Après les 4 lundis où nous nous sommes installés en face de la poste, devant le Préau, voici pour le mois de juillet, le nouveau lieu, le nouveau jour et le nouvel horaire des ateliers d’intelligence collective.
Rdv les mardis soir de juillet de 19h à 20h30 au square Edmond Pépin, place Anatole France.
Un atelier de rue, ouvert à tous les habitants qui se questionnent et souhaitent apporter leur réflexion à l’avenir de leur quartier. Un moment convivial d’intelligence collective, pour nourrir nos réflexions sur une FORET urbaine sans nouvelle construction sur BUSSO.
Chaque mois nous changerons de jour et de lieu pour permettre à tous les habitants de participer. Vous pouvez apporter votre chaise pour plus de confort .
Comment lutter contre le gaspillage alimentaire et énergétique ? Depuis quelques semaines, les paquets d’une célèbre marque italienne nous proposent de réduire à 2 minutes l’énergie nécessaire pour cuire nos pâtes : la fin de la cuisson se déroulant tous feux éteints et couvercle fermé…. Nous avons testé : ça marche assez bien (ça dépend de la qualité des pâtes en fait) sans perte de temps (le temps de cuisson final est quasiment inchangé)
Mais surtout nous avons été plus loin : nous avons offert une couverture à notre marmite ! Pour toutes sortes de cuissons mi-longues à l’étouffée, le fait d’emballer la casserole, marmite ou autre cocotte dans un épais isolant permet d’économiser 40 à 75% de l’énergie sans vraie perte de temps (la déperdition calorifique n’est que de 5°C /heure). Une solution idéale pour cuire la soupe et encore mieux, pour notre disco soupe de la transition. Génial aussi pour la fabrication de yaourts. En plus nous avons réutilisé les vieilles pelotes oubliées dans nos placards ou celles de nos parents : 100% recyclage. Samedi 11 fevrier, au marché couvert, nous vous invitons en marge de la soupe de la transition à une démonstration de cette technique et à un atelier pour apprendre à les faire ! Accès libre de 10h à 12h.
Mon oncle, qui gérait un restaurant en haut des cimes en utilisait pour transporter ses plats qu’il confectionnait dans sa cuisine vers cinq heures du matin avant de les transporter entre six et sept heures. Les plats cuisaient pendant le transport et étaient encore très chauds entre midi et quinze heures lorsqu’il les servaient.
Au fait, d’où viennent ces fameuses marmites norvégiennes dont on entend beaucoup parler depuis l’augmentation drastique des prix de l’énergie ? Voici un petit résumé : Le nom serait inspiré de la pratique de norvégiens qui gardaient leurs marmites au chaud entourées de foin. Le premier brevet est déposé en 1867 par un Norvégien. Historiquement réalisées à même la terre, dans du foin, elles ont ensuite pris la forme de boites très isolées. En voici quelques exemples ici ou ici. A condition d’être un peu bricoleur.se.s, on peut trouver assez facilement des tutos pour les fabriquer soi-même. Les contenants peuvent être d’anciennes glacières, des tiroirs de cuisine, des caisses à vin, des cartons à banane… du moment qu’ils résistent à la chaleur.
Les modèles que nous avons testés, sont plus adapté à nos petits appartement et s’apparentent à de super sacs isolants pour pouvoir les ranger une fois qu’on a terminé. Prenez des chutes de tissu assez grandes pour entourer votre cocotte en plusieurs épaisseurs, de l’isolant (vieux pull en laine feutrée, couverture, isolant mince de chantier, billes de polystyrène…) Vous pouvez utiliser le patron proposé sur le site de Mondial Tissus
Et pour tout savoir sur cet objet hors du temps, la spécialiste Mireille Simpaul nous en dit plus sur son site : http://www.marmite-norvegienne.com
Vous pouvez signer cette pétition en remplissant ce formulaire :
Participez aux frais de justice
Votre soutien financier, nous permettra de mener nos actions jusqu’à leurs termes. Notre association a déjà engagé 3 000 € de frais de justice, nous n’avons aucune subvention et nos caisses sont vides. Pour poursuivre nos actions judiciaires et autres menées dans la ville, nous avons plus que jamais besoin de votre aide.
