Une forêt urbaine sur Busso est à notre portée, décidons-la ensemble. Notre mobilisation continue et se renforce. Face au mutisme de nos élus et pour freiner le processus de construction et de sur-densification au Pré, notre association a dû engagé un recours au Tribunal administratif à l’encontre du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville. Les forêts urbaines contribuent à préserver la santé. Au Pré Saint-Gervais, c’est une priorité. La défense de l’intérêt général face aux promoteurs passe par la justice et, nous sommes tous bénévoles…
Vous pouvez nous aider financièrement (5 €, 10 €…) pour participer aux frais de justice (avocat…).
La question vitale de la santé et vos soutiens pour l’implantation d’une forêt urbaine sur Busso nous ont conduit à former un recours gracieux à l’encontre de la délibération du 9 décembre 2019 du Conseil Municipal portant approbation de la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) et autorisant la construction de logements sur le site Busso. L’importance des espaces verts face au dérèglement climatique est désormais prise en compte dans les orientations réglementaires énoncées dans les objectifs du Schéma Directeur d’Île de France (SDRIF). « Une attention particulière sera portée à la transcription dans les documents d’urbanisme locaux des orientations réglementaires concernant les espaces verts et de loisirs, notamment celle visant à atteindre 10 m2 d’espaces verts publics par habitant dans les communes déficitaires. » (in Indicateurs clefs pour l’aménagement régional suivi des objectifs du SDRIF, Septembre 2017, P 56)
Merci au SDRIF : avec moins de 2 m2 d’espaces verts par habitant, la commune du Pré est plus que déficitaire comparée au 51 m2 en moyenne en France.
En complément de la pétition « un poumon pour nos poumons » et les manifestations , à poursuivre résolument, ce recours ouvre une nouvelle voie pour gagner notre méga poumon vert au cœur du Pré : la voie du juridique et de la loi. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés. En attendant, nous vous rappelons que nous sommes de simples citoyens bénévoles et nous avons besoin de vous. Aussi…
Retrouvons-nous pour une nouvelle manifestation samedi 29 février à 11 h (avenue Gabriel Péri, à l’entrée de Busso)
Pourquoi notre mobilisation pour une vraie forêt intégrale sur Busso est juste ?
« Plusieurs milliers de personnes meurent chaque année dans la région Ile de France du fait de la piètre qualité de l’air. Je n’aurai pas le cynismede faire une règle de trois pour estimer le nombre de personnes qui meurent pour cette raison au Pré Saint-Gervais »
(Rapport commissaire enquêteur, Plan Local d’Urbanisme, oct 2019, p 33/54),
Le commissaire enquêteur n’a pas mâché ses mots pour alerter le Maire sur la situation atmosphérique du Pré St Gervais.
La pollution aux particules fines dans l’air, à l’origine de graves maladies et de décès, peut être réduite de 50 % grâce aux arbres. Notre revendication pour une vraie forêt urbaine sur Busso n’est pas une fixation mais une réponse à cette urgence sanitaire. Elle est aussi écologique et sociale car ce sont les plus démunis qui en sont toujours les premières victimes.
Implanter une forêt nécessite une surface minimum de 5 000 m2, en dessous, cela s’appelle au mieux… un square (A Césaire ou S Allende). Busso et ses 5 000 m2 est le dernier espace de cette taille disponible. Il n’y en aura pas d’autre. Situé en cœur de ville, ses bienfaits profiteront aux 18.000 habitants, sans distinction. Au présent et sur plusieurs générations après nous. Le Maire (et deux ou trois adjoints) a fait le choix de la marchandisation de cet espace public et d’une densification toujours plus forte de notre ville, aux dépens de la santé de ses habitants et au bénéfice de l’aménageur Cogedim et de ses actionnaires.(1)
Sa décision de vendre à un promoteur privé, sans prise en compte de la pétition pour une vraie forêt, repose sur trois « concertations » sur la validité desquelles s’est interrogé le commissaire enquêteur :
« On peut également s’interroger sur l’obligation de concertation préalable. (…) on trouve une assistance de 62 personnes au maximum quand une pétition recueille 3 500 signatures » (p 36/54)
Sans doute le Maire souhaite-t-il marquer de son empreinte son passage dans la ville, mais le dérèglement climatique désormais fait loi : augmentation inexorable des températures d’année en année, multiplication des canicules et aggravation d’une pollution atmosphérique permanente, devenue deuxième cause de mortalité évitable en France.
