À l’invitation de l’association le Pré en Transition, le Paris Sans Voiture 2019 commencerason périple du Pré Saint-Gervais. Rendez-vous le dimanche 22 septembre à 11 h devant la Mairie du Pré Saint-Gervais. Vélos, patinettes, et tout engin roulant sans moteur-pollueur produit de votre imaginationseront les bienvenus.
Départ à 11h de la Mairie du Pré-Saint-Gervais en compagnie de Rob Hopkins !
Nous allons parcourir Paris en vélos customisés en vélovoitures, en tandems, vélo cargos et plein d’autres bolides 100% écolo et sans moteur ! Arrivée prévue à Quartier Libre vers 13h pour un grand pique-nique zéro-déchet !
MERCREDI 3 JUILLET à 19h30. SALLE DANTON, 9 rue Danton au Pré-Saint-Gervais (93)
Nous vous attendons nombreuses et nombreux ce mercredi pour une soirée de présentation du collectif Extinction Rebellion, en partenariat avec le Pré en Transition ! Dans un premier temps, nous exposerons ce que signifie l’extinction du vivant afin d’en comprendre les enjeux (biodiversité et climat notamment). Puis nous réfléchirons ensemble aux solutions concrètes pour lutter contre cette catastrophe écologique et humaine annoncée, à travers des actions de désobéissance civile non violentes.
LA LIBRAIRIE TEMPS LIVRES A LE PLAISIR DE RECEVOIR EN COLLABORATION AVEC LA PÊCHE MONNAIE LOCALE et LE PRÉ EN TRANSITION
Delphine Grinberg pour son livre
SAUVONS LES ARBRES !
Grande journée autour des arbres et de l’environnement à la librairie ce samedi ! Tout d’abord avec Delphine Grinberg, qui après des études d’Arts Appliqués, est venue aux sciences et à l’environnement avec la passion de faire partager aux jeunes le goût de la découverte. Delphine Grinberg dédicacera son livre et animera également un atelier pour les enfants : fabrication d’arrosoirs pour arroser les plantes sauvages de la rue, et jeu avec des craies géantes pour qu’ils les fassent parler !
SAUVONS LES ARBRES Delphine Grinberg, Éditions Rageot, 12,90 euros. Une histoire 100% écolo qui montre que l’on peut agir au quotidien ! En banlieue, Malou, 9 ans, Tulipe, Florimond, les jumeaux Florian et Floriane, Tito et le rat Neige veulent sauver le grand hêtre du terrain vague. Il abrite leurs fous rires et leurs secrets. Pas question qu’une tronçonneuse le mette à terre ! Pour lutter contre le promoteur, ils ont plein d’armes et des alliés… parfois inattendus ! Et pour prolonger le plaisir, “Terriens malins”, c’est aussi un site internet: http://terriensmalins.strikingly.com/
Enfin, pour information, Le Pré en Transition et La Pêche-Monnaie locale serons présents avec l’éco-roulotte afin de vous présenter la monnaie locale mais aussi parler d’arbres et de forêt urbaine avec la pétition « un poumon pour nos poumons ».
À Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Monsieur François de Rugy, Ministre de la Transition écologique et solidaire Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé Madame Sabine Rubin, Députée de la 9ème circonscription de Seine-Saint-Denis Madame Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France Monsieur Laurent Baron, Maire du Pré Saint-Gervais
UN POUMON POUR NOS POUMONS
Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens, Demandons solennellement à nos représentants de nous entendre et de mobiliser tous les moyens pour répondre à la nécessité et à l’urgence d’un poumon vert au Pré Saint-Gervais pour la santé de ses habitants, en particulier des plus jeunes. La pollution tue 6 600 personnes par an à Paris et sa plus proche banlieue. Deux fois plus que les accidents de la route dans toute la France. « Nous fabriquons des handicapés respiratoires à vie » titre Le Parisien.
Le Pré Saint-Gervais, en bordure du périphérique sur près de la moitié de son périmètre, est l’une des villes de France les plus polluées en particules fines et l’une des plus démunies d’Europe en espaces verts avec moins de 2 m2 par habitant quand l’OMS (1) en préconise au minimum 10 m2 , soit cinq fois plus.