Vous pouvez nous faire un don sur helloasso. Il bénéficiera d’une réduction fiscale de 66 % (Ex. : un don de 100 € = 34 € après réduction) grâce au reçu justificatif qui vous sera envoyé.
Une forêt urbaine sur Busso est à notre portée, décidons la ensemble.
Face à l’urgence sanitaire, une forêt urbaine sans construction sur Busso est un impératif de prévention et de santé publique pour les habitants, surtout les plus démunis.
Une forêt urbaine sur Busso est à notre portée, décidons-la ensemble. Notre mobilisation continue et se renforce. Face au mutisme de nos élus et pour freiner le processus de construction et de sur-densification au Pré, notre association a dû engagé un recours au Tribunal administratif à l’encontre du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville. Les forêts urbaines contribuent à préserver la santé. Au Pré Saint-Gervais, c’est une priorité. La défense de l’intérêt général face aux promoteurs passe par la justice et, nous sommes tous bénévoles…
Vous pouvez nous aider financièrement (5 €, 10 €…) pour participer aux frais de justice (avocat…).
41°C l’été 2019, 55°C dans trente ans… Les particules fines causent 6 600 morts prématurées chaque année à Paris et villes avoisinantes !
ON FAIT COMMENT SANS ESPACES VERTS AU PRÉ SAINT-GERVAIS ?
Une forêt urbaine a la capacité de réduire de -1° à -2° la température ambiante et de réduire de 50 % la pollution atmosphérique sur un rayon de 300 m. La quasi-totalité des habitants pourra en bénéficier. Alors, on fait quoi ?
Pourquoi notre mobilisation pour une vraie forêt intégrale sur Busso est juste ?
« Plusieurs milliers de personnes meurent chaque année dans la région Ile de France du fait de la piètre qualité de l’air. Je n’aurai pas le cynismede faire une règle de trois pour estimer le nombre de personnes qui meurent pour cette raison au Pré Saint-Gervais »
(Rapport commissaire enquêteur, Plan Local d’Urbanisme, oct 2019, p 33/54),
Le commissaire enquêteur n’a pas mâché ses mots pour alerter le Maire sur la situation atmosphérique du Pré St Gervais.
La pollution aux particules fines dans l’air, à l’origine de graves maladies et de décès, peut être réduite de 50 % grâce aux arbres. Notre revendication pour une vraie forêt urbaine sur Busso n’est pas une fixation mais une réponse à cette urgence sanitaire. Elle est aussi écologique et sociale car ce sont les plus démunis qui en sont toujours les premières victimes.
Implanter une forêt nécessite une surface minimum de 5 000 m2, en dessous, cela s’appelle au mieux… un square (A Césaire ou S Allende). Busso et ses 5 000 m2 est le dernier espace de cette taille disponible. Il n’y en aura pas d’autre. Situé en cœur de ville, ses bienfaits profiteront aux 18.000 habitants, sans distinction. Au présent et sur plusieurs générations après nous. Le Maire (et deux ou trois adjoints) a fait le choix de la marchandisation de cet espace public et d’une densification toujours plus forte de notre ville, aux dépens de la santé de ses habitants et au bénéfice de l’aménageur Cogedim et de ses actionnaires.(1)
Sa décision de vendre à un promoteur privé, sans prise en compte de la pétition pour une vraie forêt, repose sur trois « concertations » sur la validité desquelles s’est interrogé le commissaire enquêteur :
« On peut également s’interroger sur l’obligation de concertation préalable. (…) on trouve une assistance de 62 personnes au maximum quand une pétition recueille 3 500 signatures » (p 36/54)
Sans doute le Maire souhaite-t-il marquer de son empreinte son passage dans la ville, mais le dérèglement climatique désormais fait loi : augmentation inexorable des températures d’année en année, multiplication des canicules et aggravation d’une pollution atmosphérique permanente, devenue deuxième cause de mortalité évitable en France.
