Étiquette : gaspillage

Fête de la Transition
30/09/2017

INVITATION

FÊTE DE LA TRANSITION

samedi 30 septembre 2017
de 10h à 17h
Square Edmond-Pépin
au Pré Saint-Gervais

Buffet à prix libre, Tombola gratuite, jeux pour enfants, atelier bricolage, jardin, cuisine, vélo, concerts, monnaie locale, conférences et échanges…
Sous le signe de la BONNE HUMEUR !

Retrouvez de nombreuses associations présentes ce jour-là autour de grandes thématiques :

Manger sain et local > AMAP, cantine bio…

Recycler > Réduire, réutiliser, revaloriser, réparer, cuisiner anti-gaspi…

Ralentir > moins de Co2, vélo, zone piétonnes, s’amuser sans consommer

Cultiver la ville > ruches, jardins partagés, arbres comestibles, partager les savoirs…

Composter > réduire ses déchets, créer de l’humus…

Réfléchir  > conférences, débat, films

Relocaliser nos échanges > réduire notre empreinte sur la terre, monnaie locale, l’économie réelle contre la spéculation…

 

Actions pour la Transition au Pré

Nous reproduisons ci-après le document in extenso remis à l’équipe municipale lors d’une première réunion le 17 septembre 2015.

Etaient présents à cette réunion

Pour la Mairie :
– Gérard Cosme, Maire du Pré-Saint-Gervais
– Anna Angeli 5e adjointe au Maire. Projet éducatif, Parentalité – Développement durable – Numérique – Politique de la Ville
– Nicola Tirot, directeur de cabinet du Maire

Pour l’Association le Pré en Transition :
– Christophe Antiphon
– Marie-Georges Guerineau
– Sophia Lamri
– Olivier Nouvian

 Télécharger le PDF

Notes de travail
réunion du 17 septembre 2015

 

CONTEXTE

L’association Le Pré en Transition.

Bilan après 1 an d’existence. Participation à de nombreux événements au Pré (soupe Transition, vide-grenier, fête de la Transition et “la rue est a nous”). Dialogues avec habitant.e.s aux profils très variés. Accueil très positif des Gervaisien.ne.s. Constat : fin du déni concernant le réchauffement climatique (épisodes et pics de pollution, de canicules…). Les habitant.e.s s’engagent concrètement (2 AMAP au Pré, gestion du jardin partagé et du compost par le Pouce vert, la Chenille réseau d’échange local, un ReparCafé qui s’organise…).

>> La Transition est en marche au Pré !

 

CHANGEMENT CLIMATIQUE : épisodes caniculaires, dégradation des ressources en eau, inondations et mouvements de terrain, pollution.

PIC PÉTROLIER : dépendance aux énergies fossiles.

>> Urgence à agir face à une perspective d’”effondrement”. Un changement de paradigme est inévitable.

 

Nécessaire mobilisation des acteurs locaux (municipalité, associations…) face au réchauffement climatique et au pic pétrolier. Changement de paradigme, un engagement par des actions concrètes. En cohérence avec le programme de l’Agenda 21 et le Plan Climat Energie Territorial (PCET). L’Association peut jouer un rôle de “facilitateur”.

>> Pour une ville résiliente et agréable à vivre.

 

Vidéo d’Ungersheim, village en Transition.

 

action #1 : Transports et déplacements doux.

Enjeux : Le secteur du transport premier poste d’émission de Gaz à Effet de Serre (GES) sur le territoire (Est-Ensemble). Lutter contre la pollution et le stress (nuisances sonores, embouteillage). Favoriser les déplacements doux pour une ville plus agréable à vivre. Action n°14 de l’Agenda 21.

