Catégorie : Climat (Page 1 of 2)

Un plan de résilience locale pour le Pré

Dans un contexte de réchauffement climatique (+5°C d’ici la fin du siècle), de chute de la biodiversité (6e grande extinction) et d’une forte dépendance aux énergies fossiles, et dans la perspective d’un effondrement généralisé de nos sociétés, les villes sont particulièrement vulnérables. Certaines grandes villes travaillent déjà à un plan de résilience pour anticiper, s’adapter et faire face aux chocs à venir. Aussi, proposons-nous la création d’un Plan de résilience locale pour la ville du Pré Saint-Gervais.

Pour initier cette démarche, nous avons travailler autour de 5 grandes thématiques :

  • COMPRENDRE : un cour public autour des conséquences du réchauffement climatique
  • CONNECTER (nature>ville) : la végétalisation en pleine-terre de trottoirs (favoriser la biodiversité, créer des îlots de fraicheur et favoriser le ruissellement des eaux de pluie)
  • NOURRIR : une implication de la ville dans le projet CARMA pour l’exploitation et le maintien des terres fertiles sur le triangle de Gonesse
  • RALENTIR : un plan-vélo sur la ville pour favoriser le recours à ce moyen de transport
  • RESPIRER : un jardin-forêt sur la parcelle Busso pour créer un poumon (lutte contre la pollution, îlot de fraicheur, biodiversité, gestion eaux de ruissellement…)
  • La ville du Pré face au dérèglement climatique & à la chute de la biodiversité

Document de travail produit par les membres de l’association à l’occasion d’une rencontre avec Gérard Cosme, le Maire du Pré Saint Gervais.

Télécharger le PDF

Sources :

Réchauffement climatique : +5°C si on ne fait rien

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

Manuel de transition: chapitre 1, pic pétrolier et changement climatique (partie 1/2)

Théories sur les risques d’effondrement de la civilisation industrielle

Carma Gonesse

Gonesse : « L’idée du projet Carma, c’est vraiment la terre et l’agriculture »

CARMA : un autre destin pour le Triangle de Gonesse

Le paysage au service de la biodiversité dans la ville durable
Pour une écologie urbaine soutenable

La biodiversité en ville dense

La ville-nature

Aménager la nature en ville

Journée de l’air au Pré

EXPOSITION QUALITÉ DE L’AIR
au Jardin de Jules

organisée par l’association 4bis
le 20 septembre 2017

Fête de la Transition
30/09/2017

INVITATION

FÊTE DE LA TRANSITION

samedi 30 septembre 2017
de 10h à 17h
Square Edmond-Pépin
au Pré Saint-Gervais

Buffet à prix libre, Tombola gratuite, jeux pour enfants, atelier bricolage, jardin, cuisine, vélo, concerts, monnaie locale, conférences et échanges…
Sous le signe de la BONNE HUMEUR !

Retrouvez de nombreuses associations présentes ce jour-là autour de grandes thématiques :

Manger sain et local > AMAP, cantine bio…

Recycler > Réduire, réutiliser, revaloriser, réparer, cuisiner anti-gaspi…

Ralentir > moins de Co2, vélo, zone piétonnes, s’amuser sans consommer

Cultiver la ville > ruches, jardins partagés, arbres comestibles, partager les savoirs…

Composter > réduire ses déchets, créer de l’humus…

Réfléchir  > conférences, débat, films

Relocaliser nos échanges > réduire notre empreinte sur la terre, monnaie locale, l’économie réelle contre la spéculation…

 

La nature : une solution au réchauffement climatique en Île-de-France

 

Un clip de 5min30 montrant que des solutions fondées sur la nature existent, en ville en particulier, pour nous adapter aux effets du changement climatique (inondations, tempêtes, érosion des sols, glissements de terrain…).

