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Fête de la Transition au Pré !

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l’Association Le Pré en Transition
a le plaisir de vous convier à

LA FÊTE DE LA TRANSITION

le samedi 1er octobre de 10h à 17h

Place Anatole France / Square Edmond-Pépin

Au programme :

Buffet zéro déchets à prix libre, jeux pour enfants,
ferme en ville, animations, concerts…

et

TOMBOLA GRATUITE

avec 1 vélo à gagner et de nombreux lots

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Rejoignez le Groupe qui vous inspire…

GROUPES_transition

GROUPE MIEUX-VIVRE AU PRÉ

Manger sainement, créer du lien, travailler autrement, coopérer, réparer, ateliers éducatifs, convivialité…

GROUPE NATURE EN VILLE

Jardins et potagers partagés, îlots de verdure, biodiversité, arbres fruitiers en ville, agriculture urbaine, compostières de quartier…

GROUPE ESPACE PUBLIC

Déplacements doux, espace de travail partagé, une ville à 30 km/h, monnaie locale, lieu associatif, lutte contre la pollution, rues piétonnes…

 

8 days @ COP21

 

Nous sommes ravis de vous présenter notre nouveau film ‘8 jours @ COP21’.  Il saisit ces jours de décembre dernier pendant lesquels les négociations climatiques ont eu lieu à Paris, et les expériences de certains des Transitionneurs qui étaient présents.  Grâce à notre équipe de choc de traducteurs bénévoles du groupe de Transitionneurs parisiens, nous avons la possibilité de vous proposer le film avec les sous-titres à la fois en anglais et en français (pour cela, il vous suffit de cliquer sur “Settings”, puis “subtitles/CC” et ensuite vous pouvez choisir la langue que vous souhaitez). Nous espérons sincèrement que vous allez l’apprécier. 

8 jours @ COP21′ est le travail du réalisateur Emilio Mula, qui a consacré énormément de temps à faire ce beau film. Nous souhaitons utiliser ce film pour tester une nouvelle manière de permettre à des réalisateurs comme Emilio de continuer à faire de merveilleux films sur la Transition. Donc nous voudrions vous inviter à faire un don après l’avoir vu : donnez ce que vous pensez qu’il vaut pour vous.

Vous pouvez faire un don en cliquant ici, avec nos remerciements par avance de votre aide pour rendre ce film possible !

Source

Lettre au Maire

Courrier envoyé au Maire du Pré Saint-Gervais le 18 février 2016

Monsieur le Maire,

Un document sur le nouvel îlot Danton a été diffusé via les boîtes aux lettres de notre ville. Notre association Le Pré en Transition étant nommée dans ce courrier adressé aux Gervaisiens, nous nous permettons de vous rappeler notre position sur le projet de transformation de cet espace.

Nos remarques et propositions ont été communiquées et enregistrées le 5 novembre 2014 lors de l’enquête d’intérêt publique. Vous trouverez ci-joint copie du dossier qui vous a déjà été remis à cette période ainsi qu’à l’ensemble des élus et des associations de la commune.

Intitulé « De l’îlot Danton à la Place Danton » notre projet s’inscrit dans une perspective de changement radical en phase avec les nécessités vitales de demain : qualité de vie, santé, renforcement du lien social… à la hauteur des enjeux sociétaux et environnementaux propres au Pré St Gervais. Cette dimension n’a pas été prise en compte dans le projet initial.

Notre réflexion en vue de la création d’une nouvelle place publique fédérative, La Place Danton, s’est nourrie des conseils d’un cabinet d’architecture urbaniste paysagiste, Mélanie Drevet, spécialiste de la restructuration de quartiers. Avec une vision d’avenir, le projet rend place aux piétons et répond à la problématique actuelle du Pré avec l’aménagement d’un jardin public sur une portion de la rue Danton en vue d’agrandir significativement l’espace et de prolonger harmonieusement le jardin partagé en le préservant (voir plan).

La réorganisation d’un espace public induisant la limitation de la circulation d’une rue ou son détournement, est à considérer comme une opportunité propice à la gestion des résistances qui en découlent. La durée des travaux donne aux automobilistes, aux riverains et aux habitants le temps de s’adapter aux changements et de prendre les marques de nouvelles habitudes.

La mobilisation des moyens techniques, grues et blocs de chantier, placés sur une partie de la rue Danton et non dans le jardin, habituera les automobilistes à emprunter d’autres itinéraires pour rejoindre l’avenue Jean Jaurès, et accoutumera les habitants à une nouvelle perspective avec une Place Danton où ils pourront à juste titre profiter d’« un (véritable) espace de respiration au coeur du Pré St Gervais ».

Cette option qui préserve et respecte la biodiversité du jardin actuel, est aussi une façon de reconnaître la clairvoyance de ses bénévoles qui ont travaillé à la constitution de ce patrimoine, notre bien commun, ouvrant ainsi la voie à la transition au Pré St Gervais, en contribuant activement à la réduction d’émission de gaz à effet de serre.

«  (…) la qualité de l’air, les êtres vivants, la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation Cette souveraineté implique une responsabilité par rapport à la protection et à la gestion durable de ce patrimoine. » (Projet de loi biodiversité mars 2014, p. 10)

La COP 21 a définitivement ouvert la voie à une prise de conscience de tous sur la gravité des enjeux écologiques et environnementaux. Aussi pensons-nous, Monsieur le Maire, que le réaménagement de l’îlot Danton en Place Danton, est une occasion unique pour mettre en œuvre une politique novatrice, résiliente et exemplaire, contribuant à réduire les émissions de GES, la pollution et ses conséquences pour la santé de ses habitants, de renforcer le lien social et la dimension pédagogique entre l’homme et la nature.

