Étiquette : monnaie locale (Page 2 of 2)

Une très belle Fête de la Transition !

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De très bons souvenirs pour cette 2e Fête de la Transition au Pré Saint-Gervais.

Merci à tous les participants : Les Fourmis vertes, la CyclOfficine de Pantin, Débrouille et Cie, OHU-ID, la Requincaillerie, Ecologie pour Tous, Energie solaire 93, Est-Ensemble, service Développement durable de la ville du Pré, Altri-Menti, Retour des sens, la Pêche Monnaie locale, les Enfants du jeu, la Paille et le Mil, les Copains d’abord, la ferme de Marconville, l’AMAP PréVert, Alternatiba Paris, la ruche pédagogique d’Anne & Philippe…

Merci aux musiciens et chanteur : Jean-Paul Miotto (chant et guitare ), Fred Hoarau (chant et guitare ), Latiniasse (chant et guitare) avec Jo Jox à la batterie, Leïla Pradel et Paméla Bernfeld (violon), Tom Nouvian (batterie)…

Merci aux services techniques de la ville du Pré pour leur aide.

Merci à tous les Gervaisien(ne)s !
Merci à nos poules (1 œuf de pondu pendant la fête!) qui nous accompagnent depuis 2014 !

(Photos Raphaël Daniel)

La Pêche est dans le Pré !

La Pêche, monnaie locale complémentaire, est née à Montreuil en 2014. Son principe est très simple, 1 Pêche = 1 Euro.

Elle a été lancée au Pré Saint-Gervais le samedi 1 er octobre à l’initiative du Pré en Transition, lors de la deuxième Fête de la Transition. Les premières Pêches du Pré ont été gagnées par tirage au sort lors de la tombola où dix heureux gagnants sont repartis avec 20 Pêches en poche ! Dans cette même journée festive, de nombreux gervaisiens se sont rendus sur le stand de La Pêche pour y échanger leurs premiers euros contre leurs premières Pêches. 97 % des euros échangés ont été placés dans une banque solidaire, la Nef, 3 % ont été versés au profit d’une association choisie par chaque nouvel adhérent.

Locale, solidaire, citoyenne et écologique, une monnaie locale complémentaire stimule les échanges locaux, encourage l’économie réelle, échappe aux dérives des marchés financiers internationaux et contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre en privilégiant les circuits courts. Payer en Pêche nous invite à réfléchir sur la nature de nos échanges.

À date, plus de 400 Pêches en coupons-billets de 1,2,5,10, 20 ou 50 Pêches, sont prêtes à être dépensées localement au profit des commerçants du Pré.

Les quatre premiers commerçants à avoir adhéré à La Pêche sont :

  • le libraire de Temps-livres  (86 rue André Joineau)
  • le kiosquier, Monsieur Ratier, près du square Edmon-Pépin
  • le charcutier-traiteur Maison Remande (74 rue André Joineau)
  • le boulanger-pâtissier de la Boulangerie du Marché (70 rue André Joineau)

« Donnons du sens à nos échanges » vous retrouverez le slogan de la monnaie locale la Pêche sur le macaron indiquant sa présence dans leurs magasins.

Pour obtenir des Pêches, le Pré en Transition vous donnera régulièrement rendez-vous au point de compostage du square Guillaume Pépin autour d’un café.

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Plus d’infos :

Le site de la Pêche, monnaie locale et citoyenne

Article du Parisien

À Ungersheim, manger local et payer en radis

Production de l’exploitation maraîchère bio de 8 hectares créée en 2012 par la municipalité d’Ungersheim (Haut-Rhin). Mairie d’Ungersheim

Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.

Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire, Jean-Claude Mensch.

Légumes bio et de saison

Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.

Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »

Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.

Lire la suite (Le Monde Planète)

Actions pour la Transition au Pré

Nous reproduisons ci-après le document in extenso remis à l’équipe municipale lors d’une première réunion le 17 septembre 2015.

Etaient présents à cette réunion

Pour la Mairie :
– Gérard Cosme, Maire du Pré-Saint-Gervais
– Anna Angeli 5e adjointe au Maire. Projet éducatif, Parentalité – Développement durable – Numérique – Politique de la Ville
– Nicola Tirot, directeur de cabinet du Maire

Pour l’Association le Pré en Transition :
– Christophe Antiphon
– Marie-Georges Guerineau
– Sophia Lamri
– Olivier Nouvian

 Télécharger le PDF

Notes de travail
réunion du 17 septembre 2015

 

CONTEXTE

L’association Le Pré en Transition.

