LES FRICHES EN FÊTE !
dimanche 25 mars 2018 de 13h à 17h
dimanche 25 mars 2018 de 13h à 17h
C’est quoi un pédibus ?
C’est un ramassage scolaire à pied assuré par des parents bénévoles.
Pourquoi un pédibus ?
C’est ludique ! Les enfants redécouvrent les saisons, dialoguent avec leurs camarades dans la bonne humeur.
Ça crée la convivialité ! Outre l’économie financière, les liens sociaux sont favorisés. Les adultes renouent avec la notion d’entraide. Les enfants retrouvent leurs amis, s’en font de nouveaux… En deux mots : ils communiquent !
C’est bon pour la forme ! En faisant pratiquer aux enfants quotidiennement un effort physique «dosé», le pédibus participe à leur bien-être. Plus décontractés, ils sont plus attentifs en classe.
C’est zéro pollution ! Savez vous que les trajets les plus courts en voiture, inférieurs à 2 km, sont très polluants ? En utilisant le pédibus, vous réduisez réellement la pollution atmosphérique.
Ça améliore la sécurité ! Le pédibus c’est aussi améliorer la sécurité des enfants aux abords des écoles. Chaque trajet en pédibus permet de réduire le trafic autour des écoles. Moins il y aura de voitures et moins il y aura de risques d’accidents …
C’est éducatif ! Les enfants en utilisant le pédibus apprennent les significations des panneaux routiers. Ils apprennent à traverser une rue, à appréhender les situations dangereuses, en bref, à devenir autonome.Source : http://www.reseaumillepattes.org/
Bientôt il sera trop tard…
Que faire à court et long terme ?En novembre, suite à la publication de l’alerte “Demain il sera trop tard” de 15000 scientifiques, s’engage une discussion entre décroissant-e-s. Il est alors décidé de lancer un appel à la convergence des forces écologiques et altermondialistes. Cet appel est très vite signé par une centaine de personnalités diverses et variées. Nous vous invitons à le découvrir et le signer.
Veuillez trouver ici le texte des initiateurs de l’appel sur le site de Mediapart :
Pourquoi cet appel, pourquoi son succès ?Nous avons entendu l’appel de plus de 15000 scientifiques de 184 pays paru le 13 novembre 2017 dans lequel ils tirent la sonnette d’alarme sur l’état désastreux de notre planète. Nous avons compris qu’il s’agit de la dernière mise en garde, car si nous ne prenons pas les mesures adaptées « bientôt il sera trop tard ».
Nous, écologistes, altermondialistes, objecteurs de croissance, décroissants, souhaitons tirer les conséquences pratiques de cet appel, puisqu’il est bientôt « trop tard », c’est maintenant qu’il faut agir. Personne n’a aujourd’hui de réponses toutes faites mais nous savons que nous devons changer de paradigme dominant. L’issue n’est pas du côté de l’austérité et de la croissance mais plutôt d’une rupture avec le productivisme, l’extractivisme, la foi béate dans la techno-science, l’autoritarisme, le capitalisme.
Nous devons changer nos modes de production et d’existence, car ils sont à l’origine de la situation actuelle, et l’effondrement des ressources pourrait nous conduire à la barbarie. Mais nous ne partons pas de rien, nous savons que des alternatives existent déjà à l’échelle mondiale, qu’il faut faire converger ; nous savons aussi que le rêve des 99 % n’est pas d’imiter les 1 % contrairement à ce que voudraient faire croire les dominants.
Nous devons changer nos modes de production et d’existence mais nous savons que demain devra être mieux qu’aujourd’hui tout en divisant immédiatement par trois nos émissions de CO2 et en préservant les écosystèmes. Nous ne croyons plus aux lendemains qui chantent parce que nous voulons chanter au présent. La planète est suffisamment riche pour permettre à dix milliards d’humains de vivre bien si nous en préservons la biodiversité et savons vivre en harmonie avec les autres espèces.
Nos combats d’aujourd’hui doivent nous rapprocher de la société de demain.