  • Passer la “place Danton” et la rue André Joineau en zone de rencontre (20 km/h).
  • Priorité à donner aux rues avec écoles et rues commerçantes pour installer les limitations de vitesse.
  • Rendre aux piétons temporairement des rues (avec installation de bancs et tables, animations, jeux).
  • Toute la ville avec vitesse limitée à 30 km/h. Communiquer sur les bienfaits d’une vitesse réduite (pollution/économies/sécurité). Sensibiliser : qualité de l’air sur panneaux lumineux.
  • Le vélo comme levier essentiel pour diminuer la place de la voiture. Mettre en place un “plan vélo” : parkings collectifs sécurisés, aide à l’achat de vélo électrique, campagne de marquage antivol.
  • Ateliers participatifs de réparation de vélos.

 

action #2 : Énergie.

Enjeux : pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique recourir à des énergies renouvelables (qui émettent moins de Gaz à Effet de Serre) et accompagner cette démarche d’un plan d’économie d’énergies.

  • Passage progressif pour les bâtiments de la ville à un fournisseur d’électricité à base d’énergies 100% renouvelables (Enercoop).
  • Un plan d’économie d’énergie pour compenser l’augmentation du coût. (réduire l’éclairage public et municipal, ou bien, par exemple, supprimer les éclairages de Noël comme à Ungersheim). « L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas.» Quid de recourir à un “économe de flux” (comme à Montreuil) chargé de détecter et de résoudre les déperditions et utilisations inutiles d’énergie sur le territoire ?
  • Choisir un ou des bâtiments emblématiques (Mairie, gymnase, école) afin de communiquer sur la source d’énergie renouvelable. Message type : “Toute l’électricité consommée dans cette école est d’origine 100% renouvelable”.
  • Étendre l’opération des “familles à énergie positive” à une école.
  • Quid d’installer des panneaux solaires (production électrique ou eau chaude) sur le toit des écoles et bâtiments administratifs ? si problème de budget, quid de recourir (en complément) à une épargne collaborative (cf. http://energie-partagee.org/) ?
  • Impliquer les habitant.e.s pour repérer les éclairages publics inutiles et autres sources d’économie. Un numéro de téléphone ou une adresse email dédiés ?
  • Favoriser l’amélioration de l’isolation thermique des logements existants. 25% à 30% de la population présente un risque de précarité énergétique (+10% du budget familial consacré à l’énergie).

 

action #3 : Manger autrement.

Enjeux : L’alimentation représente 24% du bilan carbone du territoire (Est-Ensemble). L’alimentation a des impacts multiples : empreinte écologique des modes de productions agricoles (pollution des sols, santé). Résilience. Economie locale. Gaspillage. Gestion des déchets.

  • 1 repas “sans protéines animales” par semaine en restauration collective : l’élevage comme source importante du réchauffement climatique et de la déforestation.
  • État des lieux au Pré : sur les 4 derniers mois (mai-août), les menus de cantine comportent systématiquement 2 repas « bio » (avec viande ou poisson) et 1 repas « alternatif » (annoncés « sans protéines animales » – à noter, en juin, un autre repas non étiqueté était végétarien).
  • Le menu végétarien est en cours de développement à Paris avec un Plan d’alimentation durable (2015-2020) qui vient d’être adopté par la Ville de Paris (1er juillet 2015) : réduction “de 20%  de la part carnée des repas en proposant un menu végétarien par semaine”.
  • Introduire des ingrédients ou des produits systématiquement bio et locaux (meilleure gestion des filières – Par exemple, n’utiliser que des carottes bio et locales).
  • Quid d’une cuisine centrale sur Est-Ensemble ? soutenir la démarche de l’association “Pas d’usine, on cuisine” (cf. Page FB)
  • Accompagner la démarche d’un projet pédagogique mettant en avant les circuits courts, des cours de cuisine “santé”.

 

action #4 : Une ville végétale et comestible.

Enjeux : la nature en ville contribue à lutter contre les îlots de chaleur, à absorber les émissions de Co2 et à rendre la ville plus agréable à vivre.

