Malgré tous nos efforts et réunions pour négocier la survie du jardin depuis 3 ans, la décision finale de la Municipalité est tombée comme un couperet le lundi 16 novembre :
le 31 mars 2016,
le jardin sera fermé jusqu’en 2018
et remplacé par un chantier.
Nous vous proposons une
réunion publique le jeudi 17 décembre à 20h
à la Terrasse
de la Maison des Associations Gervaisiennes
place Anatole France
Un message de l’association “Ecologie au Pré pour tous”
« Ecologie au Pré pour tous » accueille à nouveau le Repair-Caféde Pantin
Samedi 12 décembre de 14h30 à 18h Espace Danton
L’accueil réservé à la première session qui a eu lieu en octobre a été très bon … plus de 30 objets ont été amenés et 17 ont pu être réparés …d’autres sessions seront organisées en 2016. Notez déjà les dates sur vos agendas :
13 février + 11 juin + 8 octobre + 10 décembre … et en avril un « Repare-Vélos » !
Au début ils étaient perplexes : « Mais le changement climatique, qu’est-ce que c’est ? » Alors, on a discuté. Finalement, ils ont choisi de parler de la voiture. Ben oui, ça émet plein de gaz, et on en voit partout. Pourquoi y a-t-il autant de voitures alors que l’on sait si bien que ça pollue ?
C’est la question que se sont posés les enfants de la Maison de quartier du Haut-Pantin. Avec Reporterre, ils sont allés interroger les automobilistes, les passagers du métro et des spécialistes. Les adultes ont joué le jeu et répondu sincèrement. Cela a donné un article en sons et en images.
Aïcha, Grace, Isra, Sirine, Safa, Cherine, Douga, Adem, Adam, Khadija, Malik, Ilyesse, Ranime, Maya et Malik vous invitent à poursuivre le débat sur le thème Trop de voitures dans la ville !, ce
vendredi 27 novembre, à partir de 17 h 30, à la Maison de quartier du Haut-Pantin
Au programme :
Présentation de leur reportage
Discussion avec leurs invités, Lorelei Limousin (spécialiste des transports au Réseau action climat et Marielle et Pek de la Cyclofficine de Pantin
La surprise des enfants
Débat participatif animé par les enfants
Et pot de l’amitié pour poursuivre la discussion !
Pour vous rendre sur place :
Maison de quartier du Haut-Pantin,
42 rue des Pommiers (ne pas confondre avec la Maison de quartier du Petit-Pantin)
. Métro Église de Pantin (ligne 5) ou Mairie des Lilas (ligne 11) – 15 minutes de marche . Bus 249, station Les Pommiers – 1 minute de marche (la rue des Pommiers est celle en-dessous du pont).
Dans le cadre de la campagne Tous dans le même panier !, le Réseau AMAP Ile-de-France est allé à la rencontre des amapien-ne-s d’Île-de-France, paysan-ne-s et mangeur-se-s, qui mettent en œuvre chaque jour une autre agriculture: socialement équitable, écologiquement soutenable et économiquement viable.
C’est parce-que qu’ils prennent ensemble leurs responsabilités pour coproduire une alimentation de qualité accessible à tous, créatrice d’emplois durables et de lien social, que cette agriculture est dite citoyenne.
Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère
de Giacomo D’Alisa, Federico Demaria et Giorgos Kallis
Le mot de « décroissance » émerge aujourd’hui comme un nouveau signifiant des discours économique et politique. Témoin, les prises de position de plus en plus nombreuses visant à le discréditer. Pour échapper à l’ignorance ou à la mauvaise foi qui tantôt l’assimilent à la stagnation actuelle des économies occidentales, tantôt le dénoncent comme un projet de « retour à la bougie » de quelques « écolo-réactionnaires », il était donc plus que temps de proposer au public un état des lieux détaillé de ce qu’il recouvre réellement.