Si le réchauffement climatique n’est pas endigué drastiquement, cela va provoquer des sécheresses massives et des famines mondiales. Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin de prendre date en disant que la solution à moyen et long terme est du côté d’une société de la gratuité, émancipée de la contrainte du « toujours plus » de richesses économiques et de pouvoir sur les autres humains, les autres vivants et la planète.
Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin d’exiger, dès maintenant, la fin des Grands Projets Inutiles imposés (de l’aéroport NDDL à Europacity en passant par le Grand Prix de France de F1), une réduction drastique du temps de travail (travailler moins pour travailler tous mieux), la généralisation des communs et de la gratuité (des transports en commun, des cantines scolaires, des services culturels et funéraires), une réduction drastique des inégalités de revenus et de patrimoine, un élargissement de la démocratie pour aller vers plus d’autonomie et de responsabilisation des peuples.
Tout doit être repensé dans le cadre de la critique de la croissance car la décroissance que nous soutenons ce n’est pas faire la même chose en moins, ce n’est pas l’éloge du sacrifice, c’est déjà construire une écologie des revenus avec un minimum et un maximum décents et revenir à des taux de prélèvement sur la nature supportables, c’est offrir un avenir dans un monde qui n’en offre plus.
Nous, écologistes, altermondialistes, décroissants, objecteurs de croissance amoureux du bien-vivre, appelons à une démarche commune pour construire un projet de transition vers une société d’a-croissance, juste et démocratique. Nous devrons pour cela dire notre volonté de nous rapprocher, afin de créer un mouvement d’idées riche de sa diversité, de mettre en réseau nos compétences et alternatives, de prendre des initiatives, d’initier des résistances, et de préparer des convergences avec tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la barbarie qui vient.
Le collectif de décroissant-e-s à l’initiative de l’appel
Paul Ariès, Vincent Bruyère, Thierry Brugvin, Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Jean-Luc Pasquinet, Anne-Isabelle Veillot, Christophe Ondet, Michel Simonin, Christian Sunt
Téléchargez le PDF de la Charte
POUR ALLER PLUS LOIN…
Thomas Schauder est professeur de philosophie. Il a enseigné en classe de terminale en Alsace et en Haute-Normandie. Il travaille actuellement à l’Institut universitaire européen Rachi, à Troyes (Aube). Il est aussi chroniqueur pour le site Pythagore et Aristoxène sont sur un bateau.
Chronique Phil’d’actu. A l’occasion de la Conférence de Bonn sur le climat (COP 23), quinze mille scientifiques ont publié le 13 novembre dans la revue BioScience un message d’alerte : nous allons droit dans le mur et à toute vitesse. Bientôt, nous aurons non seulement détruit la biodiversité, mais nous aurons si bien empoisonné les océans, pollué l’eau douce, appauvri les sols et réchauffé l’atmosphère que nous aurons rendu la planète inhabitable. Outre les grandes catastrophes climatiques (montée des eaux, tempêtes, etc.), la famine s’installera, de grands mouvements de migration perturberont les équilibres géopolitiques, des guerres éclateront pour le contrôle des maigres ressources restantes… Et on ne pourra pas dire qu’on ne nous avait pas prévenus !
Mais c’est bien là le problème : nous le savons. J’appartiens à une génération biberonnée à la prévention sur le climat. Les termes « couche d’ozone », « recyclage », « tri des déchets » faisaient parti du fond sonore, déjà dans les années 1990. Nous regardions C’est pas sorcier et Ushuaïa à la télévision et même en cours de SVT. Nous avons vu un nombre incalculable de documentaires et de fictions qui cherchaient à nous alerter, y compris des films grand public comme Wall-E (2008) ou Interstellar (2014). J’ai vu dans mon entourage progresser des messages de décroissance et des pratiques comme le véganisme ou le zéro déchet.
