Sur les grilles du jardin partagé du Pouce Vert.
Catégorie : Jardin partagé (Page 2 of 2)
Toute l’histoire du Jardin partagé du Pouce Vert jusqu’aux dernières actualités.
Un jardin en danger !
Reportage réalisé par Graine de Jardins – Projection-débat sur les jardins menacés en Ile-de-France.
Si le XXIe siècle ne devait retenir qu’un seul défi, ce serait celui de la survie de la biosphère face au changement climatique.
L’Unep, les entreprises du paysage, avec l’ensemble des acteurs français du paysage, réunis au sein de l’Observatoire des Villes Vertes, souhaitent interpeller les élus et décideurs publics aux niveaux local, national et international, sur le potentiel largement sous-estimé du végétal et des jardins pour adapter l’humanité aux nouvelles conditions climatiques.
A l’heure où plus de la moitié de la population mondiale est constituée de citadins, les espaces de nature en ville ont un rôle déterminant à jouer pour atténuer les effets du réchauffement planétaire ! En l’intégrant de façon systématique dans les aménagements urbains, le végétal est à même d’apporter des solutions concrètes aux principaux enjeux climatiques.
A l’échéance 2060-2100, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) prévoit une augmentation moyenne de la température terrestre de 4°C. De quoi multiplier les épisodes caniculaires dans la plupart des villes du globe…
Parcs, promenades plantées, murs et toitures végétales : les végétaux jouent le rôle de « climatiseurs urbains ». Généralisons-les pour abaisser la température et recréer des « îlots de fraîcheur » en ville !
Le réchauffement climatique a doublé les risques d’épisodes de pluies extrêmes à la fin du XXe siècle. Or l’étalement urbain a pour effet d’imperméabiliser les sols, ce qui empêche l’eau de ruisseler et favorise les inondations.
Les végétaux contribuent au cycle naturel de l’eau. Créons des aménagements paysagers en ville pour éviter l’érosion et accroître les surfaces de sol « perméables ». Développons des bassins de rétention qui limiteront les risques d’inondations !
Les émissions de gaz à effet de serre explosent. L’humanité a rejeté 40 milliards de tonnes de CO2 en 2013*, alors que la biosphère ne peut en absorber que 10… Le phénomène est particulièrement concentré en ville, où le trafic et les activités humaines tendent à multiplier les rejets de particules, créant des “pics de pollution”.
Les arbres ont la capacité de piéger les gaz à effet de serre : 1 m3 de bois peut stocker 1 tonne de CO2. Dans le même temps, ils filtrent les particules polluantes. Pour améliorer la qualité de l’air, suivons l’exemple des villes pionnières qui ont adopté le réflexe « 1 habitant = 1 arbre » !
22 000 espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans le monde, en grande partie à cause du dérèglement climatique**. La France figure parmi les 10 pays qui en hébergent le plus grand nombre. Or les parcs et même les sols des jardins et espaces verts sont des réservoirs de biodiversité qui constituent un refuge pour la faune et la flore.
L’espace urbain ne doit pas être un obstacle à la mobilité des espèces : déployons de nouvelles trames vertes et bleues, gérées sans pesticides, pour maintenir une faune et une flore riches en ville et créer des continuités écologiques !
Les entreprises, collectivités et ménages français produisent chaque année 10 millions de tonnes de déchets végétaux***. Ces résidus de tontes ou d’élagages pourraient être compostés pour produire de l’engrais, réutilisés en paillages… ou revalorisés pour produire de l’énergie sous forme de biomasse.
Privilégions les circuits-courts et revalorisons les déchets verts à l’échelle locale !
L’investissement en faveur des espaces verts ne représente qu’1 % du budget des villes Françaises en moyenne****. Comment nos cités comptent-elles répondre à l’enjeu climatique dans ces conditions ?
La communauté internationale va se réunir en décembre à Paris, pour la COP21 : le sommet climatique, où des objectifs planétaires vont être fixés afin de limiter le réchauffement à 2°C, et tenter d’en atténuer les effets.
Mesdames et messieurs les représentant(e)s de la Terre, n’oubliez pas le rôle essentiel du végétal en zones urbaines, dans l’agenda des solutions climat !
Mesdames et messieurs les élu(e)s de France, aidez-nous à préserver les villes des effets du réchauffement climatique grâce aux jardins et espaces verts !
Végétalisons nos villes, nos toits, nos murs, nos espaces oubliés. Réintroduisons de la biodiversité en ville en limitant l’utilisation des pesticides. Plantons un arbre par habitant.