Depuis sa première apparition, dans les années 1970, la notion s’est considérablement enrichie, au point de devenir un enjeu de réflexion pour tous ceux qui en appellent à une transformation sociale radicale. Cet ouvrage, composé d’une soixantaine d’articles de fond, en constitue la première synthèse thématique se proposant d’en définir les contours et d’en cerner les multiples sources intellectuelles. Il s’agit ici de souligner les grands axes des problématiques embrassées par la décroissance, de présenter les formes d’action qui s’y rattachent ou s’en revendiquent et, en laissant ouvert le débat interne sur un certain nombre de questions clés, d’exposer et de nourrir une discussion collective et internationale déjà bien engagée.
La diversité des entrées de ce dictionnaire encyclopédique montre que ce concept touche, certes, aux enjeux écologiques et environnementaux, mais qu’il est loin de s’y limiter. On y découvrira que la décroissance se donne pour tâche d’étudier en profondeur le poids des logiques économiques et industrielles sur les conditions d’existence sur la planète, et de réfléchir à d’autres formes d’organisation de la production et des échanges ; qu’elle instruit une critique en règle de nos choix de société et de leur rapport à ce qu’elle nomme la « vie bonne », tout en jetant les bases de contre-modèles possibles ; enfin, qu’elle s’intéresse à toutes les expériences collectives actuelles qui témoignent, un peu partout dans le monde, de l’existence de résistances créatrices et vivaces au dogme de la croissance.
Avec entre autres des contributions de Mauro Bonaiuti, Arturo Escobar, Marco Deriu, Tim Jackson…
L’ouvrage est déjà paru en Grande-Bretagne chez Routledge et en Espagne chez Icaria. Il paraîtra dans les mois prochains en Italie, au Brésil, en Allemagne, en Croatie…
Une source d’inspiration indispensable, pour élargir le débat à la veille de la COP21 qui aura lieu en décembre à Paris.
Quelques exemples de chapitres
Anti-utilitarisme – bioéconomie – critique du développement – justice environnementale – écologie politique – autonomie – marchandisation – biens communs – convivialité – numérique – dématérialisation – entropie – bonheur – PIB – dépolitisation – effet rebond – pic pétrolier – simplicité – néoruraux – revenu de base et revenu maximum – monnaies communautaires – coopératives – audit de la dette – désobéissance – éco-communautés – Indignés – partage du travail – argent public – syndicats – care – jardinage urbain – buen vivir…
Ce qu’ils en pensent… « Les investissements et la consommation augmentent mais le nombre de chômeurs se maintient ; les inégalités économiques et sociales augmentent, et chaque jour, de nouvelles espèces sont menacées d’extinction… Pourquoi la croissance, qui devrait être synonyme de progrès et de bien-être, a-t-elle des conséquences aussi indésirables ? La réponse se trouve dans ce livre. » Para todos la 2, rtve, 12 décembre 2014 « À un moment de l’histoire où les leaders politiques, économiques et intellectuels pensent que rien de fondamental ne peut désormais être mis en question, rien n’est plus important que le mouvement d’idées et d’actions que représente ce livre sur la décroissance. » David Graeber, London School of Economics « Quel splendide vocabulaire ! Une sélection d’auteurs internationaux explore avec brio le champ émergent d’une économie qui fait ses adieux à l’obsession de la croissance. » Wolfgang Sachs, Directeur de l’Institut Wuppertal pour le climat, l’environnement et l’énergie à Berlin « Cet ouvrage est indispensable à quiconque souhaite dépasser les simples mesures de réaménagement pour résoudre les problèmes écologiques et économiques les plus importants de notre temps. » Deepak Malghan, Professeur d’économie écologique à l’Institut indien du management à Bangalore
Ce livre est publié en partenariat avec l’Institut Momentum, laboratoire d’idées sur les issues de la société industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole.
