Quelques réflexions pour des écoles en Transition au Pré Saint Gervais.
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Courrier envoyé au Maire du Pré Saint-Gervais le 18 février 2016
Monsieur le Maire,
Un document sur le nouvel îlot Danton a été diffusé via les boîtes aux lettres de notre ville. Notre association Le Pré en Transition étant nommée dans ce courrier adressé aux Gervaisiens, nous nous permettons de vous rappeler notre position sur le projet de transformation de cet espace.
Nos remarques et propositions ont été communiquées et enregistrées le 5 novembre 2014 lors de l’enquête d’intérêt publique. Vous trouverez ci-joint copie du dossier qui vous a déjà été remis à cette période ainsi qu’à l’ensemble des élus et des associations de la commune.
Intitulé « De l’îlot Danton à la Place Danton » notre projet s’inscrit dans une perspective de changement radical en phase avec les nécessités vitales de demain : qualité de vie, santé, renforcement du lien social… à la hauteur des enjeux sociétaux et environnementaux propres au Pré St Gervais. Cette dimension n’a pas été prise en compte dans le projet initial.
Notre réflexion en vue de la création d’une nouvelle place publique fédérative, La Place Danton, s’est nourrie des conseils d’un cabinet d’architecture urbaniste paysagiste, Mélanie Drevet, spécialiste de la restructuration de quartiers. Avec une vision d’avenir, le projet rend place aux piétons et répond à la problématique actuelle du Pré avec l’aménagement d’un jardin public sur une portion de la rue Danton en vue d’agrandir significativement l’espace et de prolonger harmonieusement le jardin partagé en le préservant (voir plan).
La réorganisation d’un espace public induisant la limitation de la circulation d’une rue ou son détournement, est à considérer comme une opportunité propice à la gestion des résistances qui en découlent. La durée des travaux donne aux automobilistes, aux riverains et aux habitants le temps de s’adapter aux changements et de prendre les marques de nouvelles habitudes.
La mobilisation des moyens techniques, grues et blocs de chantier, placés sur une partie de la rue Danton et non dans le jardin, habituera les automobilistes à emprunter d’autres itinéraires pour rejoindre l’avenue Jean Jaurès, et accoutumera les habitants à une nouvelle perspective avec une Place Danton où ils pourront à juste titre profiter d’« un (véritable) espace de respiration au coeur du Pré St Gervais ».
Cette option qui préserve et respecte la biodiversité du jardin actuel, est aussi une façon de reconnaître la clairvoyance de ses bénévoles qui ont travaillé à la constitution de ce patrimoine, notre bien commun, ouvrant ainsi la voie à la transition au Pré St Gervais, en contribuant activement à la réduction d’émission de gaz à effet de serre.
« (…) la qualité de l’air, les êtres vivants, la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation Cette souveraineté implique une responsabilité par rapport à la protection et à la gestion durable de ce patrimoine. » (Projet de loi biodiversité mars 2014, p. 10)
La COP 21 a définitivement ouvert la voie à une prise de conscience de tous sur la gravité des enjeux écologiques et environnementaux. Aussi pensons-nous, Monsieur le Maire, que le réaménagement de l’îlot Danton en Place Danton, est une occasion unique pour mettre en œuvre une politique novatrice, résiliente et exemplaire, contribuant à réduire les émissions de GES, la pollution et ses conséquences pour la santé de ses habitants, de renforcer le lien social et la dimension pédagogique entre l’homme et la nature.
La Collégiale de l’association Le Pré en Transition
Tous les emballages en plastique se recyclent !
Voici en résumé express les dix idées essentielles
développées dans « Quand nos cantines se rebellent »
I – MANGER BIO EN COLLECTIVITÉ : TOUT LE MONDE EN PARLE, TRÈS PEU LE FONT
Le bio en restauration collective, c’est 2,7% du marché alimentaire total en 2014. C’est très peu, on introduit les produits de qualité pour faire chic et la communication remplace les actions concrètes.
II – CHOISIR UN MODE DE RESTAURATION, C’EST POLITIQUE
Le premier levier de décision, c’est la décision publique. Les élus locaux disposent d’un vrai pouvoir pour faire changer les approches alimentaires. Encore faut-il le vouloir.