Depuis les accords de Paris de la COP 21 pour réduire les gaz à effet de serre, ils n’ont fait qu’augmenter. La situation ne fait que s’aggraver !
La raison voudrait donc que dans la troisième ville la plus dense de France et l’une des plus polluées, on cesse de construire. Au point où nous en sommes, avec moins de 2 m2 d’espace vert par habitant, tout espace libéré devrait même être systématiquement sanctuarisé pour re-naturer la ville.
Ouvrez les yeux ! On construit partout, en Seine-St-Denis et au Pré St Gervais où pas moins de huit grands chantiers sont ouverts.
Ces choix de construction s’inscrivent dans une volonté de satisfaire la doctrine de densification des villes définie à l’échelle régionale où les organes de décision (état, régions, communes…) se sont enfermés dans une logique de constructions tout azimut s’appuyant sur des partenariats public/privé pour le plus grand bonheur des bétonneurs, des promoteurs et des aménageurs, à l’encontre de l’intérêt général des habitants. L’habileté de leurs communicants, dosant savamment le social à l’écologie, a tout pour séduire le plus récalcitrant des élus en quête de financements pour aménager ses espaces publics. La magie opère et les empêche de se tourner vers d’autres voies qui pourtant existent.
Face à cette réalité, seule la mobilisation citoyenne porte ses fruits. L’abandon du projet pharaonique d’Europacity sur des terres agricoles de Gonesse, l’arrêt d’une partie de la disparition de la forêt de Romainville en sont la preuve. Les luttes existent partout autour de nous : Montreuil, Paris, Rungis, Athis Mons… La vidéo des mobilisations partout en France gagne à être vue.
Nous avons l’intime conviction que tout n’est pas encore joué, loin de là. Vous avez le pouvoir de faire reculer ce projet, unissons-nous et c’est l’action citoyenne qui l’emportera.
MANIFESTONS Samedi 25 janvier de 11 h à 12 h 30
Amenez vos enfants et vos amis avec slogans, pancartes, tambours et trompettes…
Retrouvons-nous samedi 25 janvier à 11 h rue Gabriel Péri devant Busso. Marchons rue Colette Audry puis rue Danton jusqu’au Marché… Vers 12 h des boissons chaudes seront servies et les débats ouverts !
NOTE [1] dont ABP le fonds de pension qui gère les retraites des fonctionnaires néerlandais et dispose de 239 milliards d’euros
Seeing Community for the Trees: The Links among Contact with Natural Environments, Community Cohesion, and Crime – Netta Weinstein et al. -BioScience (December 01, 2015) 65 (12): 1141-1153
« 55 % de risques en plus de développer un trouble psychiatrique pour les enfants ayant eu très peu de contacts avec des espaces verts ». Ce résumé d’une étude portant sur 900 000 personnes est mentionné par la revue Cerveau & Psycho (No 116, déc 2019). Les résultats de l’étude sont publiés par PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America) vol.116 pp. 5188-5193: Pour lire l’intégralité de l’article: https://www.pnas.org/content/116/11/5188
Voici la lettre que l’association le Pré en Transition a envoyée à Laurent Baron, maire du Pré Saint-Gervais à propos de la friche Busso.
Le Pré Saint-Gervais, le 26 novembre 2019
Monsieur le Maire
Tout, désormais, oblige notre génération à penser autrement la vie des hommes, de la cité et de la nature.
Les épisodes successifs de canicule et de pics de pollution cette année ont été éprouvants pour les Gervaisien·nes. Et ce n’est qu’un début. Selon les climatologues, ces épisodes sont amenés à se multiplier. Le GIEC projette des températures maximales qui pourraient atteindre l’été des pics de 55 degrés dans le quart nord-est de la France d’ici à 2050[1].