Comment une start up, parrainée par des millionnaires chevronnés (dont Xavier Niel /Free et Marc Simoncini/Meetic), dévoie des principes des AMAP pour s’enrichir sous couvert de relocalisation, d’économie sociale et solidaire, écologique et équitable.
Cet article a été publié en octobre 2014, il pointait les dérives de récupération des circuits courts alimentaires. Il intègre l’analyse faite par les défenseurs d’une éthique dans les AMAP, ce greenwashing est plus que jamais d’actualité…
En juin 2015, moins d’un an après sa rédaction, la société de courtage Equanum, éditrice de la plateforme internet la Ruche-qui-dit-oui, a réussi sa troisième levée de fonds d’un montant de 8 millions d’euros. Elle ouvre cette fois le capital à l’international avec les fonds de capital risque USV (Etats-Unis), Quadia (Suisse), Felix Capital (Europe) et XAnge. Ces quatre investisseurs sont en droit d’attendre un retour sur investissement de cette start-up à succès, déclarée Economie Sociale et Solidaire…
Autre information troublante, la Ruche-qui-dit-oui animera un déjeuner thématique au Forum OpenAgrifood d’Orléans le 18 novembre 2015 à Orléans, forum co-organisé par Xavier Beulin, Président de la FNSEA et d’Avril, (ex Sofiprotéol, un des opérateurs les plus puissants de l’agro-industrie française). Cet événement est financé par Avril et de nombreux partenaires dont Quick et McDonald. À la lecture du sympathique récit de la Ruche-qui-dit-oui promouvant sur son site de belles valeurs pour « l’avènement d’une production et d’une distribution plus humaines, écologiques et justes » (…) « le modèle agro-industriel dominant ayant largement montré ses dangers et ses limites pour les producteurs comme pour les consommateurs » on aurait pu s’attendre à les retrouver au Festival des Alternatives Alimentaires qui se tiendra au même moment à Orléans.
cc photogreuhphies
LA RUCHE pollinise son économie florissante. Petit tour des propriétaires :
« La Ruche qui dit oui ! est un service proposé par Equanum SAS (éditeur), société co- fondée en novembre 2010 par Guilhem Chéron (Président, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, « un passionné de cuisine petit-fils d’agriculteur »1), Mounir Mahjoubi (Directeur général, diplômé de l’IEP de Paris) et Marc-David Choukroun (Directeur général, concepteur de projets digitaux). (…) La Ruche qui dit oui ! a bénéficié d’un financement du fonds « Kima Ventures » de Xavier Niel (Free) et de Jérémie Berrebi (ZDNet), ainsi que de Marc Simoncini (Meetic) et de Christophe Duhamel (Marmiton), tous les deux sur leurs fonds personnels.
(…) le modèle économique de l’entreprise est très intéressant. (…)La Ruche qui dit oui ! pourra se résumer à sa plateforme Internet : ce sont les Reines qui feront le travail (à ce titre, elles doivent être enregistrées au Registre du commerce ou être déclarées en tant qu’auto- entrepreneur : les revenus dégagés ne sont donc pas des revenus nets pour la Reine).
(…) Rappel des différents points forts de cette initiative : une initiative porteuse d’avancées environnementales : promotion de l’agriculture biologique et raisonnée, et promotion des circuits courts ; une initiative porteuse d’une consommation « équitable » : par des prix librement appliqués par les producteurs et directement discutés avec les consommateurs » [1]
La Ruche Qui Dit Oui ! est une marque déposée par Equanum, société de courtage [2], éditrice du site web La Ruche Qui Dit Oui ! dont l’activité « pourra se résumer à sa plateforme Internet » et à la puissance de sa communication au coeur de sa stratégie commerciale fondées sur des valeurs porteuses : écologie, circuit-courts, économie sociale et solidaire, synthétisée par leur slogan publicitaire : « manger mieux, manger juste »…
Comment ça marche ?
