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Sur la Transition

Barricade

Des articles sur la Transition publiés sur le site belge Barricade – Culture d’alternatives

ALORS, ÇA VIENT ? POURQUOI LA TRANSITION SE FAIT ATTENDRE
PAR PABLO SERVIGNE & RAPHAËL STEVENS – 2014

La Transition vers un monde soutenable, on la souhaite, on la rêve… et on l’attend toujours ! Mais qu’est-ce qui bloque ? Loin des théories du grand complot ou du mythe des politiciens incompétents et corrompus, cette inertie pourrait être expliquée en grande partie par le phénomène de « lock-in », lorsqu’un système technique dominant tend naturellement à verrouiller l’émergence d’alternatives.

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L’ÉVOLUTION DES INITIATIVES DE TRANSITION (2) – LEUR RAPPORT AU TERRITOIRE
PAR CHRISTIAN JONET – 2014

Dans des dizaines de pays et des milliers de localités, les initiatives de Transition transforment radicalement notre rapport à l’alimentation, à l’énergie, au logement et à la mobilité, dans un monde en profonde mutation. Conçues pour être développées à l’échelle locale, ces initiatives sont parvenues en quelques années à se propager de manière virale, mais elles peinent encore à s’implanter durablement dans les villes, et à impulser une véritable dynamique de transformation sociale. La Transition implique en fait une telle somme de changements, et de telle nature, qu’elle peut difficilement s’envisager à l’échelle locale uniquement. D’autres méthodes de gestion de la Transition parviennent à obtenir des résultats significatifs, en faisant le choix de territoires d’action plus étendus. Et si l’avenir de la Transition était dans l’hybridation des méthodes et l’expérimentation de nouveaux territoires d’intervention ?

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L’ÉVOLUTION DES INITIATIVES DE TRANSITION (1) – DES AMBITIONS ÉCONOMIQUES ET ENTREPRENEURIALES PLUS AFFIRMÉES
PAR CHRISTIAN JONET – 2013

L’année 2013 a vu le lancement de l’ambitieux projet Ceinture aliment-terre liégeoise, qui associe l’initiative de Transition locale à des dynamiques qui relèvent du développement territorial et de l’entrepreneuriat social. Par les liens que nous entretenons avec le réseau de la Transition (le Transition network), et par nos lectures, nous constatons que ce type d’évolution ou d’hybridation du mouvement est une tendance de fond. La capacité d’auto-analyse de certaines initiatives de Transition et la prise en compte de leurs propres faiblesses semblent les avoir amenées à adopter une approche résolument plus « économique ». Avec pour finalité la mise sur pied, en réseau, de dynamiques de développement territorial bas carbone impulsées par les populations locales.

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LES MONNAIES LOCALES COMME OUTIL DE RÉSILIENCE TERRITORIALE
PAR CAMILLE MEYER – 2012

Pour répondre aux défis majeurs auxquels nos sociétés sont confrontées, certains groupes sociaux et économiques ont décidé de créer leur propre monnaie. Loin d’une conception traditionnelle de la monnaie basée sur les principes de souveraineté (Etat) ou de lucre (banques), les monnaies dites locales revêtent de multiples formes variant selon les collectifs qui les construisent et les objectifs qui leur sont assignés. Ainsi, elles peuvent servir à dynamiser un territoire, relocaliser une économie, renforcer les liens sociaux ou favoriser des innovations écologiques. Bref, ce sont des outils pour fabriquer de la résilience.

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RÉSILIENCE EN TEMPS DE CATASTROPHE
PAR RAPHAËL STEVENS & PABLO SERVIGNE – 2013

Ce qui nous fait peur dans l’idée d’une grande catastrophe, c’est la disparition de l’ordre social dans lequel nous vivons. Car une croyance extrêmement répandue veut que sans cet ordre qui prévaut avant le désastre, tout dégénère rapidement en chaos, panique, égoïsmes et guerre de tous contre tous. Nous montrons ici que cette croyance n’est pas fondée sur des faits, mais relève de trois mythes aujourd’hui bien identifiés par les sociologues et psychologues. Nous en tirons les conséquences pour le mouvement de la Transition.

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QUELLES ALLIANCES STRATÉGIQUES POUR LE MOUVEMENT DE LA TRANSITION ?
PAR ANTOINE LAGNEAU – 2013

Le mouvement des initiatives de Transition excelle là où d’autres calent : une action politique hyper-locale et la mise en action d’une frange de la population non-militante, voire « dépolitisée ». Il a réussi ce pari grâce à une vision très pragmatique et positive de l’avenir et surtout par l’évitement de toute conflictualité. Aujourd’hui, le mouvement semble avoir heurté quelques limites. Le temps des alliances serait- il venu ? Mais peut-il faire alliance avec (et donc inclure) des mouvements « militants » ? Cette question permet de renouveler les rapports de solidarité Nord-Sud, et d’analyser le phénomène des ZAD (Zones à Défendre).

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