  • Lutter contre les îlots de chaleur (cf article du site PSGT).
  • Espaces innovants : Jardin partagé le Pouce vert ; murs et toits ; “coins verts” : petits espaces dans la rue (trottoir et/ou rue) par exemple plots béton pour éviter le stationnement (cf. Annexe exemples de Montreuil). Actions n°15 – 61 de l’Agenda 21.
  • Lister les murs et toits qui pourraient être végétalisés. Révision du PLU dans ce sens pour les nouvelles constructions. Action n°6 de l’Agenda 21.
  • Sanctuariser les friches en espaces verts (îlots de fraîcheur) pour créer des lieux de convivialité : potagers de quartier (cf. Annexe et article site web). Action n°3 de l’Agenda 21.
  • Exemple de Paris : “permis de végétaliser” (pieds d’arbres).
  • Planter des arbres fruitiers ; bacs à légumes en libre-service. Pour une ville fleurie ET comestible.

 

action #5 : Une démarche “zéro-déchets”.

Enjeux : les ordures ménagères représentent 83% des déchets sur Est-Ensemble. Économiser les ressources naturelles en réduisant la production de déchets. Réduction à la source (moins d’emballage, moins de gaspillage alimentaire, moins de sacs plastiques…). Réemploi, la réparation, la revente, le don des objets pour prolonger leur vie. Recyclage pour donner une nouvelle vie aux matières.

  • Perfectionner et étendre la démarche de Est-Ensemble autour du compostage (fourniture de bacs à compost, lombricomposteurs, formation…).
  • Étendre le réseau des bacs à compost (équiper tous les squares par exemple) en impliquant le personnel communal dédié aux espaces verts (formation de Maître composteur). Action n°60 de l’Agenda 21.
  • Bacs à compost pour les bio-déchets du Marché.
  • Bacs à compost dans les écoles (les enfants pourraient y déposer les déchets de la maison). Action n°48 de l’Agenda 21.
  • Actions de sensibilisation au Marché.
  • Déchets verts : fournir des sacs et organiser la collecte. Consigne de bouteilles en plastique. (Déchetterie mobile?)
  • Interdiction des sacs plastiques (cf. dossier déposé auprès de l’ADEME pour la sensibilisation).
  • Initiative Zéro-déchet (exemple de Roubaix).

 

action #6 : Relocaliser.

Enjeux : organiser la résilience d’un territoire passe par une relocalisation de l’économie, un renforcement des liens entre les habitants.

  • Déployer la Pêche (monnaie locale de Montreuil) au Pré et sur Est-Ensemble. (Cf. Annexe et article site PSGT). Action n°35 de l’Agenda 21.
  • Des aides sociales pourraient se faire en Pêche.
  • Favoriser les circuits-courts. Panier AMAP pour les employés communaux et élus ? Action n°53 de l’Agenda 21.
  • Local permanent pour héberger différentes activités associatives (café associatif, bricothèque, RéparCafé, espace troc, distribution AMAP, coopérative d’achat, expo…). Action n°40 de l’Agenda 21.
  • Mettre en place un Tiers-lieu permettant aux Gervaisien.ne.s d’améliorer leur qualité de vie en travaillant dans la commune (transports doux moins stressants, temps libre pour les enfants, travailler ensemble autrement…) (Cf. Annexe et article site PSGT)
  • Quid d’un local au rez-de-chaussée de l’immeuble construit sur l’îlot Danton ?

 

action #7 : Autour du Bien/Mieux Vivre.

Enjeux : et si la solution au Vivre Ensemble passait par le Bien (ou Mieux) Vivre ?

  • Proposer des ateliers éducatifs dans les écoles en lien avec le jardin partagé (jardinage, compost, bio-diversité), avec l’alimentation (bien manger, connaître les légumes, contre la junk food, cuisiner). Action n°29 de l’Agenda 21.
  • Créer de la convivialité à une échelle hyper-locale (la rue) : repas, jeux en bois pour les enfants.
  • Mettre en place des supports de communication pour valoriser et relayer les initiatives de Transition. Par exemple, un encart Transition dans chaque PréVoir (avec emplacement et nombre de signes garantis).
  • Proposer un budget participatif sur une thématique engageante. (exemple de Montreuil).

 

L’association le Pré en Transition peut favoriser l’implication des habitant.e.s et des associations dans ces différentes initiatives en effectuant un travail d’accompagnement.