Un auto-entrepreneur met en relation des clients dans son quartier avec des producteurs via la plateforme Internet La Ruche Qui Dit Oui ! C’est lui qui organise la distribution et touche pour cela une commission sur les ventes ainsi que la société Equanum.
La Ruche Qui Dit Oui ! promeut le circuit-court. Dans les faits, qu’en est-il ? Peut-on parler de circuit-courts quand se greffent trois intermédiaires entre le consommateur et le producteur, comme dans un hypermarché : 1. l’auto-entrepreneur, responsable de sa clientèle de quartier 2. la Société Equanum éditrice du site web La Ruche Qui Dit Oui ! 3. la société Tunz/Ogone (Groupe Belgacom [3]) qui gère les flux financiers [4] via son porte monnaie électronique.
Peut-on également soutenir un discours écologique et « locavore », quand, dans son contrat, un producteur peut livrer sa clientèle située sur un rayon jusqu’à 250 km, soit 500 km aller et retour.
Peut-on promouvoir le « manger mieux, manger juste » quand les producteurs ne sont soumis à aucune limitation de leurs pratiques agro-écologiques sur l’usage de pesticides chimiques de synthèse et d’engrais [5].
En résumé le discours est une pure rhétorique au service d’un marketing à l’efficacité bien rôdée. La presse professionnelle ne s’y trompe pas. La revue LSA, destinée aux acteurs du commerce de la grande distribution (hypermarchés et leurs fournisseurs, agro-industries, agences de communication…) consacre une page entière sur La Ruche Qui Dit Oui ! dans son numéro du 4 septembre 2014 aux titre et sous-titre dithyrambiques : « La ruche qui dit oui ! la start up qui cartonne chez les locavores (…) la start up la plus originale et peut-être la plus prometteuses de la distribution alimentaire. » « …Depuis le lancement de la plate-forme web en septembre 2011, plus de 500 [6] ruches ont ainsi été créées qui reçoivent 50 000 commandes chaque mois pour 2500 producteurs. Une trentaine d’animateurs de ruche en possèdent trois, la limite maximale. Et pour cause, l’affaire peut devenir lucrative. Car le responsable de ruche touche une commission de 8,35 % sur le chiffre d’affaires hors taxe, tandis que la Ruche qui dit Oui ! en prend autant pour son compte. Au final, les producteurs récupèrent 83,3 % des ventes… »
On y apprend aussi dans cette revue destinée aux hommes d’affaires, que chaque année les ventes sont multipliées par trois.
« Cela va très vite, notre organisation est décentralisée et elle demande peu de moyen. Il suffit d’une personne qui a envie de s’investir dans le circuit court », justifie Marc-David Choukroun, co-fondateur du site. En 2013, les ventes ont atteint 9 millions d’euros, l’objectif 2014 est donc de 27 millions pour un résultat proche de 2 millions. »
Les affaires vont bien et le concept s’exporte : « Le cap des 80 millions pour 2015 ? La Ruche qui dit Oui ! y travaille d’arrache-pied en créant déjà des filiales en Europe. Après la Belgique et l’Espagne cette année, l’Angleterre et l’Allemagne sont en phase d’approche. »
LSA nous apprend également que « le revenu moyen par ruche est de 400 euros (il a doublé en un an), pour 10 à 15 heures de travail hebdomadaire (…) [7] »
Qui sont les perdants, qui sont les gagnants de ces pseudo Amap version 2.0 ?
Les perdants sont les producteurs et les consommateurs avec un prix du panier mécaniquement plus cher de 20 % [8] qu’en AMAP, mais ce sont surtout ces centaines de petits commerçants et auto-entrepreneurs habilement appelés « reines » dans le système de La Ruche qui dit Oui ! alors qu’ils en sont plutôt les abeilles.