En un mot : donnons corps à la « ville végétale » de demain, bioclimatique et durable !
Catherine Muller, Présidente de l’Unep – les entreprises du paysage
Emmanuel Mony, Président de l’ELCA – European Landscape Contractors
Jean-Pierre Guéneau, Président d’Hortis – les responsables d’Espaces Nature en Ville
Patricia Savin, Présidente de l’Association Orée – Entreprises, Territoires et Environnement
Christophe Béchu, Président de Plante et Cité, Maire d’Angers et Sénateur de Maine-et-Loire
François Demazières, député-maire de Versailles, Président dugroupe jardin, horticulture et paysage de l’Assemblée Nationale
Pour soutenir l’action de l’Unep – les entreprises du paysage – en faveur des jardins et espaces verts en ville et l’Observatoire des Villes Vertes, signez la pétition et faites la connaître autour de vous !
#JardinspourleClimat
*Source : Global Carbon Project
**Source : Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
***Source : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
****Source : Palmarès Unep des villes vertes de France, 2014
Pour favoriser l’échange, le débat d’idées et l’imaginaire pour notre ville en Transition, l’association vous ouvre les pages de son site avec cette rubrique “Tribune”. Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.
Commentaires portés sur le registre d’enquête d’utilité publique, par l’association loi 1901 du Pouce vert (jardin partagé du Pré-Saint-Gervais, occupant à titre précaire de 850 m2 sur l’îlot Danton, depuis 2008, en vertu d’une convention d’occupation précaire avec la municipalité), le mercredi 19 novembre 2014.
L ’îlot Danton, situé au cœur de la ville, est entouré par les places de stationnement des deux rues adjacentes : Danton et Pierre Brossolette.
Le projet d’aménagement de l’îlot Danton, présenté à l’enquête d’utilité publique, propose de transformer la rue Danton en l’élargissant et en ajoutant, sur la chaussée à gauche, une nouvelle file de places de stationnement, en plus de la file de places de stationnement déjà existante sur la chaussée, à droite.
Ce projet n’entre pas en cohérence avec l’autre projet, envisagé dans le cadre du PLU 2010, de transformer à moyen terme l’îlot Busso, rue Danton, en futur espace scolaire ou sportif. En effet, l’actuelle rue Danton sera la voie qui bientôt reliera deux espaces scolaires Busso et Brossolette-Danton. Est-il raisonnable de transformer l’actuelle rue Danton en boulevard de voitures ?
Un tel projet paraît un non-sens, quand la France s’apprête à accueillir, en décembre 2015, la 21e Conférence sur le changement climatique : Paris Climat 2015. A cette occasion, il sera une nouvelle fois rappelé l’importance et l’urgence pour les décideurs politiques locaux de s’impliquer activement dans le changement climatique, et de profiter des missions qui leur incombent au niveau local, pour aujourd’hui renoncer aux vieilles habitudes (priorité à la voiture) et oser mettre en place de nouvelles façons d’habiter la ville : priorité aux transports publics et aux modes de transport doux (vélo, transports en commun).
Par ailleurs, l’îlot Danton est destiné à une requalification urbaine depuis des dizaines d’années. En 2008, des citoyens voisins de cette friche urbaine se sont mobilisés en association pour créer un jardin partagé de 850 m2, un lieu végétalisé ouvert à tous.
En quelques années, ce jardin associatif est devenu un lieu de biodiversité urbaine reconnu, où le cycle du vivant a retrouvé toute sa place. Montré et décrit dans plusieurs films et livres, ce jardin expérimente avec succès le recyclage en circuit court des déchets végétaux et organiques ; il est devenu un des lieux de référence en compostage pour les franciliens, et déjà imité dans une ville voisine. Des publics divers s’y rencontrent, confrontent leurs connaissances en matière de culture végétale, leurs pratiques culinaires autour des productions potagères. Les écoliers gervaisiens le fréquentent régulièrement, les habitants demandent des conseils et des matériaux pour leurs plantes et les étudiants n’hésitent pas à traverser Paris pour y venir nourrir leurs thèses*.
La municipalité a désigné un aménageur, Deltaville, pour transformer l’ensemble de l’îlot Danton. Plutôt que d’intégrer le jardin existant du Pouce Vert, il apparaît que le projet soit d’écraser la partie la plus vivante et foisonnante du jardin et de le transformer en jardin public plat avec pelouses et bancs. Une petite partie excentrée serait dédiée à devenir un jardin pédagogique.