Bilan après 1 an d’existence. Participation à de nombreux événements au Pré (soupe Transition, vide-grenier, fête de la Transition et “la rue est a nous”). Dialogues avec habitant.e.s aux profils très variés. Accueil très positif des Gervaisien.ne.s. Constat : fin du déni concernant le réchauffement climatique (épisodes et pics de pollution, de canicules…). Les habitant.e.s s’engagent concrètement (2 AMAP au Pré, gestion du jardin partagé et du compost par le Pouce vert, la Chenille réseau d’échange local, un ReparCafé qui s’organise…).

>> La Transition est en marche au Pré !

 

CHANGEMENT CLIMATIQUE : épisodes caniculaires, dégradation des ressources en eau, inondations et mouvements de terrain, pollution.

PIC PÉTROLIER : dépendance aux énergies fossiles.

>> Urgence à agir face à une perspective d’”effondrement”. Un changement de paradigme est inévitable.

 

Nécessaire mobilisation des acteurs locaux (municipalité, associations…) face au réchauffement climatique et au pic pétrolier. Changement de paradigme, un engagement par des actions concrètes. En cohérence avec le programme de l’Agenda 21 et le Plan Climat Energie Territorial (PCET). L’Association peut jouer un rôle de “facilitateur”.

>> Pour une ville résiliente et agréable à vivre.

 

Vidéo d’Ungersheim, village en Transition.

 

action #1 : Transports et déplacements doux.

Enjeux : Le secteur du transport premier poste d’émission de Gaz à Effet de Serre (GES) sur le territoire (Est-Ensemble). Lutter contre la pollution et le stress (nuisances sonores, embouteillage). Favoriser les déplacements doux pour une ville plus agréable à vivre. Action n°14 de l’Agenda 21.

  • Passer la “place Danton” et la rue André Joineau en zone de rencontre (20 km/h).
  • Priorité à donner aux rues avec écoles et rues commerçantes pour installer les limitations de vitesse.
  • Rendre aux piétons temporairement des rues (avec installation de bancs et tables, animations, jeux).
  • Toute la ville avec vitesse limitée à 30 km/h. Communiquer sur les bienfaits d’une vitesse réduite (pollution/économies/sécurité). Sensibiliser : qualité de l’air sur panneaux lumineux.
  • Le vélo comme levier essentiel pour diminuer la place de la voiture. Mettre en place un “plan vélo” : parkings collectifs sécurisés, aide à l’achat de vélo électrique, campagne de marquage antivol.
  • Ateliers participatifs de réparation de vélos.

 

action #2 : Énergie.

Enjeux : pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique recourir à des énergies renouvelables (qui émettent moins de Gaz à Effet de Serre) et accompagner cette démarche d’un plan d’économie d’énergies.

  • Passage progressif pour les bâtiments de la ville à un fournisseur d’électricité à base d’énergies 100% renouvelables (Enercoop).
  • Un plan d’économie d’énergie pour compenser l’augmentation du coût. (réduire l’éclairage public et municipal, ou bien, par exemple, supprimer les éclairages de Noël comme à Ungersheim). « L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas.» Quid de recourir à un “économe de flux” (comme à Montreuil) chargé de détecter et de résoudre les déperditions et utilisations inutiles d’énergie sur le territoire ?
  • Choisir un ou des bâtiments emblématiques (Mairie, gymnase, école) afin de communiquer sur la source d’énergie renouvelable. Message type : “Toute l’électricité consommée dans cette école est d’origine 100% renouvelable”.
  • Étendre l’opération des “familles à énergie positive” à une école.
  • Quid d’installer des panneaux solaires (production électrique ou eau chaude) sur le toit des écoles et bâtiments administratifs ? si problème de budget, quid de recourir (en complément) à une épargne collaborative (cf. http://energie-partagee.org/) ?
  • Impliquer les habitant.e.s pour repérer les éclairages publics inutiles et autres sources d’économie. Un numéro de téléphone ou une adresse email dédiés ?
  • Favoriser l’amélioration de l’isolation thermique des logements existants. 25% à 30% de la population présente un risque de précarité énergétique (+10% du budget familial consacré à l’énergie).

 

action #3 : Manger autrement.

Enjeux : L’alimentation représente 24% du bilan carbone du territoire (Est-Ensemble). L’alimentation a des impacts multiples : empreinte écologique des modes de productions agricoles (pollution des sols, santé). Résilience. Economie locale. Gaspillage. Gestion des déchets.

  • 1 repas “sans protéines animales” par semaine en restauration collective : l’élevage comme source importante du réchauffement climatique et de la déforestation.
  • État des lieux au Pré : sur les 4 derniers mois (mai-août), les menus de cantine comportent systématiquement 2 repas « bio » (avec viande ou poisson) et 1 repas « alternatif » (annoncés « sans protéines animales » – à noter, en juin, un autre repas non étiqueté était végétarien).
  • Le menu végétarien est en cours de développement à Paris avec un Plan d’alimentation durable (2015-2020) qui vient d’être adopté par la Ville de Paris (1er juillet 2015) : réduction “de 20%  de la part carnée des repas en proposant un menu végétarien par semaine”.
  • Introduire des ingrédients ou des produits systématiquement bio et locaux (meilleure gestion des filières – Par exemple, n’utiliser que des carottes bio et locales).
  • Quid d’une cuisine centrale sur Est-Ensemble ? soutenir la démarche de l’association “Pas d’usine, on cuisine” (cf. Page FB)
  • Accompagner la démarche d’un projet pédagogique mettant en avant les circuits courts, des cours de cuisine “santé”.

