REGARDS SUR LA TRANSITION
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Vous êtes invités à la projection du film
L’URGENCE DE RALENTIR
le vendredi 22 janvier à 19h30
Salle Danton
9 rue Danton – Pré Saint-Gervais
suivi d’un échange convivial
en présence du réalisateur
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REGARDS SUR LA TRANSITION
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Vous êtes invités à la projection du film
9 rue Danton – Pré Saint-Gervais
suivi d’un échange convivial
en présence du réalisateur
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Partagez vos Vœux pour la ville en laissant un commentaire à ce billet.
Pour la première fois dans l’histoire de l’Homme, notre futur commun en tant qu’espèce n’est plus certain. En seulement 200 ans, à l’âge des combustibles fossiles, l’humanité a fait assez de dégâts sur la Terre pour assurer sa propre extinction. Notre unique option est de soigner la planète et par cela, créer de l’espoir pour notre futur- au nom de l’humanité et de la communauté terrestre.
1. C’est dans un sol vivant que se trouve la prospérité et la sécurité de notre civilisationNotre avenir est indissociable de l’avenir de la Terre.
Nous nous engageons à protéger nos sols et notre biodiversité. Nos sols vivants deviendront des réservoirs d’eau et des puits de carbone. L’agroécologie est basée sur la réutilisation de la matière organique, et donc le recyclage des nutriments. Nous allons redonner le carbone vivant, comme matière organique à la terre, sur la base de la reconnaissance, de la responsabilité, et de la nécessité de rendre. Nous allons ainsi aider à nous adapter et à renforcer notre résilience au changement climatique. Comme Sir Albert Howard a dit, “Prendre sans donner est un vol de la terre, une forme particulière de banditisme, qui prend en compte le pillage de générations futures qui ne sont pas encore là pour se défendre. ”2. Nos graines et notre biodiversité, nos sols et notre eau, notre air, l’atmosphère et le climat sont notre patrimoine commun
Les dons de la terre indispensables à la vie sont toujours un patrimoine commun que nous devons tous protéger et duquel nous avons tous le droit de tirer notre subsistance. Nos graines et notre biodiversité sont des biens communs. Leur brevetage pousse à l’extinction de la diversité et les paysans dans un piège de la dette. Le sol est le fondement de notre vie et de notre nourriture. L’eau est notre patrimoine commun. Elle ne doit pas être une marchandise. Elle est nécessaire à notre vie. L’air et l’atmosphère sont encore des biens communs et nous permettent de respirer tout en donnant à la Terre la capacité de réguler le climat. La pollution de l’air et les effets et émissions de gaz à effet de serre sont une privatisation de tout ce patrimoine commun.
Nous n’acceptons pas la privatisation de nos biens communs. Nous les défendons et les revendiquons avec responsabilité et solidarité.
3. La non-appropriation des semences et de la biodiversité sont les garants de la souveraineté alimentaire et de la résilience climatique
Nous nous engageons à défendre la non-appropriation de nos semences au nom de la liberté des espèces à évoluer de manière intègre et autonome. Nous revendiquons le droit des communautés partout dans le monde à récolter et semer leurs propres semences, semences que nous revendiquons comme faisant partie de notre patrimoine commun. Le fait de conserver et d’échanger des semences non hybrides, non brevetées et n’ayant subi aucune modification génétique est un droit inaliénable des paysans. Les droits des paysans ne sont pas négociables. Nous nous dressons contre toute loi comme toute avancée technologique qui viendrait remettre en cause cette liberté intimement liée à celle de la Terre Mère. Nous résistons afin que les générations futures disposent des mêmes chances en termes de nourriture et de moyens de subsistance que celles offertes à nous aujourd’hui. Ensemble, nous nous unissons pour défendre nos semences et refuser les OGM et le brevetage du vivant.
4. Le modèle d’agriculture industrielle mondialisée est un contributeur majeur du changement climatique
L’agriculture mondialisée et industrielle contribue à plus de 40% à la production des gaz à effet de serre qui viennent chambouler le climat de par la déforestation, l’utilisation d’engrais à base d’énergies fossiles, la production d’emballages et les transformations, réfrigérations et transports opérés à longue distance. Sachant qu’elle est l’une des causes majeures du changement climatique, nous ne pouvons accepter l’agriculture industrielle comme une solution à la crise climatique et à la faim. Nous rejetons les fausses solutions au changement climatique telles que l’ingénierie géologique, l’agriculture « climato- intelligente», l’amélioration génétique des semences ou « l’intensification durable ».