Le but d’une requalification urbaine est de répondre aux besoins de la population environnante. La fréquentation assidue du jardin partagé du Pouce Vert par les habitants, montre que plusieurs souhaits des habitants sont déjà exaucés dans l’espace actuel. La volonté de reconstruire à la place et par-dessus, et d’aménager sans y intégrer l’existant, traduit des desseins dans lesquels les habitants ne se retrouvent pas
*Cette année, deux étudiantes ont choisi le jardin du Pouce Vert pour élaborer leur thèse : l’une de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces-Ladyss), l’autre de Paris Sud – MNHN (Muséum national d’histoire naturelle).
lepoucevert@laposte.net, tél. 01 48 46 77 04, 06 52 24 56 21
Voici reproduit in-extenso le courrier déposé à la Mairie et remis en propre au Maire du Pré-Saint-Gervais, Gérard Cosme, et au conseiller communautaire, Claude Bartolone.
AMENAGEMENT DE L’ILOT DANTON
Déclassement des voiries publiques
Dossier d’enquête publique
OBSERVATIONS ET REMARQUES
REPONSES ET PROJET
La parution de l’enquête d’intérêt publique sur le site du Pré, concernant la transformation de l’espace Danton, nous amène à vous interpeller aujourd’hui.
Les échanges qui ont eu lieu lors des ateliers urbains ont induit certaines modifications au projet. Pour autant, la dimension sociale et inclusive de l’espace Danton pour les différents quartiers de la ville, et les fonctions écologiques élémentaires de l’espace ont été oubliées.
En effet le projet ne prend pas en compte les nécessités fondamentales suivantes:
- Réduire la pollution atmosphérique
- Créer une place publique fédératrice
- Développer les espaces verts, protéger la nature et une biodiversité menacée
- Innover en construisant un habitat à énergie positive exemplaire
1) Une pollution atmosphérique inquiétante.
Est-il pertinent d’élargir l’espace réservé aux automobilistes ?
Ne serait-il pas opportun de limiter la circulation sur la future place Danton invitant les automobilistes à choisir un autre itinéraire pour rejoindre l’avenue Jean Jaurès et en limitant le stationnement au strict minimum ? La rue Danton devenant piétonnière, le contournement de la place se faisant par les rues parallèles. En revanche, l’aménagement de la rue Pierre Brosselette proposé dans le projet est adopté.
Cette proposition s’inscrit comme une réponse à l’urgence de prévenir les nuisances dues à la pollution automobile.
Les pics de pollution au Pré se sont en effet succédés en 2014 avec des taux extrêmement élevés, notamment les 22 et 23 septembre derniers, atteignant plus de 76 millions de particules fines (PM) dans l’air, sachant que la norme européenne est de 10 PM (cf. AirParif)
« La pollution atmosphérique concerne 60 % des Français et est responsable d’environ 42 000 décès prématurés chaque année. Les effets sur la santé des polluants atmosphériques sont avérés et ont aussi un coût économique : entre 20 et 30 milliards d’euros par an pour les dommages sanitaires causés par les seules particules fines. La France fait en outre face à un enjeu réglementaire puisqu’elle est actuellement en contentieux avec l’UE. En ce sens, elle risque une amende importante pour non respect des valeurs limite au polluant « PM10 ». (cf. ministère de l’environnement)
2) Créer une place publique fédératrice
Le projet de réaménagement de l’îlot Danton pour créer enfin une vraie place piétonnière au Pré-Saint-Gervais est une opportunité exceptionnelle. Pourquoi ne pas s’en saisir ?
Créer une place, c’est aménager un espace qui assure une liaison entre les Gervaisiens et constitue un lieu de sociabilité accueillant, adapté aux besoins de la ville. La place facilite le dialogue et la mixité générationnelle et sociale, elle est aussi un abri pour se protéger du chaos du trafic. La place piétonnière valorise la marche, essentielle et élémentaire pour la santé et la qualité de vie. C’est aussi la façon la plus naturelle de se déplacer et une pratique partagée de la rue et de la citoyenneté en ville.
La place est aussi un lieu de vie que l’on traverse, que l’on visite, où l’on s’arrête, qui favorise la rencontre et la discussion. Nous proposons que l’îlot Danton devienne Place Danton, priorisant un cheminement piétonnier vert autour et dans le jardin et reliant les habitants de tous les quartiers. Le projet d’un poulailler dans le jardin est à l’étude. Il ouvrira à une autre relation au vivant, pour le plaisir des passants, les petits comme les grands.