Les projets des promoteurs pour l’aménagement du terrain libéré par les usines Busso, aussi séduisants soient-ils – esthétiques, verdoyants, conviviaux et même sympathiques – ne répondent pas aux vœux des habitants qui ont signé la pétition Un poumon pour nos poumons pour une forêt urbaine intégrale[2] au Pré Saint-Gervais. Ils savent que les forêts urbaines contribuent à l’amélioration de la qualité de vie et à la lutte contre le dérèglement climatique .
Ils ont raison, ils sont près de 3 000[4], il faut les entendre !
La forêt intégrale sur Busso pourra se réaliser, pourquoi pas, avec l’expertise des paysagistes de Coloco : implantation des bons arbres aux bons endroits en pleine terre, piétonisation et végétalisation de la rue Colette Audry, création d’une micro-ferme en permaculture, d’une maison associative conviviale et pédagogique en harmonie avec la forêt. Bien évidemment le cahier des charges pour la forêt intégrale restera à définir avec les habitants en concertations publiques.
Sa centralité désenclavera la rue Danton et reconnectera les quartiers entre eux. La qualité de la vie de tous les habitants, et non des quelques privilégiés des projets immobiliers, va vraiment changer, surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens de partir en week-ends ou en vacances.
Ne rééditons pas les erreurs des années passées ! Il est encore temps, Monsieur le Maire, de suspendre le projet immobilier afin d’épargner à la municipalité des frais inutiles et coûteux. La poursuite d’un urbanisme d’hyper densification menace l’environnement et la qualité de vie des habitants.
Ne construisez pas sur le site Busso. Une telle fuite en avant va à l’encontre de tous les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique, de la préservation de la biodiversité et de la santé des Gervaisien·nes. Les cancers liés à la pollution[5] , les problèmes respiratoires ne sont pas une vue de l’esprit et leurs traitements sont extrêmement coûteux pour la société.
Arrêtons aussi de compter sur la ville de Paris pour suppléer notre carence en espace verts. Avec ses 5,8 m2 par habitant, le retard de la capitale est considérable, très en dessous des 10 m2 définis par l’OMS[6] pour préserver la santé des habitants et, très, très en dessous de Londres 45 m2, de Bruxelles 59 m2 ou de Rome 321 m2.
Nous sommes… à 2 m2 au Pré Saint-Gervais. Le plus faible taux d’espace vert par habitant en Europe !
Cette hyper densification est contraire aux orientations votées dans le plan d’aménagement et de développement durable (PADD) et du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)[7]. Associée à la pollution aux particules fines du périphérique (365 jours par an) elle nous met en danger. Les problèmes de santé et de mortalité qui en découlent[8], font des Gervaisien·nes les victimes d’une injustice environnementale flagrante.
N’auront-ils pas droit eux aussi un jour à réparation[9-10] ?
Poursuivre dans cette voie serait dangereux pour la résilience de la ville, l’environnement, le cadre de vie et la santé des habitants.
Reste la question du financement de la forêt intégrale. Elle n’est pas insurmontable. Notre ville est l’une des moins endettée de France[11] et les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas (0 % !). Les aides et subventions pour pallier les conséquences environnementales sont de plus en plus nombreuses et diversifiées (l’État, la Région, le mécénat d’entreprises, les fondations, l’Europe… ou la participation citoyenne[12]).
Certes, la forêt urbaine intégrale Busso ne pourra à elle seule combler le déficit d’espaces vert de notre ville, mais la réaliser sera un acte fort dont on pourra tous être fiers, au présent et au regard des générations qui nous suivent.
Nous, membres bénévoles de l’association Le Pré en Transition, sans intention partisane, avons donc décidé de poursuivre notre mobilisation pour une forêt intégrale, forts de l’enthousiasme du nombre toujours plus grand de nos concitoyens.