Chez les lycéens, cette sensibilité existe également, quel que soit le milieu social. Quand j’aborde en cours le chapitre intitulé « Le travail et la technique », je constate que mes élèves sont souvent révoltés contre Descartes écrivant que la technique doit « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » et qu’ils haussent les épaules en lisant Hans Jonas :
« (…) C’est désormais à partir de nous que s’ouvrent les trouées et les brèches à travers lesquelles notre poison se répand sur le globe terrestre, transformant la nature tout entière en un cloaque pour l’homme.(…) Nous sommes devenus un plus grand danger pour la nature que celle-ci ne l’était autrefois pour nous.(…) C’est nous qui constituons le danger dont nous sommes actuellement cernés et contre lequel nous devons désormais lutter » (Une éthique pour la nature, 1987).
L’économie entière repose sur la consommation à outrance
Le message de Jonas est devenu évident, l’évidence même. Tellement évident qu’on se demande bien pourquoi il faudrait en parler. Car voilà le paradoxe : l’appel des quinze mille scientifiques ne nous a pas choqués. « Demain, il sera trop tard. » On sait. Ça fait plus de trente ans que demain il sera trop tard. Et rien ne change.
De nombreuses raisons s’opposent à ce changement qualifié de « nécessaire » : raisons économiques, politiques, mais aussi éthiques. Notre société s’est construite sur une certaine définition du bonheur et de la liberté et il n’est pas aisé de la remettre en question. Ainsi, cet appel nous demande de changer complètement notre manière de produire et de consommer, et plus généralement notre manière de vivre, en prônant, par exemple, le contrôle des naissances. Savoir qu’il faudrait le faire n’implique ni que tout le monde le puisse, ni que tout le monde le veuille. Comment faire valoir la modération dans une société dont l’économie entière repose sur la consommation à outrance ? Comment ceux qui se sont gavés jusqu’à présent peuvent-ils dire à ceux qui veulent accéder au buffet qu’ils n’en ont pas le droit ?
Cet appel soulève ainsi de nombreuses questions, notamment sur le rôle que les Etats doivent jouer. Car il serait bien illusoire de faire confiance à la capacité des agents à se modérer, en particulier les industries. Il faudrait renforcer la coercition et contrôler drastiquement la production et la consommation. Mais comment pourrions-nous, sans être taxés d’hypocrisie, à la fois dénoncer la coercition du « tout sécuritaire » et la réclamer au nom de l’éthique de la nature ?
Nous interroger sur nos vrais besoins
Pour beaucoup, l’espoir réside dans les initiatives locales et dans la croyance en « l’effet tache d’huile ». Mais il y a fort à parier que leurs effets resteront limités tant que des politiques ambitieuses de rénovation des infrastructures ne seront pas mises en place en faveur des énergies renouvelables, de la rénovation des logements, et j’en passe. C’est aussi du côté du gaspillage industriel qu’il faudrait se tourner, produire moins et produire mieux. Or on voit bien que les politiques publiques et industrielles ne vont pas dans ce sens.
Nous avons donc toutes les raisons de désespérer. Mais aussi toutes les raisons de nous mobiliser. D’abord en nous remettant nous-mêmes en question, en nous interrogeant sur nos vrais besoins et en résistant aux injonctions de la publicité. Car il est aussi malhonnête d’affirmer que « si on veut manger bio, on le peut » que de fermer les yeux sur le fait que certains sont prêts à s’endetter pour l’achat du nouvel iPhone. L’hypocrisie vient du fait que nous ne sommes pas mus uniquement par notre raison, mais par nos désirs et nos craintes.
Il conviendrait aujourd’hui, plus que jamais sans doute, de prendre conscience du fait que nous sommes tous à la fois victimes et complices des structures économiques qui ont fixé le degré de bien-être à la quantité de gaspillage. Cette « servitude volontaire », comme la qualifiait La Boétie au XVIe siècle, doit être combattue en nous-mêmes parce que ces structures ne changeront que si elles y sont contraintes. Et elles ne seront pas contraintes par les professionnels de la politique, car bien rares sont ceux qui annoncent vouloir combattre l’idéologie de la croissance. C’est donc à nous, les citoyens, d’exiger d’eux qu’ils le fassent. Mais, encore une fois, ce ne sera pas chose facile.