« Tous les gouvernements et les autorités locales sont invités à faciliter l’usage des espaces publics tels que les rues, parcs et marchés, de manière à favoriser la convergence sociale, culturelle et environnementale pour que tout les citoyens aient accès aux espaces publics dans un paysage socialement juste te dans des conditions environnementales résiliente. »
(Source : Résolution de l’ONU habitat en 2011)
3) Développer les espaces verts, protéger la nature et une biodiversité menacée
Avec moins de 6 m2 d’espace vert par habitant, la plus petite commune de France est aussi l’une des plus démunies d’Europe en la matière !
Une urbanisation sans limite se fait mécaniquement au détriment de la biodiversité, pourtant essentielle à la préservation du vivant et à l’adaptation aux changements (climatiques, économiques …)
« La faible étendue du territoire de la commune ne permet pas la présence de nombreuses espèces, végétales ou animales, ce qui donne une diversité moins élevée que dans le reste du département » (Agenda 21 du PSG)
Préserver la biodiversité, c’est préserver le patrimoine de notre ville. La biodiversité du jardin partagé fait partie du patrimoine du Pré St Gervais, elle doit être protégée et peut même être mieux valorisée sans surcoût économique.
Aussi le jardin doit-il être préservé dans son intégralité.
« (…) la qualité de l’air, les êtres vivants, la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation Cette souveraineté implique une responsabilité par rapport à la protection et à la gestion durable de ce patrimoine. » (Projet de loi biodiversité mars 2014, p. 10)
Dans une autre note émanant du Ministère de l’Ecologie, il est précisé :
« Il est toutefois essentiel d’assurer une répartition équilibrée des espaces verts ouverts au public et de soutenir la création de jardins de proximité, notamment dans les tissus urbains denses : jardins publics, jardins partagés, (…). Ces lieux ouverts sur le quartier favorisent échanges, créativité, solidarité, initiatives citoyennes et rencontres entre les générations et les cultures. Ils permettent en outre de tisser des relations entre les différents lieux de vie, de réduire les phénomènes d’exclusion et de ségrégation socio-spatiale »
4) Innover en construisant un habitat à énergie positive exemplaire
Aujourd’hui Le Pré-Saint-Gervais (comme le reste du monde) est confronté à une problématique inédite dans son histoire, celle du réchauffement climatique, de la pollution et de la fin programmée des énergies fossiles (cf. Agence Internationale de l’Energie). Notre commune est concernée, car fortement dépendante du fait de l’ancienneté de son parc immobilier (55% des logements utilisent le fioul ou le gaz. cf. agenda 21).
La conception du futur bâtiment doit être à ce titre exemplaire, et le futur immeuble doit être conçu selon les critères des bâtiments à énergie positive visant à la réduction d’émission de gaz à effet de serre.
« Si certains y arrivent, pourquoi pas tout le monde? » a déclaré la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royale le 12 septembre 2014 à Paris 11ème, lors de sa visite d’inauguration d’un immeuble social de 17 logements à énergie positive. Construction qui n’a coûté que 10 % de plus qu’un bâtiment classique de même dimension.
« …elle avait exprimé son souhait que les nouveaux bâtiments publics, ou subventionnés, soient à « énergie positive » (produisant plus d’énergie qu’ils n’en usent).. Une obligation qui doit être inscrite dans le projet de loi sur la transition énergétique, dont l’examen débute le 1er octobre à l’Assemblée nationale. » (Source AFP 12/09/2014)
A l’heure où il se confirme qu’une élévation de la température supérieure à 3,6 ° sera inévitable à la fin du siècle et dont les conséquences seront catastrophiques (Rapport OCDE, 12 novembre 2014), l’urgence des bonnes conduites à tenir s’impose et nous engage tous. L’avenir de la génération montante (nos enfants et petits-enfants) est désormais directement menacé !
Le réaménagement de l’îlot Danton en Place Danton, est une occasion unique dans l’histoire du Pré St Gervais pour mettre en oeuvre une politique résiliente exemplaire, contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et ses conséquences pour la santé de ses habitants, de renforcer le lien social et la dimension pédagogique entre l’homme et la nature.
Conscients de la difficulté que présente l’approche nouvelle que nous avons développée, nous sommes en mesure de proposer à vos côtés, un projet soutenu par des urbanistes travaillant dans ce sens.
Alors, en 2015, année de la conférence mondiale sur le climat en Seine-St-Denis, ensemble, pour le Pré-Saint-Gervais, OSONS LA TRANSITION !