Monsieur le Maire, Avant de vous remettre nos demandes sur le projet Busso (cf. ci-après), il nous importait de lever tout malentendu suite à la dernière concertation en vous précisant qui nous étions et ce qui nous anime. Comme vous, nous sommes très attachés aux valeurs de justice sociale, c’est au fond, ce qui fédère notre association marquée par la diversité des parcours de ses membres, la plupart enfants d’ouvriers, de paysans ou de petite et de classe moyenne. Certains ont connu des passages dans les « cités de transit », les bidonvilles ou les garnis dans les interstices des périphéries urbaines et de grands ensembles dégradés. Pour d’autres, c’est le passage de la campagne vers la ville avec toutes les blessures liées aux frottements des rencontres culturelles : culture de classe, culture avec d’autres venus d’ailleurs pour faire grandir nos territoires. Cette histoire est la force de notre département et de notre ville. C’est aussi celle de notre association. Forts de la riche expérience de leur relation au monde, tous les membres de notre association sont mobilisés dans le même souci du bien commun. Au Pré comme ailleurs. Aussi luttons-nous contre toutes les formes de stigmatisations et de représentations figeant les personnes dans des catégories totalisantes et réductrices qui abîment la qualité des relations humaines. Pour nous, il n’y a au Pré ni bobos, ni prolos, ni étrangers… il n’y a que des personnes porteuses d’une histoire singulière avec qui nous voulons échanger, partager, faire société et vivre tout simplement en préparant, ici et maintenant, dans la joie et la bonne humeur, l’avenir incertain qui s’annonce pour les générations qui nous succèderont. Le fondement des demandes que nous vous adressons dans notre courrier en pièce jointe, est le résultat d’une réflexion collective de toutes ces personnes portées par ces valeurs.
Très cordialement, La Collégiale PS Lettre envoyée en copie aux associations, personnes et représentants intéressés par le projet Cité-Busso
Courrier adressé au Maire
Le Pré Saint-Gervais, le 11 mars 2019.
Monsieur le Maire Lors de la dernière concertation sur l’avenir de l’espace Busso, l’association le Pré en Transition s’est mobilisée pour livrer au débat sa vision pour une Cité-Forêt. Sachez, que nous savons gré la Municipalité d’avoir préempté puis acquis cette parcelle afin de la protéger des pressions toujours plus fortes des promoteurs immobiliers. Nous saluons ce choix à sa juste valeur. Nous sommes surpris d’apprendre dans le dernier numéro de Prévoir que « le cahier des charges sera transmis à la fin du mois de mars aux opérateurs-trices et architectes qui répondent au concours » alors que cette date était annoncée en juin lors de la concertation du 12 février. Ce délai est trop court. L’importance du projet Busso est telle que la préparation de son cahier des charges nécessite et mérite d’avantage de temps de réflexion commune pour étudier toutes les solutions alternatives et trouver les solutions durables, innovantes et ambitieuses dont la Municipalité et les habitants pourront être fiers dans les années et décennies à venir. Toujours dans Prévoir, permettez-nous, Monsieur le Maire, de vous signaler deux contradictions lues dans l’article « Busso : Retour sur la seconde réunion publique ». On y lit : « Si la question environnementale est primordiale pour la municipalité, elle doit faire face à une autre urgence, sociale cette fois : il y a actuellement près de 1 500 dossiers de demandeurs.euses de logements à loyers modérés au Pré St Gervais ». Les contradictions : 1. elle hiérarchise justice sociale et justice environnementale 2. avec 30 % de logements sociaux sur 110 prévus, la municipalité ne répondrait qu’à 2,2 % des demandes qui lui sont faites. Les 77 autres logements resteront donc soumis au marché immobilier privé ! Hors son aspect de rentabilité économique, le projet de la ville ne prend pas suffisamment la mesure des enjeux de santé publique, d’inégalités sociales et environnementales intrinsèquement liées. Celles-ci, dépendent certes moins de la municipalité que du modèle économique productiviste, principale cause des inégalités et des conséquences du dérèglement climatique menaçant pour la première