordiales avec autrui, souvent dans un même immeuble.

Enfin une réforme des conditions du travail serait nécessaire au nom même de cette rentabilité qui  aujourd’hui produit mécanisation des comportements, voire robotisation, burn out, chômage qui ont diminué en fait la rentabilité promue.

En fait la rentabilité peut être obtenue, non par la robotisation des comportements mais par le plein emploi de la personnalité et de la responsabilité des salariés. La réforme de l’Etat peut être obtenue, non par réduction ou augmentation des effectifs, mais par débureaucratisation, c’est à dire communications entre les compartimentés, initiatives, et relations constantes en feed back entre les niveaux de direction et ceux d’exécution.

Enfin, la nouvelle civilisation demande  une éducation  où serait enseignée la connaissance complexe, qui  percevant les aspects multiples, parfois contradictoires d’un même phénomène ou même individu, permet une meilleure compréhension  d’autrui et du monde. La Compréhension d’autrui serait elle même enseignée, de façon à réduire cette peste  psychique qu’est  l’incompréhension,  présente en une même famille, un même atelier, un même bureau. Y seraient enseignées les difficultés de la connaissance, qui comporte risque permanent d’erreur et d’illusion, y serait enseignée la complexité humaine. Bref une réforme radicale à tous niveaux de l’éducation permettrait à celle ci d’enseigner à vivre autonome, responsable, solidaire, amical.

Comme les pièces dispersées au hasard d’un puzzle, les ferments premiers de la nouvelle civilisation  travaillent ici et là, font ici et là lever la pâte nouvelle. Les besoins inconscients d’une autre vie commencent alors à passer à la conscience.  Des oasis de convivialité, de vie nouvelle se sont créés, parfois c’est une municipalité animée d’un nouvel esprit, comme à Grenoble qui anime le mouvement. En vérité la civilisation du bien vivre aspire à naitre, sous des formes différentes, déjà sous ce label en Equateur où existe un ministère du bien vivre.

Ce sont des petits printemps qui bourgeonnent, et qui risquent la glaciation ou le cataclysme. Avant la guerre, c’était sur le plan des idées qu’une nouvelle civilisation se cherchait sous  des noms divers, avec les écrits d’Emmanuel Mounier, Robert Aron, Armand Dandieu, Simone Weil et autres, elle cherchait à sortir d’une  impuissance qui n’avait pas évité la crise économique, de la double menace du fascisme et du communisme stalinien, et cherchait la troisième voie. La troisième voie fut écrasée dans l’œuf par la guerre.

Aujourd’hui, il s’agit de changer de voie, d’élaborer une nouvelle voie et cela dans et par le développement de la nouvelle civilisation, qu’incarnent déjà tant de bonnes volontés de tous âges de femmes d’hommes, et qui dessine des nouvelles formes dans les oasis de vie. Mais  les forces obscures et obscurantistes énormes de la barbarie froide et glacée du profit illimité qui dominent la civilisation actuelle progressent encore plus vite que les forces de salut, et nous ne savons pas encore si celles ci pourrons accélérer et amplifier leur développement. Socialisme ou barbarie disait-on autrefois ; aujourd’hui il faut comprendre l’alternative : nouvelle civilisation ou barbarie.

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Non au projet Central Park !

On commence une nouvelle série “Projets inutiles” en Ile-de-France avec ce projet de “Central Park” qui prévoit de construire 24.000 logements dans un Parc classé Natura 2000.

Le communiqué diffusé par le Collectif pour la Défense et l’Extension du Parc de la Courneuve.