Collégiale de l’Association Le Pré-Saint-Gervais en Transition
Vous avez un jardin ?
Est Ensemble vous aide à valoriser vos déchets en mettant à disposition des bacs à compost et un “maître composteur”, que vous soyez en maison ou en appartement.
Le compostage est un processus naturel de transformation des matières organiques issues de la cuisine et du jardin qui s’opère au contact de l’air (oxygène) et de l’humidité ambiante grâce au travail de micro-organismes (bactéries, champignons, actinomycètes) et de petits invertébrés, comme les vers ou les acariens. Sous leur action, les déchets biodégradables perdent 75% de leur volume et se transforment en compost, une matière proche du terreau, riche en éléments minéraux, qui peut être utilisée comme fertilisant.
Vous voulez éliminer une partie de vos déchets en respectant l’environnement ?
Contactez Est Ensemble au 0805 055 055. Un maître composteur vous donnera rendez-vous dans un point de distribution, d’où vous repartirez avec un composteur en bois ou en plastique selon votre choix ou un lombricomposteur pour ceux qui résident en appartement, et des conseils techniques. Le tout contre une caution de 10€ seulement.
Vous n’avez pas de jardin ?
Pensez au jardin partagé Le Pouce vert qui met à disposition un bac, accessible depuis le trottoir, pour y déposer vos déchets biodégradables.
Que puis-je composter ?
Les déchets de la maison : épluchures de légumes et fruits, marc de café avec filtre, thé avec sachet, coquilles d’œufs écrasées.
Les déchets de jardin en petite quantité : feuilles mortes, fleurs et plantes fanées, branchage de petites tailles, mauvaises herbes non montées en graine, paille, fanes de légumes.
Les autres déchets : essuie-tout et serviettes en papier, papier journal, vieux terreau de compostage, cendres de bois.
Ce que je ne peux pas composter ?
Les résidus de table : reste de viandes et de poisson (pour éviter les nuisibles), coquillages, Produit laitier/graisse.
Les résidus de jardin : déchets traités chimiquement, végétaux très grossiers, plantes malades, mauvaises herbes montées en graines, terre, gravier, sable, cailloux.
Les autres déchets : papier imprimé, magazine couleur, prospectus publicitaires, sacs d’aspirateurs, bois de menuiserie, cendres de charbon, de barbecue, suie de cheminée, couche culottes, excréments d’animaux domestiques, litières souillées, mégots, gravats, plâtres.
Remarque : il ne faut mettre aucun déchet contenant des polluants ou non biodégradables (verre, métaux, plastiques, matériaux et fibres synthétiques).
DES MURS EN PAILLE : UNE IDÉE EN BÉTON POUR LA NOUVELLE CONSTRUCTION DE L’ÎLOT DANTON
(extrait de Batiactu 10/01/2014)
Si les constructions bois se multiplient, la résidence Jules Ferry de Saint-Dié dans les Vosges, est pour l’heure unique en son genre. Les bâtiments écologiques étaient, jusqu’à présent, limités en hauteur à 3 ou 4 niveaux. Mais la tour HLM voulue par le bailleur social “Le Toit Vosgien” atteint les 8 étages et répond à toutes les contraintes : solidité, durabilité, sécurité… Labellisé écoconstruction, Passiv’haus et Ultra-basse consommation, l’immeuble de logements fait appel à une structure en bois massif et à une isolation en paille. En tout, 700 caissons de bois préfabriqués de 40 cm d’épaisseur, renfermant l’isolant, ont été assemblés en seulement douze mois de chantier. Une solution choisie pour son aspect développement durable (la paille et le bois sont des ressources naturelles renouvelables) et pour ses caractéristiques physiques.
Ecologique = logiquement économique ?
Conçue selon les concepts bioclimatiques, la résidence de 26 logements dispose de nombreux équipements afin d’assurer des performances environnementales de premier plan et un confort de vie pour ses occupants. Outre les matériaux de construction bio-sourcés, l’immeuble dispose d’une VMC double flux collective et de panneaux solaires photovoltaïques
en toiture afin de couvrir les charges communes. De plus, il possède un système de récupération de la chaleur sur les eaux usées, de fours et plaques à induction basse consommation et un ascenseur à récupération d’énergie. De quoi réduire les factures de chauffage de façon drastique : selon le bailleur social, la charge mensuelle dédiée serait estimée à 10 ou 15 euros pour un T4, soit dix fois moins que dans un logement mal isolé datant des années 1970. Une aubaine pour les locataires et pour l’environnement : le bilan carbone de la construction serait même positif de 1.100 tonnes de CO2 grâce à la capture du gaz dans le bois et la paille. Selon le bailleur social, un bâtiment équivalent en béton et isolant polystyrène aurait présenté un bilan négatif de 600 tonnes.