Ce sont eux qui, en vérité, créent le réseau, l’animent et l’organisent. Ils recrutent fournisseurs et clients, trouvent des espaces de distribution, préparent les paniers et les servent avec le sourire comme tout bon commerçant qui veut garder et développer sa clientèle. Bien que le contrat de vente direct oblige, dans les textes, que ce soit le producteur qui remette en mains propres sa marchandise à ses clients.
Ces « reines » besogneuses mettent du coeur à l’ouvrage pour un complément de revenus moyen de 400 € par mois, soit 301,6 € nets, déduction faite des 24,6 % des cotisations sociales, taux appliqué aux auto-entreprises. Le gain net pour « 10 à 15 heures de travail hebdomadaire » est de 6,28 € de l’heure, inférieur au smic.
Ce ne sera pas non plus avec le remboursement de ses frais que la « reine » pourra faire son miel, car, contrairement aux entreprises, ils ne sont pas déductibles. Frais de transports, loyers, communication resteront donc à sa charge, réduisant d’autant son maigre revenu.
Ces auto-entrepreneurs sont-ils conscients que, sous couvert d’un statut à la mode et valorisant [9], leur labeur participe à la création d’un véritable réseau national de distribution ?
Les grands gagnants sont bien sûr les éditeurs du site Equanum qui ont su créer, grâce au web, cette forme de business pyramidal qui, inversé, prend la forme d’un entonnoir qui leur permet d’empocher 8,35 % HT de commission sur chaque vente. Et plus nombreuses seront les petites « reines-abeilles » solidaires, plus ils s’enrichiront.
Pour l’être d’avantage, aux côtés de leurs parrains (Free, Meetic, Marmiton…) peut-être décideront-ils un jour de vendre à prix d’or ces multiples espaces [10] informels de distribution répartis dans toute la France à d’autres parrains encore plus grands qu’eux, tels que Carrefour [11], Leclerc ou Auchan [12]… qui retrouveront ainsi une clientèle qui cherchait à leur échapper !
La SNCF n’a pas fait autrement en rachetant l’été 2013 le site (marchand) de co-voiturage 123envoiture.com [13] (devenue ID Vroom), l’entreprise de location de voiture entre particuliers Ouicar (ex-Zilok Auto) l’an dernier et le spécialiste de l’auto-partage Move About avec d’autres parrains, Total et Orange.
Moins de trois ans après son lancement, La Ruche qui dit Oui ! peut se réjouir de sa politique de relation publique menée avec succès auprès des médias [14]. Son image est solidement ancrée sur les tendances éthiques de la consommation « sociale et solidaire », et du Manger mieux, manger juste assimilé au manger bio qui plus est, sans intermédiaires.
Ainsi, le journal La Tribune titrait dès le 4 janvier 2011, « La ruche qui dit oui lance l’achat groupé bio » [15]. De son côté, Valeurs Mutualistes, magazine des adhérents de la mutuelle générale de l’éducation nationale, titrait dans son article sur l’Économie Collaborative du numéro de juillet/août 2014 :
« La fin des intermédiaires » « … Il suffit de s’inscrire sur le site pour passer commande (…) Chacun s’engage à sa manière : qui en aidant ponctuellement à la distribution, qui en mobilisant son entourage. (…) Objectif, créer, de la sorte, un réseau de solidarité économique et social. »
Dans son élan, le journaliste n’oublie pas d’entonner le refrain marketing proposé par le responsable de communication de la société :
« même philosophie que les amap mais avec une formule plus souple, pour faciliter les échanges » indique Benjamin Hamot, chargé de communication (de la Ruche qui dit Oui !). » [16]
Beau travail de recyclage des valeurs éthiques dont le capitalisme a le secret.
Contrairement aux Amap, La Ruche qui dit Oui ! n’est ni vraiment locale, ni vraiment bio, ni vraiment en circuit court ni vraiment bon marché. Elle est la négation de la consom’action citoyenne qui engage un « amapien » à un producteur.