5. L’agroécologie, l’agriculture familiale et les systèmes alimentaires locaux peuvent nourrir le monde et permettre de ralentir le réchauffement de la planète
Nous nous engageons à pratiquer et à protéger une agriculture de petite échelle et locale, observant les principes et méthodes de l’agroécologie. Ce type d’agriculture permet actuellement de produire 70% de notre nourriture et assure la production d’aliments nourrissants et sains. Elle permet en même temps de conserver et régénérer nos sols, notre biodiversité, nos ressources en eau ainsi que de réguler notre climat. Nous nous engageons à soutenir et créer des systèmes de production alimentaire en réponse aux crises sanitaires, alimentaires et environnementales qui touchent l’agriculture. L’agriculture biologique pratiquée à petite échelle et de manière locale autorise la mise en place de circuits courts et est capable de nourrir le monde tout en ralentissement le réchauffement de la planète.
6. Le «libre-échange» en tant que libre action des multinationales est une menace pour la planète et pour nos libertés
Le mot « Liberté » a été détourné par le «libre-échange» qui a substitué à la liberté des peuples et des diverses espèces d’évoluer librement et de se nourrir celle des multinationales à détruire la planète et les économies vivrières des communautés. La déstabilisation écologique et sociale du monde observée sur les deux dernières décennies est le résultat de la déréglementation du commerce ordonnée par les accords de «libre-échange» du World Trade Organisation (OMC), eux-mêmes conçus et écrits par des sociétés et pour le bénéfice de ces sociétés.
Nous nous engageons à résister aux tentatives visant à créer de nouveaux accords de libre-échange tels que TTIP, PPT et les accords commerciaux régionaux et bilatéraux. Ces accords sont en effet fondés sur les droits des entreprises en tant que personne morale et sont conçus dans le but explicite de démanteler les droits de l’homme, notre démocratie et nos constitutions. Nous ne reconnaissons pas en tant que personnes ces multinationales. Elles ne sont que des entités juridiques à qui la société donne la permission d’exister et ce dans les limites de leur responsabilité sociale, écologique et éthique. Ces sociétés sont donc à compter parmi les responsables des changements climatiques et doivent être soumis au principe de « pollueur-payeur ».
7. Les systèmes d’économies locales protègent la planète, créent des emplois, et nous permettent de subvenir à nos besoins et à notre bien être
Les économies locales basées sur la réciprocité et la régénération du monde naturel et de la société nourrissent la vie. Les cadeaux de la nature et ses populations ne peuvent pas être réduits à des « coûts économiques ». Ces économies qui mettent l’accent sur la vie et le bien-être des personnes et non pas sur le profit des entreprises, permettent de régénérer et de renouveler les ressources et de créer de l’emploi pour tous et pour les générations futures. Nous ne participerons pas au système de production et de consommation, notamment pour la nourriture et l’agriculture industrielle, qui détruisent les processus écologiques de la Terre, de ses sols et de la biodiversité. Ce modèle déplace et déracine des millions de personnes de leur terre. Dans les économies vivantes, il n’y a pas de déchets, et il n’y a pas de « travailleurs jetables ».
8. Les Démocraties vivantes et participatives sont le fondement de la Démocratie de la Terre
Nous nous engageons à créer des systèmes de démocraties vivants et participatifs et à résister à toutes les tentatives de détournement de nos démocraties par des intérêts puissants. Nous les développerons en nous appuyant sur les principes du partage, de l’inclusion, de la diversité, et de la protection de la planète et d’autrui. Nous nous engageons à sortir du cercle vicieux de la violence et de la dégénérescence, en développant des systèmes vertueux basés sur la non-violence pour le bien-être de tous les peuples et toutes les espèces. Nous ne serons pas divisés par la peur ou la haine, mais resterons unis en tant que membres d’une seule Planète et d’une seule Humanité. Avec courage, et en s’inspirant des préceptes de Gandhi, nous ne coopérerons pas avec une humanité où les règles et lois interfèrent avec les lois écologiques fondamentales de la nature.