Notre Parc de la Courneuve (Georges Valbon), le poumon vert du 93, est grandement menacé. Dans le cadre du Grand Paris, le gouvernement veut imposer le bétonnage et la privatisation de notre jardin à tous. Comment ? Par une Opération d’Intérêt National (OIN). Manuel Valls l’a annoncé le 14 avril dernier et la décision finale devrait intervenir en septembre. Le projet prévoit la construction de 24 000 logements (environ 90 000 habitant-e-s). Une ville dans le parc ! Cela amputerait le parc, classé Natura 2000, de 80 hectares d’espaces verts (20% de sa superficie). La biodiversité est une richesse inestimable à préserver. En protégeant les espèces c’est notre avenir et celui des générations futures que nous préservons. C’est un désastre écologique qui se prépare! Tout ça sans aucune concertation avec nous, citoyennes et citoyens, qui habitons autour du Parc ou qui l’utilisons comme un espace de bien vivre, de santé, de sport et de loisirs. C’est un déni de démocratie! Leur objectif est simple: mettre la main sur le parc pour des profits énormes. Il s’agit tout simplement de faire de notre jardin commun, aménagé depuis 50 ans avec nos impôts, le jardin de quelques uns, ceux qui auront les revenus nécessaires pour se loger dans le Parc. Après la destruction de milliers d’emplois industriels (PSA Aulnay en 2014), le Grand Paris voudrait repousser les familles populaires plus loin en Ile-de-France. C’est un hold-up financier, une privatisation programmée de notre jardin commun ! Répondre à la demande en logement social dans le Grand Paris, ce n’est pas amputer le Parc et amplifier les inégalités selon l’endroit où on habite ! Nous voulons que le Parc reste un jardin pour toutes et tous. Permettre à tous de profiter du Parc : c’est multiplier ses entrées, le rendre accessible depuis tous les quartiers populaires l’entourant et réaliser l’enfouissement de l’autoroute l’A1 qui pollue notre environnement avec ses 220 000 véhicules par jour et affecte notre santé. Nous refusons ce projet destructeur et nous exigeons que le gouvernement le retire. Avec la plus large mobilisation citoyenne et populaire, c’est possible !

Journée d’action le 5 juillet
Grande journée de mobilisation citoyenne “leparkétanou !”

le dimanche 5 juillet au parc de la Courneuve Georges-Valbon ! Venez nombreux !

affiche_Parc_Courneuve

Le blog Leparkétanou !

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la météo en 2050

Bulletin météo prospectif lancé à l’occasion de la COP20 à Lima. Toujours d’actualité !

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Coup de pouce pour le Pouce vert

Toute l’histoire du Jardin partagé du Pouce Vert jusqu’aux dernières actualités.
Un jardin en danger !

Reportage réalisé par Graine de Jardins – Projection-débat sur les jardins menacés en Ile-de-France.

 

Rencontre Transition
samedi 13 juin

Venez rencontrer les membres
de l’Association le samedi 13 juin
de 12h à 16h au jardin partagé
Le Pouce vert (rue Danton)

Pourquoi la COP21 ?

Intro_Infographie

La science a parlé : le climat s’est déréglé à cause de l’activité humaine. Ce dérèglement a un impact sur la planète et sur les hommes. Nous pouvons agir, nous devons le faire maintenant. Grâce à l’infographie produite par UNRIC ci-dessous, vous comprendrez mieux pourquoi et comment nous devons agir et l’importance de la 21ème conférence des Nations Unies sur le climat, qui se tiendra à Paris fin 2015 sous l’égide de la CCNUCC.

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Des potagers partagés au Pré

Pour une ville agréable à vivre, pourquoi ne pas utiliser les terrains en friche pour créer des Potagers de quartier ?

Nous avons identifié 3 terrains :

> RUES HENRI MARTIN / JACQUARD près de l’école Baudin

> RUES D’ESTIENNES D’ORVES / PAUL DE KOCK

> RUE BÉRANGER

Panneau_PotagerPartage

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Alternativez-vous !

livre_Alternativez-vous

Ouvrage Collectif

Date de parution : 03/06/2015
ISBN : 979-10-209-0285-6
40 pages

3.00 €

“S’engager c’est vivre pleinement”

Du 5 juin au 26 septembre, le grand tour de France Alternatiba part à la rencontre de plus d’un million de citoyens dans près de 200 villes.
A cette occasion, voici un opus de 40 pages, préfacé par Christiane Hessel, un ouvrage qui explique simplement comment chaque citoyen peut vivre dans une société véritablement alternative : plus écologique, plus juste, plus solidaire, plus conviviale, bref, une société plus désirable…

Les Liens qui Libèrent (éditeur)

Des jardins pour le climat !

Si le XXIe siècle ne devait retenir qu’un seul défi, ce serait celui de la survie de la biosphère face au changement climatique.

L’Unep, les entreprises du paysage, avec l’ensemble des acteurs français du paysage, réunis au sein de l’Observatoire des Villes Vertes, souhaitent interpeller les élus et décideurs publics aux niveaux local, national et international, sur le potentiel largement sous-estimé du végétal et des jardins pour adapter l’humanité aux nouvelles conditions climatiques.

A l’heure où plus de la moitié de la population mondiale est constituée de citadins, les espaces de nature en ville ont un rôle déterminant à jouer pour atténuer les effets du réchauffement planétaire ! En l’intégrant de façon systématique dans les aménagements urbains, le végétal est à même d’apporter des solutions concrètes aux principaux enjeux climatiques.