III – MANGER MIEUX SANS DÉPENSER PLUS, C’EST POSSIBLE
La présomption du surcoût du bio freine de nombreuses ardeurs dans une époque où les budgets sont contraints. On peut pourtant manger bio, local et juste pour pas si cher que cela. Exemples à l’appui.
IV- ET SI LES CANTINES DEVENAIENT DES RESTAURANTS EXEMPLAIRES ?
La réputation des cantines est connotée, il faut faire évoluer l’approche en s’intéressant à l’éducation à l’alimentation, aux bâtiments, aux salles, au temps du repas.
V – LA NOURRITURE NE TOMBE PAS DU CIEL
Ce n’est pas une nouveauté, l’industrie agroalimentaire organise à sa main le marché de l’alimentation. Mais il est possible de lui opposer un modèle de développement vertueux.
VI – S’APPROVISIONNER PRÈS DE CHEZ SOI SANS DÉGÂTS POUR LA PLANÈTE
Pas besoin d’aller très loin pour trouver des bons produits. À condition de rassembler les énergies et de s’adapter à un contexte réglementaire pas toujours facile.
VII – EN FINIR AVEC L’EXCÈS DE VIANDE DE MAUVAISE QUALITÉ
Et si on disait stop aux usines d’élevage géantes, aux abattoirs saturés et au repas systématique à base de viande ? Sans être végétarien, il faut manger moins de viande pour manger « mieux » de viande.
VIII – REDONNER SA PLACE À UNE CUISINE VIVANTE
Les cuisiniers doivent retrouver le goût de faire à manger en abandonnant les vieux réflexes d’une cuisine d’assemblage.
IX – LA SANTÉ PUBLIQUE PASSE AUSSI PAR L’ASSIETTE
Une agriculture et une alimentation qui font appel aux produits chimiques dégradent le niveau de santé générale et induit des coûts importants pour la société.
X – MANGER BIO ET AUTREMENT, C’EST PARIER SUR L’AVENIR
Renoncer au statu-quo, agiter des idées, fédérer les énergies : on est tous capable d’apporter notre pierre.
Campagne Bouge ta cantine !
Le Collectif “Pas d’usine, on cuisine”
Ecocert a construit le référentiel “En Cuisine” autour de 4 domaines : le recours aux produits biologiques, la provenance des aliments, la qualité de la nutrition, et la gestion environnementale de l’établissement.
Le référentiel s’adresse aux restaurants des établissements d’enseignement : école, collège, lycée, université…
Pour s’adresser au plus grand nombre de professionnels de la restauration collective, nous avons privilégié des critères de bon sens, simples à comprendre et incitatifs.
Pour permettre à chacun de progresser à son rythme, ce nouveau cahier des charges propose 3 niveaux de labellisation.
INVITATION RÉUNION PUBLIQUE
La question de la relation entre Environnement et Santé est de plus en plus préoccupante en raison de l’augmentation régulière de maladies chroniques comme le cancer, le diabète, les atteintes de la reproduction, l’asthme, les allergies, les troubles mentaux et neurologiques… et de l’émergence de maladies nouvelles comme l’hypersensibilité chimique.
Certes l’alcool et le tabac sont en cause mais les données scientifiques montrent que pollutions, alimentation déséquilibrée, sédentarité, urbanisation ou autrement dit les facteurs environnementaux le sont également aussi.Le Réseau Environnement Santé voudrait mettre les questions d’environnement et de santé au coeur des politiques publiques. Il mène des campagnes sur les grandes questions de santé et d’environnement. Il agit pour une meilleure prise en compte des données scientifiques validées et pour la mise en oeuvre du principe de précaution.
Ce réseau a aujourd’hui 4 grands projets : Perturbateurs Endocriniens (PE), Maladies Chroniques (MC), Maladies Emergentes et Risques émergents, Alimentation Environnement (AE).
Pour en savoir plus, nous avons invité un chercheur dans ce domaine, président du Réseau Environnement Santé, André Cicollela.
Bien sûr il parlera de ce qu’on connait un peu (comme les perturbateurs endocriniens : phtalates, parabènes, bisphénol A, pesticides) et nous le questionnerons.
Nous aimerions qu’on puisse ensemble réfléchir aux moyens d’action dont nous disposons au niveau de notre commune, de notre Territoire.jeudi 11 Février
Terrasse de la Maison des Associations
3 place Anatole France
au Pré-Saint-GervaisLa réunion débutera à 20 h 30
Cette réunion aura deux buts :
D’une part, en savoir davantage, auprès d’un spécialiste engagé dans ce domaine.