9. Nous sommes membres de la Communauté de la Terre dans laquelle toutes les espèces, les peuples, les cultures ont une valeur intrinsèque et les droits à la subsistance
Créons une démocratie de la Terre sur cette terre vibrante et généreuse – Terra Vivante – qui reconnait la valeur intrinsèque de toutes les espèces et tous les peuples. La pluralité des personnes et des espèces ne doit pas seulement être tolérée mais être vue comme la condition au développement de notre existence. Toute la vie, y compris tous les êtres humains, ont naturellement droit de partager les richesses de la nature afin d’assurer sa subsistance – le sol, la nourriture, l’eau, l’espace écologique et la liberté d’évolution.
Nous faisons le pacte de vivre consciemment en tant que Citoyens de la Terre, reconnaissant que la Communauté inclut toutes les espèces et tous les peuples dans leur diversité riche et animée. Les droits de la Terre Mère et les droits humains ne sont pas séparés les uns des autres et sont un continuum indivisible. La violence infligée à la terre et l’injustice infligée à l’humanité font partie du même processus. La durabilité ne peut être séparée de la justice, des droits humains et de la paix.
10. Des Jardins de l’Espoir partout dans le monde
Pratiquons l’agriculture biologique dans nos fermes, nos jardins, nos balcons, nos terrasses. Plantons des jardins de l’espoir partout comme symbole de notre pacte avec la Terre pour sa protection. C’est grâce à ces petits actes, qui ont des répercussions importantes, menés par des millions de personnes conscientes de leur pouvoir et agissant de manière unifiée et harmonieuse, que nous sèmerons les graines du changement pour la création d’une nouvelle citoyenneté planétaire, une citoyenneté qui prend soin de la Planète et d’autrui en construisant des économies et des démocraties vivantes.
Nous commençons aujourd’hui, le 9 Novembre 2015, par une plantation d’un jardin de l’espoir au Jardin Marcotte à Paris (11ème) aux côtés du réseau des AMAP Ile de France et de Cultures en Herbes, comme une première étape concrète vers cette nouvelle citoyenneté planétaire.
Nous continuerons à planter des jardins de l’espoir partout, et de semer les graines du changement qui nous mènerons vers une nouvelle Démocratie de la Terre basée sur la justice, la dignité, la durabilité et la paix.
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Signez le Pacte
Les samedi 5 et dimanche 6 décembre 2015 se déroulera le Village Mondial des Alternatives à Montreuil. Ce sera à la fois une grande fête populaire et un village des alternatives individuelles, collectives et territoriales au changement climatique et à la crise écologique et énergétique.
Organisé par plus de 500 bénévoles et avec la participation de porteurs d’alternatives de tout le territoire français et au-delà, ce Village temporaire rassemblera des dizaines de milliers de personnes au cœur de Montreuil, rendu piéton pour l’occasion (plusieurs rues et places de la Place Jean Jaurès face à la Mairie jusqu’au carrefour de la Croix de Chavaux).
Des alternatives couvrant tous les aspects de la vie quotidienne seront présentées dans chaque rue ou place. Les visiteurs pourront par exemple découvrir la rue de la relocalisation, la place de l’agriculture paysanne et durable, celle de l’alternative au tout voiture ou celle du recyclage et de la réparation. De rues en rues, on pourra ainsi voir quelles sont les réalisations et alternatives concrètes du monde entier permettant dès aujourd’hui de diminuer concrètement ses émissions de gaz à effet de serre : AMAP, jardins partagés, agriculture paysanne et durable, éco-construction, habitat partagé, relocalisation de l’économie, circuits courts, commerce équitable, éducation à l’environnement, économies d’énergie, énergies renouvelables, politiques alternatives d’urbanisme et d’aménagement du territoire, alternatives au tout voiture, déplacements doux, autopartage, banques éthiques, monnaies locales, systèmes d’épargne solidaire, recycleries, collecte zéro déchets, plans virages énergie climat, partage du travail et des richesses, démarches de reconversion écologique et sociale de la production, initiatives de transition, etc.