Pour finir, en comparant la charte des Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne [17] à celle proposée par Equanum sur son site [18], on se demande en quoi cette dernière est engagée, sociale, citoyenne et solidaire…
Olivier et Sophia Lamri – adhérent-e-s des Amis de la Conf’
Notes
[1] Bottollier-Depois François, Fiche initiative HEC : « La Ruche Qui Dit Oui ! » – Janvier 2012 Observatoire du Management Alternatif
[2] Une société de courtage est une entreprise qui sert d’intermédiaire pour une opération, le plus souvent financière, entre deux parties.
[3] Tunz.com et Belgacom, (équivalent de Orange en Belgique) ont élargi leur accord commercial privilégié afin d’étendre leur collaboration aux activités de paiement mobile en Belgique et au Luxembourg.
[4] le délai de 20 jours entre le paiement du consommateur et le règlement au producteur offre à Tunz une confortable opportunité de trésorerie à placer. Cette mécanique permet aux grandes surfaces de placer sur les marchés financiers des masses d’argent colossales. Les produits achetés et payés « cash » le jour même par les clients (près d’un million par jour dans un hypermarché Carrefour cf Figaro.fr) sont payés 45 ou 60 jours plus tard aux fournisseurs. La grande distribution tire l’essentiel de ses marges de ces placements financiers.
[5] Cf sur le site La Ruche qui dit Oui ! Le guide des fournisseurs du site et Charte entre les trois parties : Auto-entrepreneur/Fournisseur/Editeur
[6] Au 20 septembre 2014, le site La Ruche Qui Dit Oui ! annonce 566 lieux de vente dénommés « ruches », et 183 en cours de création.
[7] LSA 4 septembre 2014 « La ruche qui dit oui ! la start up qui cartonne chez les locavores
[8] Montant TTC des commissions reversées par le producteur à l’animateur de la « ruche » et à Equanum
[9] « (…) en dépit des avantages indéniables qu’il apporte à qui veut se lancer sans grand risque dans l’aventure entrepreneuriale, il ne brille pas vraiment d’un point de vue économique. Chez les auto-entrepreneurs, la précarité n’est pas une exception. Plus de 48% d’entre eux ne tirent en effet pas le moindre revenu de leur activité ». http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-fiscalite/fraude-a-la-secu-les-auto-entrepreneurs-et-travailleurs-detaches-dans-le-viseur_1576683.html#t4YckYGyDEtoA4rR.9. Pourtant, les états modernes font l’apologie de ce statut. Il a représenté la moitié des créations d’emplois en Grande Bretagne en 2013. Ils sont près du million en France. Ce statut peut-être une forme de salariat déguisé permettant aux entreprises d’alléger leurs « charges sociales ». Le même travail acheté à l’ancien salarié passé auto-entrepreneur coûte moins cher. La Cour des Comptes l’a dénoncé dans son dernier rapport sur la fraude fiscale (septembre 2014). Elle affirme que, sans encore pouvoir le chiffrer, ce statut participe à la fraude qui, au total, dépasserait en France les 20 milliards d’euros.
[10] La valeur de cette entreprise de distribution est d’autant plus intéressante qu’elle ne nécessite aucuns investissements immobiliers lourds, trouver les « murs » étant la charge des « reines ». C’est un modèle « click and mortar » (commandes par Internet retirées en magasins) idéal où il n’y a même pas de mortier à couler !