fois de leur histoire la vie des hommes sur terre. Les pics de température et de pollution aux particules fines de ces dernières semaines confirment l’urgence sanitaire et nous renvoient à notre responsabilité de repenser la vie et son avenir en ville. Même si, plus que d’autres dans le département, notre municipalité peut s’honorer d’un parc de logements sociaux supérieurs à la moyenne (+ 44 %), les loyers des derniers programmes PLS restent de toute façon inaccessibles aux plus démunis. Ce sont eux, vous le savez, qui sont les premiers touchés par la pollution et les problèmes de santé qui y sont liés (asthme, allergies, bronchiolite etc.). Sans capacité financière ils ne peuvent échapper à l’emprise urbaine bitumée et bétonnée et vivent souvent à l’étroit avec des enfants et des adolescents à faire grandir. La municipalité ne peut faire l’économie d’une réflexion tenant compte des besoins vitaux de tous ses habitants, à court et à long terme. La Cité-Forêt a vocation à y répondre, en prenant évidemment en compte sa faisabilité économique. La sanctuarisation de terres à l’origine du parc Georges Valbon, a été un exemple inspirant pour notre projet. Incontestable réussite, cette décision politique volontariste et ambitieuse a permis à des générations d’ouvriers et de populations très modestes de La Courneuve, Stains, St Denis… de changer d’air et de vivre des moments de détente et de vacances en famille rien qu’en traversant la rue. Visionnaires il y a 50 ans, ils l’ont décidé et ils ont réussi. Pourquoi pas nous aujourd’hui ? Comme vous le notez dans l’édito de la bien nommée revue Prévoir « La transition écologique (…) est d’abord une vision politique ». Les graves mutations climatologiques ont commencé. L’espace libéré par les usines Busso est la dernière chance pour tous les habitants du Pré de transformer radicalement leur ville, l’une des plus denses et les moins végétalisées en Europe. Ainsi, Monsieur le Maire, la Cité-Forêt, n’est pas une utopie, mais la seule réponse réaliste. Toutes les études scientifiques le confirment, justice sociale et justice écologique vont de pair. Insuffisamment débattus ni approfondis, ces sujets risquent de ne pas être pris à leur juste mesure dans le cahier des charges remis aux candidats. Aussi, Monsieur le Maire, nous vous sollicitons solennellement pour vous demander : 1. Le report de la date de transmission du cahier des charges 2. L’organisation d’une réunion publique ouverte au débat précédée d’une communication aux habitants du projet de cahier des charges du concours pour la parcelle Busso 3. La reprise de la rédaction du cahier des charges prenant en compte la faisabilité des divers scénarios imaginés par les habitants lors des concertations 4. L’inscription dans la prochaine version du PLU de la majorité du terrain Busso en tant qu’espace public végétalisé en pleine terre 5. L’étude de pistes de financement alternatif : subventions (Idf,EU …), prêts publics à très long terme, crédit carbone, mécénat, etc. voire une participation financière de la ville. Nous vous remercions du temps et de l’attention accordée à la lecture de nos demandes pour lesquelles nous attendons une réponse, et vous prions de croire, Monsieur le Maire, en nos respectueuses salutations citoyennes.
La Collégiale
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIQUE
NOTE
Au-delà de l’aspect purement esthétique, la présence d’arbres en ville remplit
bien d’autres fonctions :
Lutte
contre le réchauffement climatique : les arbres en ville sont des puits de carbone, c’est-à-dire un
réservoir de CO2, un gaz capté dans notre atmosphère et qui est à l’origine de
l’effet de serre. Ainsi piégé dans les végétaux, la diminution du taux de CO2
dans l’air influence le micro climat urbain.
Fixation
des particules fines : les
arbres sont en capacité d’absorber une partie des gaz polluants et particules
en suspension provenant notamment des pots d’échappement des véhicules,
composants particulièrement nocifs pour la santé des habitants des villes.
Les arbres sont un garde-manger
et un gîte naturelpour de nombreuses espèces
(oiseaux, insectes, rongeurs) qui ont pour beaucoup d’entre elles désertées les
grandes villes et qui peinent à repeupler nos rues.