Depuis les accords de Paris de la COP 21 pour réduire les gaz à effet de serre, ils n’ont fait qu’augmenter. La situation ne fait que s’aggraver !
La raison voudrait donc que dans la troisième ville la plus dense de France et l’une des plus polluées, on cesse de construire. Au point où nous en sommes, avec moins de 2 m2 d’espace vert par habitant, tout espace libéré devrait même être systématiquement sanctuarisé pour re-naturer la ville.
Ouvrez les yeux ! On construit partout, en Seine-St-Denis et au Pré St Gervais où pas moins de huit grands chantiers sont ouverts.
Ces choix de construction s’inscrivent dans une volonté de satisfaire la doctrine de densification des villes définie à l’échelle régionale où les organes de décision (état, régions, communes…) se sont enfermés dans une logique de constructions tout azimut s’appuyant sur des partenariats public/privé pour le plus grand bonheur des bétonneurs, des promoteurs et des aménageurs, à l’encontre de l’intérêt général des habitants. L’habileté de leurs communicants, dosant savamment le social à l’écologie, a tout pour séduire le plus récalcitrant des élus en quête de financements pour aménager ses espaces publics. La magie opère et les empêche de se tourner vers d’autres voies qui pourtant existent.
Face à cette réalité, seule la mobilisation citoyenne porte ses fruits. L’abandon du projet pharaonique d’Europacity sur des terres agricoles de Gonesse, l’arrêt d’une partie de la disparition de la forêt de Romainville en sont la preuve. Les luttes existent partout autour de nous : Montreuil, Paris, Rungis, Athis Mons… La vidéo des mobilisations partout en France gagne à être vue.
Nous avons l’intime conviction que tout n’est pas encore joué, loin de là. Vous avez le pouvoir de faire reculer ce projet, unissons-nous et c’est l’action citoyenne qui l’emportera.
MANIFESTONS Samedi 25 janvier de 11 h à 12 h 30
Amenez vos enfants et vos amis avec slogans, pancartes, tambours et trompettes…
Retrouvons-nous samedi 25 janvier à 11 h rue Gabriel Péri devant Busso. Marchons rue Colette Audry puis rue Danton jusqu’au Marché… Vers 12 h des boissons chaudes seront servies et les débats ouverts !
NOTE [1] dont ABP le fonds de pension qui gère les retraites des fonctionnaires néerlandais et dispose de 239 milliards d’euros
Seeing Community for the Trees: The Links among Contact with Natural Environments, Community Cohesion, and Crime – Netta Weinstein et al. -BioScience (December 01, 2015) 65 (12): 1141-1153
« 55 % de risques en plus de développer un trouble psychiatrique pour les enfants ayant eu très peu de contacts avec des espaces verts ». Ce résumé d’une étude portant sur 900 000 personnes est mentionné par la revue Cerveau & Psycho (No 116, déc 2019). Les résultats de l’étude sont publiés par PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America) vol.116 pp. 5188-5193: Pour lire l’intégralité de l’article: https://www.pnas.org/content/116/11/5188
Le Pré-Saint-Gervais en Transition.
Nous sommes une Association gervaisienne liée au Mouvement des Villes et Territoires en Transition répondant au défi du dérèglement climatique dans un contexte de dépendance aux énergies fossiles.
Membre du Réseau Transition France
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JARDIN PARTAGE RUE PAUL DE KOCK
Le jardin Divers, un jardin pour apprendre le compostage, le paillage, la résilience, semer, échanger, soigner, se régaler….
Venez nous y rencontrer les samedi après-midi des semaines paires selon la météo. Partage, pédagogie, convivialité au programme. Permanences en mars :
samedi 6 avril 14h
samedi 20 avril 14h
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