[11] Bernard Arnaud (LVMH) est le plus gros actionnaire
[12] Auchan appartient au groupe familial Mulliez (comme Décathlon, Leroy Merlin, Kiloutou, Norauto, Flunch, St Maclou, Kiabi, Phildar, Boulanger… et le projet EuropaCity du triangle de Gonesse, s’il voit le jour)
[13] Le Monde 9/09/2013
[14] Rappelons que les principaux actionnaires à l’origine de cette « start up » sont aussi actionnaires de médias : Xavier Niel, co-propriétaire du Monde et actionnaire de Médiapart, Jérémie Berrebi (ZDNet), Marc Simoncini (Meetic) et Christophe Duhamel (Marmiton)
[15] Bottollier-Depois François, Fiche initiative HEC : « La Ruche Qui Dit Oui ! » – Janvier 2012 Observatoire du Management Alternatif
Durant la seconde moitié du XIX° siècle, les maraîchers parisiens ont pu nourrir la population de la capitale avec une production légumière – forcément biologique – d’une qualité et d’une diversité exceptionnelles. 6 % de la surface de la capitale intra-muros, soit 600 hectares environ, était consacré au maraîchage, avec des parcelles de 4000 m2 en moyenne et un travailleur pour 1000 m2. Les maraîchers parisiens étaient arrivés au sommet de leur art, produisant toute l’année grâce aux couches chaudes et atteignant 8 récoltes par an ! Les couches chaudes permettaient de produire des salades en janvier et des melons et concombres dès le mois de mai. Ils exportaient même à Londres. En 1905 un groupe de maraîchers britanniques effectua un voyage d’étude dans la capitale et commença à populariser dans le monde anglo-saxon le « French market garden system ».
Un clip de 5min30 montrant que des solutions fondées sur la nature existent, en ville en particulier, pour nous adapter aux effets du changement climatique (inondations, tempêtes, érosion des sols, glissements de terrain…).
Auteur(s) : réalisé par Natureparif en association avec l’IFORE et l’AESN dans le cadre de la COP21
Description
Le changement climatique n’est qu’une facette des changements globaux puisque nous connaissons dans le même temps une érosion spectaculaire de la biodiversité, les deux phénomènes étant liés. Impactée par le changement climatique, la biodiversité change en retour et peut l’accélérer. Elle est aussi un réservoir de solutions puisque les écosystèmes en bon état de conservation contribuent à l’atténuation (captage et stockage du dioxyde de carbone atmosphérique) et à l’adaptation aux effets du changement climatique (risques naturels comme les inondations, les tempêtes, les glissements de terrain ou l’érosion des sols). Les possibilités en matière de solutions faisant appel à la biodiversité sont innombrables et variées !
Le Diagnostic développe p. 55, 56, 57 qu’ « il y a de nombreuses interactions entre le PLD et l’environnement » et que « le PLD doit être un outil pour agir en faveur de l’environnement ».
Or les 6 grandes actions du PLD qui doivent se mettre en place, ne présentent aucun objectif concret concernant l’environnement.
Nous proposons donc :
– NE PLUS DEPASSER LES SEUILS DE POLLUTIONS REGLEMENTAIRES
– DE RESPECTER LES OBJECTIFS DE QUALITÉ DE l’OMS (cf. POLLUTIONS DE L’AIR, SONORES, et BIODIVERSITE).
B) Objectifs /DÉPLACEMENTS :
LA VOITURE
L’objectif de la diminution de la circulation automobile de – 2 % , en 2020, nous paraît nettement INSUFFISANTE. Au regard de 1 700 000 déplacements actuels par jour, dont 32 % en voiture, on passerait de 544 000 déplacements à 510 000/jour sur l’ensemble du territoire Est Ensemble.
IL SERAIT SOUHAITABLE D’ATTEINDRE UNE DIMINUTION DE 10 A 15 %.
En augmentant l’accessibilité, et/ou la rapidité/l’ efficacité des transports en commun, incluant la mobilité des handicapés.
Exemple au Pré St Gervais : rendre plus accessible le tramway/hopital Debré, accroître le service du petit bus, au niveau de l’amplitude horaire et les jours de service (6 au lieu de 3) – que le 61 ait la même régularité/fréquence que le 170, remédier aux effets de la longueur du 170 qui provoque des blocages de la circulation en plusieurs carrefours de la ville (devant Babylone, croisement J. Jaurés/av.du Belvédère, et rue André Joineau/Gabriel Peri/Estienne d’Orves,.