De surcroît, la densité de notre ville, supérieure à celle de Paris avec l’équivalent de 25 000 habitants au km2 , a dépassé les limites du raisonnable.
L’urgence est à la création d’un authentique poumon vert, seule alternative sérieuse et efficace contre les effets mortifères de la pollution dont les plus démunis et leurs enfants sont les premières victimes (asthme, allergies, bronchiolite etc.). Ces derniers, faute de moyens, ne peuvent échapper à l’emprise urbaine bitumée et bétonnée.
Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,
Affirmons donc l’urgence absolue de créer un authentique espace de respiration au Pré Saint-Gervais.
C’est une question de santé publique.
Une forêt urbaine de 4 800 m2 sur l’espace bientôt libéré par les usines Busso, est la dernière chance d’infléchir radicalement le destin de notre ville pour la santé de ses habitants et la reconstitution de sa biodiversité.
Or, cette friche a été acquise par notre municipalité par un emprunt de 9 millions d’Euros auprès de l’EPFIF(2) . Un programme immobilier est prévu pour en assurer le remboursement via un promoteur acquéreur qui pourrait construire et vendre 110 logements dont 33 à un bailleur social.
Pourquoi construire davantage dans une ville hyper densifiée et qui peut s’enorgueillir d’un parc de logements sociaux de 48 %, supérieur à la moyenne du département de Seine Saint Denis ?
Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,
Affirmons que la plantation d’arbres sous forme de forêt urbaine est une solution d’avenir simple et réaliste.
Les arbres réduisent les polluants, comme la poussière, l’ozone, et les métaux lourds, mais aussi le bruit et permettent un effet d’îlot de fraicheur en période de canicule. Leur présence est associée à une meilleure santé physique et mentale de la population, moins de mortalité, moins d’anxiété, de dépression et de stress. Les forêts urbaines favorisent la cohésion sociale et font aussi baisser la violence en ville(3).
Les économies de santé publique générées par la proximité directe d’espaces boisés est estimée à environ 300 € par habitant et par an, soit pour une ville comme le Pré Saint-Gervais, près de 5 millions d’Euros en une seule année !
Par cette pétition, Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,
Demandons à nos représentants d’accorder leur confiance à des citoyens lucides et responsables en donnant à leur commune les moyens de réaliser cette forêt urbaine sur les 4 800 m2 de la friche Busso.
La forêt urbaine est un modèle de résistance simple, économique et réaliste face aux conséquences du dérèglement climatique.
La Collégiale
Copies : Monsieur Stéphane Troussel, Président du Conseil Général – Monsieur Gérard Cosme Président de la Communauté d’Agglomérations Est Ensemble
(1) Organisation Mondiale de la Santé
(2) Établissement Public Foncier de la région Ile de France
(3) Seeing Community for the Trees: The Links among Contact with Natural Environments, Community Cohesion, and Crime – Netta Weinstein et al. -BioScience (December 01, 2015) 65 (12): 1141-1153
La coopérative Electrons solaire 93 organise une réunion publique le mercredi 10 avril à 19h [reportée] Maison des Associations au Pré Saint-Gervais (salle 1)
Nous y ferons le point sur l’avancement du projet en général et sur le Pré en particulier.
Monsieur le Maire, Avant de vous remettre nos demandes sur le projet Busso (cf. ci-après), il nous importait de lever tout malentendu suite à la dernière concertation en vous précisant qui nous étions et ce qui nous anime. Comme vous, nous sommes très attachés aux valeurs de justice sociale, c’est au fond, ce qui fédère notre association marquée par la diversité des parcours de ses membres, la plupart enfants d’ouvriers, de paysans ou de petite et de classe moyenne. Certains ont connu des passages dans les « cités de transit », les bidonvilles ou les garnis dans les interstices des périphéries urbaines et de grands ensembles dégradés. Pour d’autres, c’est le passage de la campagne vers la ville avec toutes les blessures liées aux frottements des rencontres culturelles : culture de classe, culture avec d’autres venus d’ailleurs pour faire grandir nos territoires. Cette histoire est la force de notre département et de notre ville. C’est aussi celle de notre association. Forts de la riche expérience de leur relation au monde, tous les membres de notre association sont mobilisés dans le même souci du bien commun. Au Pré comme ailleurs. Aussi luttons-nous contre toutes les formes de stigmatisations et de représentations figeant les personnes dans des catégories totalisantes et réductrices qui abîment la qualité des relations humaines. Pour nous, il n’y a au Pré ni bobos, ni prolos, ni étrangers… il n’y a que des personnes porteuses d’une histoire singulière avec qui nous voulons échanger, partager, faire société et vivre tout simplement en préparant, ici et maintenant, dans la joie et la bonne humeur, l’avenir incertain qui s’annonce pour les générations qui nous succèderont. Le fondement des demandes que nous vous adressons dans notre courrier en pièce jointe, est le résultat d’une réflexion collective de toutes ces personnes portées par ces valeurs.