La Collégiale de l’association Le Pré en Transition

À Ungersheim, manger local et payer en radis

Production de l’exploitation maraîchère bio de 8 hectares créée en 2012 par la municipalité d’Ungersheim (Haut-Rhin). Mairie d’Ungersheim

Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.

Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire, Jean-Claude Mensch.

Légumes bio et de saison

Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.

Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »

Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.

Lire la suite (Le Monde Planète)

L’Urgence de ralentir au Pré !

 

REGARDS SUR LA TRANSITION

*

Vous êtes invités à la projection du film

L’URGENCE DE RALENTIR

le vendredi 22 janvier à 19h30

Salle Danton

9 rue Danton – Pré Saint-Gervais

suivi d’un échange convivial
en présence du réalisateur

*

UrgenceRalentir

Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère

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Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère
de Giacomo D’Alisa, Federico Demaria et Giorgos Kallis

Le mot de « décroissance » émerge aujourd’hui comme un nouveau signifiant des discours économique et politique. Témoin, les prises de position de plus en plus nombreuses visant à le discréditer. Pour échapper à l’ignorance ou à la mauvaise foi qui tantôt l’assimilent à la stagnation actuelle des économies occidentales, tantôt le dénoncent comme un projet de « retour à la bougie » de quelques « écolo-réactionnaires », il était donc plus que temps de proposer au public un état des lieux détaillé de ce qu’il recouvre réellement.

Depuis sa première apparition, dans les années 1970, la notion s’est considérablement enrichie, au point de devenir un enjeu de réflexion pour tous ceux qui en appellent à une transformation sociale radicale. Cet ouvrage, composé d’une soixantaine d’articles de fond, en constitue la première synthèse thématique se proposant d’en définir les contours et d’en cerner les multiples sources intellectuelles. Il s’agit ici de souligner les grands axes des problématiques embrassées par la décroissance, de présenter les formes d’action qui s’y rattachent ou s’en revendiquent et, en laissant ouvert le débat interne sur un certain nombre de questions clés, d’exposer et de nourrir une discussion collective et internationale déjà bien engagée.

La diversité des entrées de ce dictionnaire encyclopédique montre que ce concept touche, certes, aux enjeux écologiques et environnementaux, mais qu’il est loin de s’y limiter. On y découvrira que la décroissance se donne pour tâche d’étudier en profondeur le poids des logiques économiques et industrielles sur les conditions d’existence sur la planète, et de réfléchir à d’autres formes d’organisation de la production et des échanges ; qu’elle instruit une critique en règle de nos choix de société et de leur rapport à ce qu’elle nomme la « vie bonne », tout en jetant les bases de contre-modèles possibles ; enfin, qu’elle s’intéresse à toutes les expériences collectives actuelles qui témoignent, un peu partout dans le monde, de l’existence de résistances créatrices et vivaces au dogme de la croissance.

Avec entre autres des contributions de Mauro Bonaiuti, Arturo Escobar, Marco Deriu, Tim Jackson…
L’ouvrage est déjà paru en Grande-Bretagne chez Routledge et en Espagne chez Icaria. Il paraîtra dans les mois prochains en Italie, au Brésil, en Allemagne, en Croatie…
Une source d’inspiration indispensable, pour élargir le débat à la veille de la COP21 qui aura lieu en décembre à Paris.

Quelques exemples de chapitres
Anti-utilitarisme – bioéconomie – critique du développement – justice environnementale – écologie politique – autonomie – marchandisation – biens communs – convivialité – numérique – dématérialisation – entropie – bonheur – PIB – dépolitisation –  effet rebond – pic pétrolier – simplicité – néoruraux – revenu de base et revenu maximum – monnaies  communautaires – coopératives – audit de la dette – désobéissance – éco-communautés – Indignés – partage du travail –  argent public – syndicats – care – jardinage urbain – buen vivir…

Ce qu’ils en pensent…
« Les investissements et la consommation augmentent mais le nombre de chômeurs se maintient ; les inégalités économiques et sociales augmentent, et chaque jour, de nouvelles espèces sont menacées d’extinction… Pourquoi la croissance, qui devrait être synonyme de progrès et de bien-être, a-t-elle des conséquences aussi indésirables ? La réponse se trouve dans ce livre. » Para todos la 2, rtve, 12 décembre 2014
« À un moment de l’histoire où les leaders politiques, économiques et intellectuels pensent que rien de fondamental ne peut désormais être mis en question, rien n’est plus important que le mouvement d’idées et d’actions que représente ce livre sur la décroissance. » David Graeber, London School of Economics
« Quel splendide vocabulaire ! Une sélection d’auteurs internationaux explore avec brio le champ émergent d’une économie qui fait ses adieux à l’obsession de la croissance. » Wolfgang Sachs, Directeur de l’Institut Wuppertal pour le climat, l’environnement et l’énergie à Berlin
« Cet ouvrage est indispensable à quiconque souhaite dépasser les simples mesures de réaménagement pour résoudre les problèmes écologiques et économiques les plus importants de notre temps. » Deepak Malghan, Professeur d’économie écologique à l’Institut indien du management à Bangalore

Ce livre est publié en partenariat avec l’Institut Momentum, laboratoire d’idées sur les issues de la société industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole.

Source

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