Auteur(s) : réalisé par Natureparif en association avec l’IFORE et l’AESN dans le cadre de la COP21

Description

Le changement climatique n’est qu’une facette des changements globaux puisque nous connaissons dans le même temps une érosion spectaculaire de la biodiversité, les deux phénomènes étant liés. Impactée par le changement climatique, la biodiversité change en retour et peut l’accélérer. Elle est aussi un réservoir de solutions puisque les écosystèmes en bon état de conservation contribuent à l’atténuation (captage et stockage du dioxyde de carbone atmosphérique) et à l’adaptation aux effets du changement climatique (risques naturels comme les inondations, les tempêtes, les glissements de terrain ou l’érosion des sols). Les possibilités en matière de solutions faisant appel à la biodiversité sont innombrables et variées !

 

Source : Biodiville

Appel à une insurrection climatique

Dans un appel, cent personnalités appellent à une insurrection climatique, dans l’esprit des mouvements sociaux qui ont mis fin aux crimes de l’esclavage, du totalitarisme, du colonialisme ou de l’apartheid. Il faut laisser les énergies fossiles dans le sol, ne plus les extraire et cessez de les subventionner afin de pouvoir continuer à vivre, « agir, penser, aimer, prendre soin, créer, produire, contempler et  lutter ».

Laissons les fossiles dans le sol pour en finir avec les crimes climatiques

Nous sommes à la croisée des chemins. Nous ne voulons pas nous retrouver contraint.e.s à survivre dans un monde devenu à peine vivable. Des îles du Pacifique Sud à la Louisiane, des Maldives au Sahel, du Groenland aux Alpes, la vie quotidienne de millions d’entre nous est déjà perturbée par les conséquences du changement climatique. Par l’acidification des océans, par la submersion des îles du Pacifique Sud, par le déracinement de réfugiés climatiques en Afrique et dans le sous-continent indien, par la recrudescence des tempêtes et ouragans, l’écocide en cours violente l’ensemble des êtres vivants, des écosystèmes et des sociétés, menaçant les droits des générations futures. Ces violences climatiques nous frappent inégalement : les communautés paysannes et indigènes, les pauvres du Sud comme du Nord sont les plus affectés par les conséquences du dérèglement climatique.

Nous ne nous faisons pas d’illusions. Depuis plus de vingt ans, les gouvernements négocient mais les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé et le climat poursuit sa dérive. Alors que les constats de la communauté scientifique se font plus alarmants, les forces de blocage et de paralysie l’emportent.

Ce n’est pas une surprise. Des décennies de libéralisation commerciale et financière ont affaibli la capacité des Etats à faire face à la crise climatique. Partout, des forces puissantes — entreprises du secteur fossile, multinationales de l’agro-business, institutions financières, économistes dogmatiques, climatosceptiques et climatonégationnistes, décideurs politiques prisonniers de ces lobbies — font barrage et promeuvent de fausses solutions. 90 entreprises sont à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. De véritables réponses au changement climatique nuiraient à leurs intérêts et à leur pouvoir, remettraient en cause l’idéologie du libre-échange, et menaceraient les structures et les subventions qui les soutiennent.

Nous savons que les multinationales et les gouvernements n’abandonneront pas aisément les profits qu’ils tirent de l’extraction des réserves de charbon, de gaz et de pétrole ou de l’agriculture industrielle globalisée gourmande en énergie fossile. Pour continuer à agir, penser, aimer, prendre soin, créer, produire, contempler, lutter, nous devons donc les y contraindre. Pour nous épanouir en tant que sociétés, individus et citoyen.ne.s nous devons tout.e.s agir pour tout changer. Notre humanité commune et la Terre le demandent.

Nous gardons confiance en notre capacité à stopper les crimes climatiques. Par le passé, des femmes et des hommes déterminé.e.s ont mis fin aux crimes de l’esclavage, du totalitarisme, du colonialisme ou de l’apartheid. Elles et ils ont fait le choix de combattre pour la justice et l’égalité et savaient que personne ne se battrait à leur place. Le changement climatique est un enjeu comparable et nous préparons une insurrection similaire.

Nous travaillons à tout changer. Nous pouvons ouvrir les chemins vers un futur vivable. Notre pouvoir d’agir est souvent plus important que nous ne l’imaginons.. A travers le monde, nous luttons contre les véritables moteurs de la crise climatique, défendons les territoires, réduisons les émissions, organisons la résilience, développons l’autonomie alimentaire par l’agro-écologie paysanne, etc.