Résistance au feu
Extérieurement, l’immeuble de huit étages est bardé de tuile, afin d’assurer la protection des façades contre les éléments de façon esthétique, peu coûteuse et facile d’entretien. Car la tenue dans le temps est également une préoccupation. Jean-Marc Gremmel, le directeur du Toit Vosgien expliquait à l’AFP : “Les avantages de la construction bois sont désormais bien connus : ça n’est pas plus cher, ça réagit mieux aux secousses sismiques, alors que nous sommes ici sur une faille, et ça permet un chantier plus propre“. Concernant la sécurité incendie, l’architecte Antoine Pagnoux expliquait dans le même temps : “Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le bois comme la paille carbonisent, et le charbon devient un isolant. Du coup, les deux vont mieux résister au feu“. Devant ce premier bilan satisfaisant, d’autres immeubles du même type seraient déjà en préparation. Selon le Réseau Français de la Construction Paille, environ 3.000 maisons françaises feraient déjà appel à ce matériau, dont 700 immeubles. Le grand méchant loup s’essoufflera-t-il avant de les faire toute s’envoler ?
Pour favoriser l’échange, le débat d’idées et l’imaginaire pour notre ville en Transition, l’association vous ouvre les pages de son site avec cette rubrique “Tribune”. Les propos qui y sont tenus n’engagent que leurs auteurs.
L’année 2014 qui commence sera une année charnière pour l’association et pour le jardin rue Danton. Ce lieu a vu naître des initiatives depuis lors adoptées et soutenues par un grand nombre d’entre vous :
– la récupération et le compostage des déchets verts,
– la collecte et le broyage des sapins de Noël pour recycler ce broyat dans les allées du jardin,
– l’organisation d’ateliers pédagogiques pour les élèves gervaisiens, en accompagnement des enseignants,
– la sensibilisation des petits et grands à l’importance de la biodiversité, expérimentée et constatée sur le terrain,
– l’organisation de rencontres et de fêtes conviviales au jardin, …Cette aventure engagée en 2008 va vivre une métamorphose en 2014, lorsque seront engagés les travaux prévus sur la parcelle Danton :
– destruction du café de la Poste,
– réaménagement de la circulation rue Danton et rue Brossolette,
– construction d’un immeuble de 12 logements et
– réorganisation du terrain correspondant à l’actuel jardin.L’architecte et la paysagiste retenus par la municipalité pour mener à bien ce projet, ont présenté leurs propositions lors d’un atelier urbain le 26 novembre 2013. Un autre atelier devrait en principe être organisé par la municipalité au premier semestre 2014.
Si vous êtes adhérent (ancien ou actuel ou futur), si vous êtes intéressé(e) par le jardin et les activités qui s’y déroulent, si vous souhaitez que certaines de ces activités (pédagogiques, conviviales, festives) et certains aménagements (la mare, le compost, l’espace de rencontre et pique-nique, la zone végétale sauvage) soient préservés et intégrés dans le futur chantier, n’hésitez pas à venir faire entendre votre voix à l’assemblée générale du Pouce vert. Cette AG ordinaire se déroulera le mardi 7 janvier 2014 à 20h, à la Maison des associations gervaisiennes. Vous pouvez y participer si vous êtes adhérent du Pouce vert (vous pourrez adhérez sur place en arrivant à l’AG).
Plus vous serez nombreux, plus vous pourrez peser pour que cet endroit soit réaménagé en un espace que vous aurez plaisir à fréquenter, dans lequel vous aurez plaisir à venir rencontrer d’autres habitants.
Vous trouverez plus d’infos sur l’AG dans le document joint.
Au plaisir de vous y voir (à défaut, n’hésitez pas à envoyer ou déposer un pouvoir pour vous faire représenter : il figure dans le document joint).Anne-laure Stérin
Présidente de l’association “Le Pouce vert”Le Pouce Vert
jardin partagé du Pré-Saint-Gervais
lepoucevert@laposte.net, tél. 01 48 46 77 04.
Vous pouvez consulter :
… la page Facebook du Pouce vert
… la page web du jardin
… et suivre avec Graine de jardins l’actualité des jardins partagés
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