Très cordialement, La Collégiale PS Lettre envoyée en copie aux associations, personnes et représentants intéressés par le projet Cité-Busso
Courrier adressé au Maire
Le Pré Saint-Gervais, le 11 mars 2019.
Monsieur le Maire Lors de la dernière concertation sur l’avenir de l’espace Busso, l’association le Pré en Transition s’est mobilisée pour livrer au débat sa vision pour une Cité-Forêt. Sachez, que nous savons gré la Municipalité d’avoir préempté puis acquis cette parcelle afin de la protéger des pressions toujours plus fortes des promoteurs immobiliers. Nous saluons ce choix à sa juste valeur. Nous sommes surpris d’apprendre dans le dernier numéro de Prévoir que « le cahier des charges sera transmis à la fin du mois de mars aux opérateurs-trices et architectes qui répondent au concours » alors que cette date était annoncée en juin lors de la concertation du 12 février. Ce délai est trop court. L’importance du projet Busso est telle que la préparation de son cahier des charges nécessite et mérite d’avantage de temps de réflexion commune pour étudier toutes les solutions alternatives et trouver les solutions durables, innovantes et ambitieuses dont la Municipalité et les habitants pourront être fiers dans les années et décennies à venir. Toujours dans Prévoir, permettez-nous, Monsieur le Maire, de vous signaler deux contradictions lues dans l’article « Busso : Retour sur la seconde réunion publique ». On y lit : « Si la question environnementale est primordiale pour la municipalité, elle doit faire face à une autre urgence, sociale cette fois : il y a actuellement près de 1 500 dossiers de demandeurs.euses de logements à loyers modérés au Pré St Gervais ». Les contradictions : 1. elle hiérarchise justice sociale et justice environnementale 2. avec 30 % de logements sociaux sur 110 prévus, la municipalité ne répondrait qu’à 2,2 % des demandes qui lui sont faites. Les 77 autres logements resteront donc soumis au marché immobilier privé ! Hors son aspect de rentabilité économique, le projet de la ville ne prend pas suffisamment la mesure des enjeux de santé publique, d’inégalités sociales et environnementales intrinsèquement liées. Celles-ci, dépendent certes moins de la municipalité que du modèle économique productiviste, principale cause des inégalités et des conséquences du dérèglement climatique menaçant pour la première fois de leur histoire la vie des hommes sur terre. Les pics de température et de pollution aux particules fines de ces dernières semaines confirment l’urgence sanitaire et nous renvoient à notre responsabilité de repenser la vie et son avenir en ville. Même si, plus que d’autres dans le département, notre municipalité peut s’honorer d’un parc de logements sociaux supérieurs à la moyenne (+ 44 %), les loyers des derniers programmes PLS restent de toute façon inaccessibles aux plus démunis. Ce sont eux, vous le savez, qui sont les premiers touchés par la pollution et les problèmes de santé qui y sont liés (asthme, allergies, bronchiolite etc.). Sans capacité financière ils ne peuvent échapper à l’emprise urbaine bitumée et bétonnée et vivent souvent à l’étroit avec des enfants et des adolescents à faire grandir. La municipalité ne peut faire l’économie d’une réflexion tenant compte des besoins vitaux de tous ses habitants, à court et à long terme. La Cité-Forêt a vocation à y répondre, en prenant évidemment en compte sa faisabilité économique. La sanctuarisation de terres à l’origine du parc Georges Valbon, a été un exemple inspirant pour notre projet. Incontestable réussite, cette décision politique volontariste et ambitieuse a permis à des générations d’ouvriers et de populations très modestes de La Courneuve, Stains, St Denis… de changer d’air et de vivre des moments de détente et de vacances en famille rien qu’en traversant la rue. Visionnaires il y a 50 ans, ils l’ont décidé et ils ont réussi. Pourquoi pas nous aujourd’hui ? Comme vous le notez dans l’édito de la bien nommée revue Prévoir « La transition écologique (…) est