Le Bien Vivre
Toute la journée, dans différents locaux ou sous chapiteau auront lieu des ateliers pratiques, des jeux pédagogiques, des expositions, des espaces d’échange, montrant les différentes expérimentations et alternatives innovantes au niveau local et global. L’espace libéré sera également occupé par des espaces pour enfants et promenades pour les familles, tous types d’animations musicales, théâtre de rue, poésie, lectures publiques etc….
Chacun(e) est invité(e) à s’emparer de la rue ce jour-là et à montrer combien l’espace urbain libéré de la voiture et offert à l’imagination populaire peut tout de suite créer d’autres conditions de vie, de relations humaines, et de lien social. Cela permettra de montrer également que la société post-carbone que nous voulons construire sera heureuse et conviviale, festive et solidaire.
Le Village Mondial des Alternatives aura donc des allures à la fois de fête et de mobilisation populaire, de salon des alternatives concrètes, de village post-carbone et convivial, festif et instructif, à visiter en famille ou entre amis (l’entrée en sera gratuite).
Un Climat Forum qui sera l’occasion de participer à des centaines de débats, ateliers et conférences. L’espace du “Climat Forum” nous permettra d’échanger et débattre autour des initiatives, analyses et solutions portées par les luttes du monde entier. Il sera également un espace de préparation des actions qui pourront avoir lieu pendant la 2ème semaine des négociations et notamment le 12 décembre. Ce moment fédérateur sera surtout ce que ses participant-e-s en feront. Le Climat Forum fera du week-end des 5 et 6 décembre un rassemblement populaire, largement ouvert au public ainsi qu’aux réseaux militants, un rendez-vous festif et combatif. Au sein du Climat Forum, seront accueillies les activités de débats, conférences, ateliers, préparation à l’action ainsi que des projections et représentations de théâtre.
L’association Vergers Urbains lance l’opération 1000 arbres (fruitiers) pour le climat. Les arbres seront plantés dans 10 sites parisiens. Avec les moyens modestes qui sont les siens, l’association souhaite aller au delà d’une simple interpellation pour mettre en place des moyens d’action appropriables par tous.
Parce que les arbres ont, entre autre, une capacité de régulation climatique globale et locale qui n’est plus à démontrer, tant en contribuant à capter le CO2 qu’en luttant contre les îlots de chaleurs urbain, ou en produisant des ressources locales (aliments, énergie, biomasse, etc.).
Ces mille premiers arbres fruitiers, ne seront qu’une amorce pour permettre la création de plusieurs pépinières dans Paris Intramuros. Ces pépinières seront destinées à faire grandir et multiplier les arbres fruitiers qui bientôt contribueront à réguler le climat parisien tout en rendant la ville comestible. Ces pépinières, gérées de manière collective et accompagnées techniquement par Vergers Urbains constitueront des lieux ressource qui permettront à chacun d’influer sur le climat tout en se réappropriant son cadre de vie et son alimentation.
Dans un quartier populaire au nord de Paris, se tiendra la Zone d’Action pour le Climat (ZAC) pendant la dernière semaine de la COP21.
Du 7 au 11 décembre, le CENTQUATRE-Paris accueillera la Zone d’action pour le climat (ZAC). Pendant cinq jours, ce lieu de création d’envergure internationale, à la programmation résolument populaire et contemporaine, deviendra un point central de la mobilisation citoyenne : le quartier général de la Coalition climat 21.
Au sein de la ZAC, se croiseront tous les publics : des militants venus des quatre coins du monde aux écoliers franciliens.
En matinée des groupes scolaires seront accueillis et pourront participer à des ateliers pédagogiques sur les enjeux liés aux dérèglements climatiques.
Sur ces cinq jours, 150 activités seront proposées au total.
Parmi les invités à la ZAC :
– Le 8 décembre, de 17h à 18h : débat avec Nicolas Hulot
– Le 10 décembre, de 19h à 20h : débat avec Naomi Klein autour du thème « Capitalism vs. The climate »
La ZAC sera ouverte tous les jours de 9h à 20h.
La ZAC s’étendra aussi sur d’autres lieux dans Paris, où des activités seront proposées : à la Bourse du travail place de la République, à la Bourse du travail de Saint Denis, au Centre international de culture populaire dans le 11ème arrondissement (CICP), à la salle Olympe de Gouge (11èmearrondissement) et à la salle Jean Dame (2ème arrondissement).