Désirer un meilleur avenir, c’est-à-dire une meilleure qualité de vie, voilà l’enjeu. Cela passera nécessairement par des sacrifices et il faut que ceux-ci soient consentis à tous les niveaux, y compris par les plus fortunés. Car ce sont eux qui coûtent le plus cher à la planète. L’enjeu n’est pas la sauvegarde des baleines ou des ours polaires, mais la survie du genre humain.
Un peu de lecture ?
— Etienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, Mille et une nuits, 1997.
— Hans Jonas, Le Principe responsabilité, Champs Flammarion, 2013.
LES RENCONTRES DU CAFÉ VERT
La Librairie TEMPS-LIVRES et LE CAFÉ VERT
ont le plaisir de vous inviter à une rencontre signature
Vendredi 24 novembre à 18h30
au CAFÉ VERT – 31, rue Danton – Le Pré-Saint-Gervais
Marc Huret Urbaniste, praticien du projet urbain et du projet de ville.
Ancien maire-adjoint en région parisienne. La ville française défigurée par le zoning.
Pour une nouvelle urbanité : un grand projet politique.
Voici notre contribution à la Semaine Européenne de Réduction des Déchets.
RÉDUIRE est en premier car c’est le plus important !
Consommer moins et mieux > préférer les produits frais, de saison et locaux, et favoriser le vrac / Éviter le jetable / Ralentir / S’interdire le gaspillage…
Bref, réduire notre empreinte écologique, il en va de l’avenir de notre Planète et de nos enfants…
À noter aussi l’événement organisé par Est-Ensemble :
Samedi 25 novembre, de 10h à 18h au Château de l’Étang à Bagnolet, Est Ensemble organise avec ses associations partenaires une journée d’ateliers pour toute la famille, pour apprendre à réduire ses déchets : initiation au réemploi, au compostage, lutte contre le gaspillage alimentaire, éco-consommation, disco-soupe…
Inscrivez-vous aux ateliers du village via ce lien :
http://bit.ly/le-village-des-ecosolutions-2017En France, la production d’ordures ménagères a doublé en 40 ans, et chaque habitant d’Est Ensemble rejette en moyenne environ 350 kg d’ordures ménagères par an. Afin d’aider les habitants à réduire leur production de déchets, Est Ensemble organise avec ses associations partenaires un village des éco-solutions : une journée d’ateliers gratuits et pour tous les âges, pour mettre sa poubelle au régime !
Au programme : cours de cuisine anti-gaspi, atelier de fabrication de produits cosmétiques et ménagers, atelier réemploi de matériaux : fabrication de jardinières, initiation aux bases de la couture, réparation d’objets par une imprimante 3D, recyclage de textiles, initiation au compostage, fabrication de soupes, jus et smoothies à partir de légumes invendus…
Cet évènement se déroule dans le cadre de la 9ème édition de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, qui a lieu du 18 au 26 novembre 2017, et dont l’objectif est de sensibiliser chacun à la nécessité de réduire ses déchets et de donner des clés pour agir au quotidien.
Pour toute question sur cet évènement : prevention.dechets@est-ensemble.fr
Samedi 25 novembre, de 10h à 18h,
au Château de l’Étang de Bagnolet,
17 Rue François Mitterrand.ACCÈS :
Bus 318 et 315 : arrêts Girardot et Rue de Pantin
Vélib : station Carnot Bagnolet
Métro ligne 11 : arrêt Mairie des Lilas (à 12 minutes à pieds)Possibilité de restauration sur place
Dérèglement climatique, pollutions, projets inutiles…
Manger sain & local, ralentir, relocaliser, recycler…
Projection du documentaire
le vendredi 8 décembre dès 20h15
au Ciné 104
suivi d’un échange avec les associations locales
(Pantin, Pré Saint-Gervais) et Terre de liens.
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