LE VÉLO
Pour que le pourcentage de 10 % d’amélioration puisse être atteint voire dépassé :
des pistes cyclables avec amélioration de la signalisation et de la cohabitation entre piétons et cyclistes (par exemple : avenue J.Jaurès en piste cyclable)
accompagner les habitants/programmes en direction des enfants/ promenades en vélo des enfants accompagnés par des animateurs
des parkings vélos sécurisés (protégés)
des aides à l’achat de vélos à assistance électrique (relief accidenté de l’agglomération)
inclure un espace pour apprendre à faire du vélo et rollers
favoriser le travail des associations impliquées dans la réparation de vélos
campagnes gratuites de marquage anti-vol de vélo.
LA PACIFICATION DE LA VOIRIE :
Nous souhaitons DES CENTRES-VILLES EN ZMV (zone de modération de vitesse) 30 KM/H voire 20 KM/H, avec des rues rendues régulièrement aux piétons.
Exemple au Pré Saint-Gervais : projet «ILOT DANTON».
Stationnement :
80 % de l’espace public (EST ENSEMBLE) est occupé par des surfaces minéralisées ce qui, en conséquence accentue les effets de réchauffement climatique, contrairement aux espaces verts qui les diminuent!
Il est donc urgent de diminuer l’utilisation de la voiture à travers les solutions précitées :
AUGMENTER LES ESPACES VERTS ET AMENAGER DES ESPACES CONVIVIAUX,
réglementer les stationnements en centre ville : dépôt minute, livraisons, etc…
circulation alternée en cas de pic de pollution.
Etendre le stationnement gratuit à Est Ensemble lorsqu’il est mis en place à Paris en raison d’un pic de pollution. Prévoir une compensation pour les détenteurs de cartes de stationnement (prolongation gratuite…)
Pour les possesseurs d’un Pass Navigo, une réduction sur leur abonnement annuel de stationnement résidentiel
PIÉTONS
Nous souhaitons la sécurité/tranquillité et la convivialité : ZMV pour sécuriser les piétons, amélioration de la qualité des trottoirs pour faciliter la circulation des personnes à mobilité réduite (fauteuil, déambulateur) et des poussettes, pour améliorer la convivialité (bancs, zones vertes, parklet).
Mettre en place une signalétique dédiée aux Piétons et indiquant le temps de parcours (par exemple : Métro 5 min.)
Nous avons été sensibles à la qualité du document, notamment le diagnostic.
L’association Le Pré en Transition souhaite pouvoir SUIVRE L’EVOLUTION ET LA REALISATION DU PLAN à chaque étape (cf. 2, 3 et 5 ans).
Le Pré-Saint-Gervais en Transition.
Nous sommes une Association gervaisienne liée au Mouvement des Villes et Territoires en Transition répondant au défi du dérèglement climatique dans un contexte de dépendance aux énergies fossiles.
Membre du Réseau Transition France
Prochaines Réunions
2024
Réunion une fois par mois à la Maison des Associations
- jeudi 11 janvier
- vendredi 9 février
- vendredi 1er mars
- jeudi 4 avril
- vendredi 3 mai
- vendredi 7 juin Pendant les travaux de la Maison des Associations, contact 06 13 82 60 50 pour connaître le lieu
Adhésions 2024
JARDIN PARTAGE RUE PAUL DE KOCK
Le jardin Divers, un jardin pour apprendre le compostage, le paillage, la résilience, semer, échanger, soigner, se régaler….
Venez nous y rencontrer les samedi après-midi des semaines paires selon la météo. Partage, pédagogie, convivialité au programme. Permanences en mars :
samedi 6 avril 14h
samedi 20 avril 14h
Agenda partagé du Jardin divers
- Inscription aux permanences du jardin
- Inscription gestion des poules
- Proposer et s'inscrire aux ateliers
- Voir les fêtes/concerts et évènements prévus
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