A l’approche de la conférence de l’ONU sur le climat à Paris-Le Bourget, nous affirmons notre détermination à laisser les énergies fossiles dans le sol. C’est la seule issue.

Concrètement, les gouvernements doivent mettre un terme aux subventions qu’ils versent à l’industrie fossile, et geler leur extraction en renonçant à exploiter 80% de toutes les réserves de combustibles fossiles.

Nous savons que cela implique un changement historique majeur. Nous n’attendrons pas que les Etats agissent. L’esclavage et l’apartheid n’ont pas disparu parce que des Etats ont décidé de les abolir, mais par des mobilisations massives qui ne leur ont pas laissé le choix.

L’issue est incertaine. Nous avons toutefois une occasion unique de renouveler la démocratie, de démanteler le pouvoir hégémonique des multinationales et de transformer radicalement nos modes de production et de consommation. Tourner la page des fossiles est une étape décisive vers la société juste et soutenable dont nous avons besoin.

Nous ne gâcherons pas cette chance, à Paris comme ailleurs, aujourd’hui comme demain.

 

Pour signer l’appel.

Source

Comment tout peut s’effondrer

Une conférence à la Maison des Métallos.

Source

Un entretien (Médiapart)

Pour aller plus loin : entretien avec Pablo Servigne (Reporterre)

 

Influences climatiques
des îlots urbains

Voici une carte représentant la morphologie des îlots urbains du Pré-Saint-Gervais.

Ilots-urbains_Pre_St_Gervais

Consulter la carte

Sensibilité-ilot

En zoomant, on peut découvrir de façon précise la sensibilité de chaque îlot à la chaleur.

La végétalisation comme remède aux îlots de chaleur urbains.

schema_Les_fonctions_des_espaces_ouverts_urbains

 

Plus d’infos : Notes rapides de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme

Les stratégies de végétalisation pour aider la ville à faire face à la canicule

La vulnérabilité de la ville à la chaleur par l’approche Zones climatiques locales

 

la météo en 2050

Bulletin météo prospectif lancé à l’occasion de la COP20 à Lima. Toujours d’actualité !

Source

Pourquoi la COP21 ?

Intro_Infographie

La science a parlé : le climat s’est déréglé à cause de l’activité humaine. Ce dérèglement a un impact sur la planète et sur les hommes. Nous pouvons agir, nous devons le faire maintenant. Grâce à l’infographie produite par UNRIC ci-dessous, vous comprendrez mieux pourquoi et comment nous devons agir et l’importance de la 21ème conférence des Nations Unies sur le climat, qui se tiendra à Paris fin 2015 sous l’égide de la CCNUCC.

Continue reading

Des jardins pour le climat !

Si le XXIe siècle ne devait retenir qu’un seul défi, ce serait celui de la survie de la biosphère face au changement climatique.

L’Unep, les entreprises du paysage, avec l’ensemble des acteurs français du paysage, réunis au sein de l’Observatoire des Villes Vertes, souhaitent interpeller les élus et décideurs publics aux niveaux local, national et international, sur le potentiel largement sous-estimé du végétal et des jardins pour adapter l’humanité aux nouvelles conditions climatiques.

A l’heure où plus de la moitié de la population mondiale est constituée de citadins, les espaces de nature en ville ont un rôle déterminant à jouer pour atténuer les effets du réchauffement planétaire ! En l’intégrant de façon systématique dans les aménagements urbains, le végétal est à même d’apporter des solutions concrètes aux principaux enjeux climatiques.

 

A l’échéance 2060-2100, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) prévoit une augmentation moyenne de la température terrestre de 4°C. De quoi multiplier les épisodes caniculaires dans la plupart des villes du globe…

Parcs, promenades plantées, murs et toitures végétales : les végétaux jouent le rôle de « climatiseurs urbains ». Généralisons-les pour abaisser la température et recréer des « îlots de fraîcheur » en ville !