La Zone d’action pour le climat s’inscrit dans la démarche Zéro Déchet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.zerowastefrance.org
VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER A LA ZAC ?
Consultez l’Agenda Transition Ile-de-France pour découvrir d’autres événements.
Un message de l’association Pouce Vert.
Chers Adhérents et Amis du Pouce Vert,
Malgré tous nos efforts et réunions pour négocier la survie du jardin depuis 3 ans, la décision finale de la Municipalité est tombée comme un couperet le lundi 16 novembre :
le 31 mars 2016,
le jardin sera fermé jusqu’en 2018
et remplacé par un chantier.Nous vous proposons une
réunion publique
le jeudi 17 décembre à 20hà la Terrasse
de la Maison des Associations Gervaisiennes
place Anatole FrancePour discuter ensemble de cette situation :
Quel avenir voulons-nous
pour ce jardin ?Nous vous attendons nombreux !
Toute l’équipe du Pouce Vert
Un message de l’association “Ecologie au Pré pour tous”
« Ecologie au Pré pour tous » accueille à nouveau le Repair-Café de Pantin
Samedi 12 décembre de 14h30 à 18h Espace Danton
L’accueil réservé à la première session qui a eu lieu en octobre a été très bon … plus de 30 objets ont été amenés et 17 ont pu être réparés …d’autres sessions seront organisées en 2016. Notez déjà les dates sur vos agendas :
13 février + 11 juin + 8 octobre + 10 décembre … et en avril un « Repare-Vélos » !
Au début ils étaient perplexes : « Mais le changement climatique, qu’est-ce que c’est ? » Alors, on a discuté. Finalement, ils ont choisi de parler de la voiture. Ben oui, ça émet plein de gaz, et on en voit partout. Pourquoi y a-t-il autant de voitures alors que l’on sait si bien que ça pollue ?
C’est la question que se sont posés les enfants de la Maison de quartier du Haut-Pantin. Avec Reporterre, ils sont allés interroger les automobilistes, les passagers du métro et des spécialistes. Les adultes ont joué le jeu et répondu sincèrement. Cela a donné un article en sons et en images.
Aïcha, Grace, Isra, Sirine, Safa, Cherine, Douga, Adem, Adam, Khadija, Malik, Ilyesse, Ranime, Maya et Malik vous invitent à poursuivre le débat sur le thème Trop de voitures dans la ville !, ce
Au programme :
Présentation de leur reportage
Discussion avec leurs invités, Lorelei Limousin (spécialiste des transports au Réseau action climat et Marielle et Pek de la Cyclofficine de Pantin
La surprise des enfants
Débat participatif animé par les enfants
Et pot de l’amitié pour poursuivre la discussion !
Pour vous rendre sur place :
Maison de quartier du Haut-Pantin,
42 rue des Pommiers (ne pas confondre avec la Maison de quartier du Petit-Pantin)
. Métro Église de Pantin (ligne 5) ou Mairie des Lilas (ligne 11) – 15 minutes de marche
. Bus 249, station Les Pommiers – 1 minute de marche (la rue des Pommiers est celle en-dessous du pont).
Source Reporterre
Voir aussi :
« Bonjour, vous mettez un peu de pollution dans votre voiture ? »
Dans le cadre de la campagne Tous dans le même panier !, le Réseau AMAP Ile-de-France est allé à la rencontre des amapien-ne-s d’Île-de-France, paysan-ne-s et mangeur-se-s, qui mettent en œuvre chaque jour une autre agriculture: socialement équitable, écologiquement soutenable et économiquement viable.
C’est parce-que qu’ils prennent ensemble leurs responsabilités pour coproduire une alimentation de qualité accessible à tous, créatrice d’emplois durables et de lien social, que cette agriculture est dite citoyenne.