d’abord une vision politique ». Les graves mutations climatologiques ont commencé. L’espace libéré par les usines Busso est la dernière chance pour tous les habitants du Pré de transformer radicalement leur ville, l’une des plus denses et les moins végétalisées en Europe. Ainsi, Monsieur le Maire, la Cité-Forêt, n’est pas une utopie, mais la seule réponse réaliste. Toutes les études scientifiques le confirment, justice sociale et justice écologique vont de pair. Insuffisamment débattus ni approfondis, ces sujets risquent de ne pas être pris à leur juste mesure dans le cahier des charges remis aux candidats. Aussi, Monsieur le Maire, nous vous sollicitons solennellement pour vous demander : 1. Le report de la date de transmission du cahier des charges 2. L’organisation d’une réunion publique ouverte au débat précédée d’une communication aux habitants du projet de cahier des charges du concours pour la parcelle Busso 3. La reprise de la rédaction du cahier des charges prenant en compte la faisabilité des divers scénarios imaginés par les habitants lors des concertations 4. L’inscription dans la prochaine version du PLU de la majorité du terrain Busso en tant qu’espace public végétalisé en pleine terre 5. L’étude de pistes de financement alternatif : subventions (Idf,EU …), prêts publics à très long terme, crédit carbone, mécénat, etc. voire une participation financière de la ville. Nous vous remercions du temps et de l’attention accordée à la lecture de nos demandes pour lesquelles nous attendons une réponse, et vous prions de croire, Monsieur le Maire, en nos respectueuses salutations citoyennes.
La Collégiale
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIQUE
NOTE
Au-delà de l’aspect purement esthétique, la présence d’arbres en ville remplit
bien d’autres fonctions :
Lutte
contre le réchauffement climatique : les arbres en ville sont des puits de carbone, c’est-à-dire un
réservoir de CO2, un gaz capté dans notre atmosphère et qui est à l’origine de
l’effet de serre. Ainsi piégé dans les végétaux, la diminution du taux de CO2
dans l’air influence le micro climat urbain.
Fixation
des particules fines : les
arbres sont en capacité d’absorber une partie des gaz polluants et particules
en suspension provenant notamment des pots d’échappement des véhicules,
composants particulièrement nocifs pour la santé des habitants des villes.
Les arbres sont un garde-manger
et un gîte naturelpour de nombreuses espèces
(oiseaux, insectes, rongeurs) qui ont pour beaucoup d’entre elles désertées les
grandes villes et qui peinent à repeupler nos rues.
Rôle de climatiseur en diminuant l’été la formation
d’îlots de chaleurs urbains et en jouant le rôle de paravent contre les vents
froids en hiver. A ce propos, une équipe scientifique canadienne de Vancouver a
publié en 2017 une étude venant appuyer ces affirmations et
dans laquelle les chercheurs aboutissent à la conclusion suivante : les arbres
peuvent diminuer de 15% les dépenses d’énergie liées à la climatisation en été
et de 10% les dépenses d’énergie liées au chauffage l’hiver.
Enfin,
et non des moindre, la science à mis en évidence ces dernières années que la
présence d’espaces verts en ville est un facteur de baisse du taux de criminalité.
Le Dr. Netta Weinstein, chercheuse anglaise, met clairement en évidence
l’incidence positive de la nature en ville sur la cohésion sociale et le
bien-être des habitants et estime à 4% la réduction de la criminalité dans les
villes où parcs et jardins sont aménagés
• pour faire moins de déchets
• parce que le plastique pollue (production/utilisation/déchet)
• pour donner une seconde vie à vos vêtements ou bouts de tissu
• parce que c’est pratique, et plus joli !
Le Pré-Saint-Gervais en Transition.
Nous sommes une Association gervaisienne liée au Mouvement des Villes et Territoires en Transition répondant au défi du dérèglement climatique dans un contexte de dépendance aux énergies fossiles.
Membre du Réseau Transition France
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