Le réchauffement climatique a doublé les risques d’épisodes de pluies extrêmes à la fin du XXe siècle. Or l’étalement urbain a pour effet d’imperméabiliser les sols, ce qui empêche l’eau de ruisseler et favorise les inondations.

Les végétaux contribuent au cycle naturel de l’eau. Créons des aménagements paysagers en ville pour éviter l’érosion et accroître les surfaces de sol « perméables ». Développons des bassins de rétention qui limiteront les risques d’inondations !

Les émissions de gaz à effet de serre explosent. L’humanité a rejeté 40 milliards de tonnes de CO2 en 2013*, alors que la biosphère ne peut en absorber que 10… Le phénomène est particulièrement concentré en ville, où le trafic et les activités humaines tendent à multiplier les rejets de particules, créant des “pics de pollution”.

Les arbres ont la capacité de piéger les gaz à effet de serre : 1 m3 de bois peut stocker 1 tonne de CO2. Dans le même temps, ils filtrent les particules polluantes. Pour améliorer la qualité de l’air, suivons l’exemple des villes pionnières qui ont adopté le réflexe « 1 habitant = 1 arbre » !

22 000 espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans le monde, en grande partie à cause du dérèglement climatique**. La France figure parmi les 10 pays qui en hébergent le plus grand nombre. Or les parcs et même les sols des jardins et espaces verts sont des réservoirs de biodiversité qui constituent un refuge pour la faune et la flore.

L’espace urbain ne doit pas être un obstacle à la mobilité des espèces : déployons de nouvelles trames vertes et bleues, gérées sans pesticides, pour maintenir une faune et une flore riches en ville et créer des continuités écologiques !

Les entreprises, collectivités et ménages français produisent chaque année 10 millions de tonnes de déchets végétaux***. Ces résidus de tontes ou d’élagages pourraient être compostés pour produire de l’engrais, réutilisés en paillages… ou revalorisés pour produire de l’énergie sous forme de biomasse.

Privilégions les circuits-courts et revalorisons les déchets verts à l’échelle locale !

 

L’investissement en faveur des espaces verts ne représente qu’1 % du budget des villes Françaises en moyenne****. Comment nos cités comptent-elles répondre à l’enjeu climatique dans ces conditions ?

La communauté internationale va se réunir en décembre à Paris, pour la COP21 : le sommet climatique, où des objectifs planétaires vont être fixés afin de limiter le réchauffement à 2°C, et tenter d’en atténuer les effets.

Mesdames et messieurs les représentant(e)s de la Terre, n’oubliez pas le rôle essentiel du végétal en zones urbaines, dans l’agenda des solutions climat !

 Mesdames et messieurs les élu(e)s de France, aidez-nous à préserver les villes des effets du réchauffement climatique grâce aux jardins et espaces verts !

 Végétalisons nos villes, nos toits, nos murs, nos espaces oubliés. Réintroduisons de la biodiversité en ville en limitant l’utilisation des pesticides. Plantons un arbre par habitant.

 En un mot : donnons corps à la « ville végétale » de demain, bioclimatique et durable !

 

Catherine Muller, Présidente de l’Unep – les entreprises du paysage

Emmanuel Mony, Président de l’ELCA – European Landscape Contractors

Jean-Pierre Guéneau, Président d’Hortis – les responsables d’Espaces Nature en Ville

Patricia Savin, Présidente de l’Association Orée – Entreprises, Territoires et Environnement

Christophe Béchu, Président de Plante et Cité, Maire d’Angers et Sénateur de Maine-et-Loire

François Demazières, député-maire de Versailles, Président dugroupe jardin, horticulture et paysage de l’Assemblée Nationale

Pour soutenir l’action de l’Unep – les entreprises du paysage – en faveur des jardins et espaces verts en ville et l’Observatoire des Villes Vertes, signez la pétition et faites la connaître autour de vous !

#JardinspourleClimat

 

*Source : Global Carbon Project
**Source : Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
***Source : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
****Source : Palmarès Unep des villes vertes de France, 2014

 

Pour signer la pétition.

« Older posts