D’autre part, commencer à voir si, dans notre ville ou avec des villes voisines, il serait possible d’identifier des leviers d’actions et de les mettre en œuvre au service de la santé de tous.Notre environnement, c’est notre santé
de André Cicolella et Françoise Bousson
Production de l’exploitation maraîchère bio de 8 hectares créée en 2012 par la municipalité d’Ungersheim (Haut-Rhin). Mairie d’Ungersheim
Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.
Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire, Jean-Claude Mensch.
Légumes bio et de saison
Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.
Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »
Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.
Lire la suite (Le Monde Planète)
*Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne.
Le PréVert et la Marmite sauvage sont les 2 AMAP du Pré.
LE PRÉVERT
TOUS LES SAMEDIS de 9h à 10h30
au café LE SURCOUF, 40 rue d’Estienne d’Orves
Contact : amap.prevert@gmail.com
LA MARMITE SAUVAGE
UN SAMEDI SUR DEUX de 11h30 à 12h30
au local de l’Amicale Babylone, 15 avenue du Belvédère
http://lamarmitesauvage.jimdo.com/
Contact : marmitesauvage@gmail.com
Plus d’infos sur les AMAP :
Un message de l’association “Ecologie au Pré pour tous”
« Ecologie au Pré pour tous » accueille à nouveau le Repair-Café de Pantin
Samedi 12 décembre de 14h30 à 18h Espace Danton
L’accueil réservé à la première session qui a eu lieu en octobre a été très bon … plus de 30 objets ont été amenés et 17 ont pu être réparés …d’autres sessions seront organisées en 2016. Notez déjà les dates sur vos agendas :
13 février + 11 juin + 8 octobre + 10 décembre … et en avril un « Repare-Vélos » !
Au début ils étaient perplexes : « Mais le changement climatique, qu’est-ce que c’est ? » Alors, on a discuté. Finalement, ils ont choisi de parler de la voiture. Ben oui, ça émet plein de gaz, et on en voit partout. Pourquoi y a-t-il autant de voitures alors que l’on sait si bien que ça pollue ?
C’est la question que se sont posés les enfants de la Maison de quartier du Haut-Pantin. Avec Reporterre, ils sont allés interroger les automobilistes, les passagers du métro et des spécialistes. Les adultes ont joué le jeu et répondu sincèrement. Cela a donné un article en sons et en images.
Aïcha, Grace, Isra, Sirine, Safa, Cherine, Douga, Adem, Adam, Khadija, Malik, Ilyesse, Ranime, Maya et Malik vous invitent à poursuivre le débat sur le thème Trop de voitures dans la ville !, ce
Au programme :
Présentation de leur reportage
Discussion avec leurs invités, Lorelei Limousin (spécialiste des transports au Réseau action climat et Marielle et Pek de la Cyclofficine de Pantin
La surprise des enfants
Débat participatif animé par les enfants
Et pot de l’amitié pour poursuivre la discussion !
Pour vous rendre sur place :
Maison de quartier du Haut-Pantin,
42 rue des Pommiers (ne pas confondre avec la Maison de quartier du Petit-Pantin)
. Métro Église de Pantin (ligne 5) ou Mairie des Lilas (ligne 11) – 15 minutes de marche
. Bus 249, station Les Pommiers – 1 minute de marche (la rue des Pommiers est celle en-dessous du pont).
Source Reporterre
Voir aussi :
« Bonjour, vous mettez un peu de pollution dans votre voiture ? »
Dans le cadre de la campagne Tous dans le même panier !, le Réseau AMAP Ile-de-France est allé à la rencontre des amapien-ne-s d’Île-de-France, paysan-ne-s et mangeur-se-s, qui mettent en œuvre chaque jour une autre agriculture: socialement équitable, écologiquement soutenable et économiquement viable.
C’est parce-que qu’ils prennent ensemble leurs responsabilités pour coproduire une alimentation de qualité accessible à tous, créatrice d’emplois durables et de lien social, que cette agriculture est dite citoyenne.
Plus d’infos: amap-idf.org/mobilisation_125.php
Facebook: facebook.com/ReseauAmapIDF
Twitter: twitter.com/AMAP_IDF
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