 

A l’échéance 2060-2100, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) prévoit une augmentation moyenne de la température terrestre de 4°C. De quoi multiplier les épisodes caniculaires dans la plupart des villes du globe…

Parcs, promenades plantées, murs et toitures végétales : les végétaux jouent le rôle de « climatiseurs urbains ». Généralisons-les pour abaisser la température et recréer des « îlots de fraîcheur » en ville !

Le réchauffement climatique a doublé les risques d’épisodes de pluies extrêmes à la fin du XXe siècle. Or l’étalement urbain a pour effet d’imperméabiliser les sols, ce qui empêche l’eau de ruisseler et favorise les inondations.

Les végétaux contribuent au cycle naturel de l’eau. Créons des aménagements paysagers en ville pour éviter l’érosion et accroître les surfaces de sol « perméables ». Développons des bassins de rétention qui limiteront les risques d’inondations !

Les émissions de gaz à effet de serre explosent. L’humanité a rejeté 40 milliards de tonnes de CO2 en 2013*, alors que la biosphère ne peut en absorber que 10… Le phénomène est particulièrement concentré en ville, où le trafic et les activités humaines tendent à multiplier les rejets de particules, créant des “pics de pollution”.

Les arbres ont la capacité de piéger les gaz à effet de serre : 1 m3 de bois peut stocker 1 tonne de CO2. Dans le même temps, ils filtrent les particules polluantes. Pour améliorer la qualité de l’air, suivons l’exemple des villes pionnières qui ont adopté le réflexe « 1 habitant = 1 arbre » !

22 000 espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans le monde, en grande partie à cause du dérèglement climatique**. La France figure parmi les 10 pays qui en hébergent le plus grand nombre. Or les parcs et même les sols des jardins et espaces verts sont des réservoirs de biodiversité qui constituent un refuge pour la faune et la flore.

L’espace urbain ne doit pas être un obstacle à la mobilité des espèces : déployons de nouvelles trames vertes et bleues, gérées sans pesticides, pour maintenir une faune et une flore riches en ville et créer des continuités écologiques !

Les entreprises, collectivités et ménages français produisent chaque année 10 millions de tonnes de déchets végétaux***. Ces résidus de tontes ou d’élagages pourraient être compostés pour produire de l’engrais, réutilisés en paillages… ou revalorisés pour produire de l’énergie sous forme de biomasse.

Privilégions les circuits-courts et revalorisons les déchets verts à l’échelle locale !

 

L’investissement en faveur des espaces verts ne représente qu’1 % du budget des villes Françaises en moyenne****. Comment nos cités comptent-elles répondre à l’enjeu climatique dans ces conditions ?

La communauté internationale va se réunir en décembre à Paris, pour la COP21 : le sommet climatique, où des objectifs planétaires vont être fixés afin de limiter le réchauffement à 2°C, et tenter d’en atténuer les effets.

Mesdames et messieurs les représentant(e)s de la Terre, n’oubliez pas le rôle essentiel du végétal en zones urbaines, dans l’agenda des solutions climat !

 Mesdames et messieurs les élu(e)s de France, aidez-nous à préserver les villes des effets du réchauffement climatique grâce aux jardins et espaces verts !

 Végétalisons nos villes, nos toits, nos murs, nos espaces oubliés. Réintroduisons de la biodiversité en ville en limitant l’utilisation des pesticides. Plantons un arbre par habitant.

 En un mot : donnons corps à la « ville végétale » de demain, bioclimatique et durable !

 

Catherine Muller, Présidente de l’Unep – les entreprises du paysage

Emmanuel Mony, Président de l’ELCA – European Landscape Contractors

Jean-Pierre Guéneau, Président d’Hortis – les responsables d’Espaces Nature en Ville

Patricia Savin, Présidente de l’Association Orée – Entreprises, Territoires et Environnement

Christophe Béchu, Président de Plante et Cité, Maire d’Angers et Sénateur de Maine-et-Loire

François Demazières, député-maire de Versailles, Président dugroupe jardin, horticulture et paysage de l’Assemblée Nationale

Pour soutenir l’action de l’Unep – les entreprises du paysage – en faveur des jardins et espaces verts en ville et l’Observatoire des Villes Vertes, signez la pétition et faites la connaître autour de vous !

#JardinspourleClimat

 

*Source : Global Carbon Project
**Source : Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
***Source : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
****Source : Palmarès Unep des villes vertes de France, 2014

 

Pour signer la pétition.

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