Rôle de climatiseur en diminuant l’été la formation
d’îlots de chaleurs urbains et en jouant le rôle de paravent contre les vents
froids en hiver. A ce propos, une équipe scientifique canadienne de Vancouver a
publié en 2017 une étude venant appuyer ces affirmations et
dans laquelle les chercheurs aboutissent à la conclusion suivante : les arbres
peuvent diminuer de 15% les dépenses d’énergie liées à la climatisation en été
et de 10% les dépenses d’énergie liées au chauffage l’hiver.
Enfin,
et non des moindre, la science à mis en évidence ces dernières années que la
présence d’espaces verts en ville est un facteur de baisse du taux de criminalité.
Le Dr. Netta Weinstein, chercheuse anglaise, met clairement en évidence
l’incidence positive de la nature en ville sur la cohésion sociale et le
bien-être des habitants et estime à 4% la réduction de la criminalité dans les
villes où parcs et jardins sont aménagés
Un film de Rémy Burkel et Sylvie Deleule En collaboration avec Laure Noualhat
Glaces, chips, plats tout préparés… Impossible d’y résister. Obèses ou en bonne santé, ce n’est plus la question : nous sommes tous accros à l’alimentation industrialisée qui représente 80% de ce que nous ingurgitons. Rémy, un franco-américain, sillonne l’Europe et l’Amérique pour comprendre comment l’addiction alimentaire s’est généralisée. Auprès des scientifiques qui traquent l’addiction au sucre, des industriels qui jouent avec nos faiblesses, des juristes qui préparent la révolte citoyenne, mais aussi des chefs et des simples gourmands, Rémy mène une enquête sur notre prochaine désintox alimentaire.
Le Pré en Transition propose une soirée sur la malbouffe vs les potagers partagés, les AMAPS, le BIO et les bonnes habitudes.
Vendredi 25 novembre
19h 30 SALLE DANTON
Rue Danton au Pré Saint Gervais
Voici en résumé express les dix idées essentielles
développées dans « Quand nos cantines se rebellent »
I – MANGER BIO EN COLLECTIVITÉ : TOUT LE MONDE EN PARLE, TRÈS PEU LE FONT
Le bio en restauration collective, c’est 2,7% du marché alimentaire total en 2014. C’est très peu, on introduit les produits de qualité pour faire chic et la communication remplace les actions concrètes.
II – CHOISIR UN MODE DE RESTAURATION, C’EST POLITIQUE
Le premier levier de décision, c’est la décision publique. Les élus locaux disposent d’un vrai pouvoir pour faire changer les approches alimentaires. Encore faut-il le vouloir.
III – MANGER MIEUX SANS DÉPENSER PLUS, C’EST POSSIBLE
La présomption du surcoût du bio freine de nombreuses ardeurs dans une époque où les budgets sont contraints. On peut pourtant manger bio, local et juste pour pas si cher que cela. Exemples à l’appui.
IV- ET SI LES CANTINES DEVENAIENT DES RESTAURANTS EXEMPLAIRES ?
La réputation des cantines est connotée, il faut faire évoluer l’approche en s’intéressant à l’éducation à l’alimentation, aux bâtiments, aux salles, au temps du repas.
V – LA NOURRITURE NE TOMBE PAS DU CIEL
Ce n’est pas une nouveauté, l’industrie agroalimentaire organise à sa main le marché de l’alimentation. Mais il est possible de lui opposer un modèle de développement vertueux.
VI – S’APPROVISIONNER PRÈS DE CHEZ SOI SANS DÉGÂTS POUR LA PLANÈTE
Pas besoin d’aller très loin pour trouver des bons produits. À condition de rassembler les énergies et de s’adapter à un contexte réglementaire pas toujours facile.
VII – EN FINIR AVEC L’EXCÈS DE VIANDE DE MAUVAISE QUALITÉ
Et si on disait stop aux usines d’élevage géantes, aux abattoirs saturés et au repas systématique à base de viande ? Sans être végétarien, il faut manger moins de viande pour manger « mieux » de viande.
VIII – REDONNER SA PLACE À UNE CUISINE VIVANTE
Les cuisiniers doivent retrouver le goût de faire à manger en abandonnant les vieux réflexes d’une cuisine d’assemblage.