> Organiser régulièrement des Rencontres conviviales et ouvertes à tous sur ces thématiques (projection film, discussion…). Promouvoir des actions individuelles et collectives.

> Eco-roulotte pour une présence sur le terrain (au Marché, lors d’événements…).

> Une mini-conférence climat/Transition au Pré à la P’tite Criée :

– être en résonance avec la COP21 qui se tiendra à quelques kilomètres

– montrer l’engagement de la commune

– continuer cette mission de sensibilisation (panneaux, soupe, conférence…)

Références

Références à l’Agenda 21

Le Plan Climat Air Energie Territorial d’Est Ensemble.

 

Annexes

Un REPAIR-CAFÉ au Pré

A l’initiative d’ « Ecologie pour tous au Pré » (et avec le soutien de la Ville), le Repair-Café de Pantin s’installe pour la première fois au Pré …

Salle Danton samedi 10 octobre après-midi !

C’est quoi un « Repair-Café » ?
C’est l’occasion d’apporter vos appareils, ustensiles, objets cassés ou en panne … que vous n’avez pas voulu jeter et que vous souhaiteriez voir réparés !!

Affiche-RepairCafe

Zone de gratuité

BoutiqueSansArgent

L’association La Boutique sans argent organise 1 zone de gratuité à proximité

Le Samedi 25 avril dans le 19e arrondissement

Au Centre Mouzaïa avec l’Armée du Salut

 La Boutique sans argent est un dépôt-don : vous y amenez les objets dont vous ne voulez plus, vous emmenez les objets qui peuvent vous être utiles. Il n’y a pas de troc : vous pouvez donner quelque chose sans nécessairement emmener une autre chose, vous pouvez prendre ce dont vous avez besoin sans avoir apporté quelque chose. Et bien sûr, tout est gratuit.

Un article intéressant sur le blog de l’association sur le don entre voisins avec la “Give Box”.

Répar’Café à Montreuil

Un Répar’Café à Montreuil

Via Montreuil en transition.

Réparer ensemble pour éviter de jeter, de gaspiller, de racheter…
C’est l’idée du …

Répar’Café

Se retrouver dans la bonne humeur, autour d’un thé ou d’un café, pour apprendre à réparer – avec l’aide de réparateurs-bricoleurs bénévoles – nos objets abîmés ou en panne.

Petit électroménager, hifi, informatique, lampes, jouets, vêtements…

Gardez-les précieusement et amenez-les pour leur donner une seconde chance.

Déjà trois Répar’café ont été organisés en septembre, novembre 2014 et janvier 2015 avec de nombreuses réparations, sourires et rencontres.

Prochaines dates :

Dimanche 8 février, 8 mars et 5 avril 2015

de 14h30 à 17h30

au LUPS (Local à Usages Partagés et Solidaires)

14 rue Eugène Varlin à Montreuil

(en face de la boulangerie)

Et si vous savez et aimez bricoler, coudre … si vous avez des connaissances en électricité, informatique ou autre… n’hésitez pas : venez partager vos compétences !

Contact : Annick BOUBOUNELLE 06 29 81 57 16 / Elodie PAYEN (06 47 10 63 06)

Et maintenant une adresse mail : reparecafemontreuil@laposte.net

Objectif zéro déchet !

Un article de Basta !

Composter, recycler, réutiliser, réduire : face aux déchets, une nouvelle devise écologique gagne les grandes villes.

« Trop compliqué, trop d’habitants, impossible à gérer… » : telle est la réponse de nombreuses municipalités françaises, dont la capitale, pour justifier leur absence d’efforts en matière de recyclage des déchets. Résultat : décharges, incinérateurs et pollutions continuent de se développer. Et leurs coûts d’augmenter. Pourtant, plusieurs grandes agglomérations, de Milan à San Francisco en passant par Lorient, se sont lancées dans une politique de récupération et de recyclage de presque tous leurs déchets. Alors, zéro déchet, mission impossible ?

(source Bastamag.net)

 

Le site de l’association ZeroWaste France.

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