Plus d’infos: amap-idf.org/mobilisation_125.php
Facebook: facebook.com/ReseauAmapIDF
Twitter: twitter.com/AMAP_IDF
Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère
de Giacomo D’Alisa, Federico Demaria et Giorgos KallisLe mot de « décroissance » émerge aujourd’hui comme un nouveau signifiant des discours économique et politique. Témoin, les prises de position de plus en plus nombreuses visant à le discréditer. Pour échapper à l’ignorance ou à la mauvaise foi qui tantôt l’assimilent à la stagnation actuelle des économies occidentales, tantôt le dénoncent comme un projet de « retour à la bougie » de quelques « écolo-réactionnaires », il était donc plus que temps de proposer au public un état des lieux détaillé de ce qu’il recouvre réellement.
Depuis sa première apparition, dans les années 1970, la notion s’est considérablement enrichie, au point de devenir un enjeu de réflexion pour tous ceux qui en appellent à une transformation sociale radicale. Cet ouvrage, composé d’une soixantaine d’articles de fond, en constitue la première synthèse thématique se proposant d’en définir les contours et d’en cerner les multiples sources intellectuelles. Il s’agit ici de souligner les grands axes des problématiques embrassées par la décroissance, de présenter les formes d’action qui s’y rattachent ou s’en revendiquent et, en laissant ouvert le débat interne sur un certain nombre de questions clés, d’exposer et de nourrir une discussion collective et internationale déjà bien engagée.
La diversité des entrées de ce dictionnaire encyclopédique montre que ce concept touche, certes, aux enjeux écologiques et environnementaux, mais qu’il est loin de s’y limiter. On y découvrira que la décroissance se donne pour tâche d’étudier en profondeur le poids des logiques économiques et industrielles sur les conditions d’existence sur la planète, et de réfléchir à d’autres formes d’organisation de la production et des échanges ; qu’elle instruit une critique en règle de nos choix de société et de leur rapport à ce qu’elle nomme la « vie bonne », tout en jetant les bases de contre-modèles possibles ; enfin, qu’elle s’intéresse à toutes les expériences collectives actuelles qui témoignent, un peu partout dans le monde, de l’existence de résistances créatrices et vivaces au dogme de la croissance.
Avec entre autres des contributions de Mauro Bonaiuti, Arturo Escobar, Marco Deriu, Tim Jackson…
L’ouvrage est déjà paru en Grande-Bretagne chez Routledge et en Espagne chez Icaria. Il paraîtra dans les mois prochains en Italie, au Brésil, en Allemagne, en Croatie…
Une source d’inspiration indispensable, pour élargir le débat à la veille de la COP21 qui aura lieu en décembre à Paris.Quelques exemples de chapitres
Anti-utilitarisme – bioéconomie – critique du développement – justice environnementale – écologie politique – autonomie – marchandisation – biens communs – convivialité – numérique – dématérialisation – entropie – bonheur – PIB – dépolitisation – effet rebond – pic pétrolier – simplicité – néoruraux – revenu de base et revenu maximum – monnaies communautaires – coopératives – audit de la dette – désobéissance – éco-communautés – Indignés – partage du travail – argent public – syndicats – care – jardinage urbain – buen vivir…Ce qu’ils en pensent…
« Les investissements et la consommation augmentent mais le nombre de chômeurs se maintient ; les inégalités économiques et sociales augmentent, et chaque jour, de nouvelles espèces sont menacées d’extinction… Pourquoi la croissance, qui devrait être synonyme de progrès et de bien-être, a-t-elle des conséquences aussi indésirables ? La réponse se trouve dans ce livre. » Para todos la 2, rtve, 12 décembre 2014
« À un moment de l’histoire où les leaders politiques, économiques et intellectuels pensent que rien de fondamental ne peut désormais être mis en question, rien n’est plus important que le mouvement d’idées et d’actions que représente ce livre sur la décroissance. » David Graeber, London School of Economics
« Quel splendide vocabulaire ! Une sélection d’auteurs internationaux explore avec brio le champ émergent d’une économie qui fait ses adieux à l’obsession de la croissance. » Wolfgang Sachs, Directeur de l’Institut Wuppertal pour le climat, l’environnement et l’énergie à Berlin
« Cet ouvrage est indispensable à quiconque souhaite dépasser les simples mesures de réaménagement pour résoudre les problèmes écologiques et économiques les plus importants de notre temps. » Deepak Malghan, Professeur d’économie écologique à l’Institut indien du management à BangaloreCe livre est publié en partenariat avec l’Institut Momentum, laboratoire d’idées sur les issues de la société industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole.
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