IX – LA SANTÉ PUBLIQUE PASSE AUSSI PAR L’ASSIETTE
Une agriculture et une alimentation qui font appel aux produits chimiques dégradent le niveau de santé générale et induit des coûts importants pour la société.
X – MANGER BIO ET AUTREMENT, C’EST PARIER SUR L’AVENIR
Renoncer au statu-quo, agiter des idées, fédérer les énergies : on est tous capable d’apporter notre pierre.
Ecocert a construit le référentiel “En Cuisine” autour de 4 domaines : le recours aux produits biologiques, la provenance des aliments, la qualité de la nutrition, et la gestion environnementale de l’établissement.
Le référentiel s’adresse aux restaurants des établissements d’enseignement : école, collège, lycée, université…
Pour s’adresser au plus grand nombre de professionnels de la restauration collective, nous avons privilégié des critères de bon sens, simples à comprendre et incitatifs.
Pour permettre à chacun de progresser à son rythme, ce nouveau cahier des charges propose 3 niveaux de labellisation.
La question de la relation entre Environnement et Santé est de plus en plus préoccupante en raison de l’augmentation régulière de maladies chroniques comme le cancer, le diabète, les atteintes de la reproduction, l’asthme, les allergies, les troubles mentaux et neurologiques… et de l’émergence de maladies nouvelles comme l’hypersensibilité chimique.
Certes l’alcool et le tabac sont en cause mais les données scientifiques montrent que pollutions, alimentation déséquilibrée, sédentarité, urbanisation ou autrement dit les facteurs environnementaux le sont également aussi.
Le Réseau Environnement Santévoudrait mettre les questions d’environnement et de santé au coeur des politiques publiques. Il mène des campagnes sur les grandes questions de santé et d’environnement. Il agit pour une meilleure prise en compte des données scientifiques validées et pour la mise en oeuvre du principe de précaution.
Ce réseau a aujourd’hui 4 grands projets : Perturbateurs Endocriniens (PE), Maladies Chroniques(MC), Maladies Emergentes et Risques émergents, Alimentation Environnement(AE).
Pour en savoir plus, nous avons invité un chercheur dans ce domaine, président du Réseau Environnement Santé, André Cicollela.
Bien sûr il parlera de ce qu’on connait un peu (comme les perturbateurs endocriniens : phtalates, parabènes, bisphénol A, pesticides) et nous le questionnerons.
Nous aimerions qu’on puisse ensemble réfléchir aux moyens d’action dont nous disposons au niveau de notre commune, de notre Territoire.
jeudi 11 Février
Terrasse de la Maison des Associations
3 place Anatole France
au Pré-Saint-Gervais
La réunion débutera à 20 h 30
Cette réunion aura deux buts :
D’une part, en savoir davantage, auprès d’un spécialiste engagé dans ce domaine.
D’autre part, commencer à voir si, dans notre ville ou avec des villes voisines, il serait possible d’identifier des leviers d’actions et de les mettre en œuvre au service de la santé de tous.
Notre environnement, c’est notre santé de André Cicolella et Françoise Bousson
Le Pré-Saint-Gervais en Transition.
Nous sommes une Association gervaisienne liée au Mouvement des Villes et Territoires en Transition répondant au défi du dérèglement climatique dans un contexte de dépendance aux énergies fossiles.
Membre du Réseau Transition France
Prochaines Réunions
2024
Réunion une fois par mois à la Maison des Associations
- jeudi 11 janvier
- vendredi 9 février
- vendredi 1er mars
- jeudi 4 avril
- vendredi 3 mai
- vendredi 7 juin Pendant les travaux de la Maison des Associations, contact 06 13 82 60 50 pour connaître le lieu
Adhésions 2024
JARDIN PARTAGE RUE PAUL DE KOCK
Le jardin Divers, un jardin pour apprendre le compostage, le paillage, la résilience, semer, échanger, soigner, se régaler….
Venez nous y rencontrer les samedi après-midi des semaines paires selon la météo. Partage, pédagogie, convivialité au programme. Permanences en mars :
samedi 6 avril 14h
samedi 20 avril 14h
Agenda partagé du Jardin divers
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