 

action #4 : Une ville végétale et comestible.

Enjeux : la nature en ville contribue à lutter contre les îlots de chaleur, à absorber les émissions de Co2 et à rendre la ville plus agréable à vivre.

  • Lutter contre les îlots de chaleur (cf article du site PSGT).
  • Espaces innovants : Jardin partagé le Pouce vert ; murs et toits ; “coins verts” : petits espaces dans la rue (trottoir et/ou rue) par exemple plots béton pour éviter le stationnement (cf. Annexe exemples de Montreuil). Actions n°15 – 61 de l’Agenda 21.
  • Lister les murs et toits qui pourraient être végétalisés. Révision du PLU dans ce sens pour les nouvelles constructions. Action n°6 de l’Agenda 21.
  • Sanctuariser les friches en espaces verts (îlots de fraîcheur) pour créer des lieux de convivialité : potagers de quartier (cf. Annexe et article site web). Action n°3 de l’Agenda 21.
  • Exemple de Paris : “permis de végétaliser” (pieds d’arbres).
  • Planter des arbres fruitiers ; bacs à légumes en libre-service. Pour une ville fleurie ET comestible.

 

action #5 : Une démarche “zéro-déchets”.

Enjeux : les ordures ménagères représentent 83% des déchets sur Est-Ensemble. Économiser les ressources naturelles en réduisant la production de déchets. Réduction à la source (moins d’emballage, moins de gaspillage alimentaire, moins de sacs plastiques…). Réemploi, la réparation, la revente, le don des objets pour prolonger leur vie. Recyclage pour donner une nouvelle vie aux matières.

  • Perfectionner et étendre la démarche de Est-Ensemble autour du compostage (fourniture de bacs à compost, lombricomposteurs, formation…).
  • Étendre le réseau des bacs à compost (équiper tous les squares par exemple) en impliquant le personnel communal dédié aux espaces verts (formation de Maître composteur). Action n°60 de l’Agenda 21.
  • Bacs à compost pour les bio-déchets du Marché.
  • Bacs à compost dans les écoles (les enfants pourraient y déposer les déchets de la maison). Action n°48 de l’Agenda 21.
  • Actions de sensibilisation au Marché.
  • Déchets verts : fournir des sacs et organiser la collecte. Consigne de bouteilles en plastique. (Déchetterie mobile?)
  • Interdiction des sacs plastiques (cf. dossier déposé auprès de l’ADEME pour la sensibilisation).
  • Initiative Zéro-déchet (exemple de Roubaix).

 

action #6 : Relocaliser.

Enjeux : organiser la résilience d’un territoire passe par une relocalisation de l’économie, un renforcement des liens entre les habitants.

  • Déployer la Pêche (monnaie locale de Montreuil) au Pré et sur Est-Ensemble. (Cf. Annexe et article site PSGT). Action n°35 de l’Agenda 21.
  • Des aides sociales pourraient se faire en Pêche.
  • Favoriser les circuits-courts. Panier AMAP pour les employés communaux et élus ? Action n°53 de l’Agenda 21.
  • Local permanent pour héberger différentes activités associatives (café associatif, bricothèque, RéparCafé, espace troc, distribution AMAP, coopérative d’achat, expo…). Action n°40 de l’Agenda 21.
  • Mettre en place un Tiers-lieu permettant aux Gervaisien.ne.s d’améliorer leur qualité de vie en travaillant dans la commune (transports doux moins stressants, temps libre pour les enfants, travailler ensemble autrement…) (Cf. Annexe et article site PSGT)
  • Quid d’un local au rez-de-chaussée de l’immeuble construit sur l’îlot Danton ?

 

action #7 : Autour du Bien/Mieux Vivre.

Enjeux : et si la solution au Vivre Ensemble passait par le Bien (ou Mieux) Vivre ?

  • Proposer des ateliers éducatifs dans les écoles en lien avec le jardin partagé (jardinage, compost, bio-diversité), avec l’alimentation (bien manger, connaître les légumes, contre la junk food, cuisiner). Action n°29 de l’Agenda 21.
  • Créer de la convivialité à une échelle hyper-locale (la rue) : repas, jeux en bois pour les enfants.
  • Mettre en place des supports de communication pour valoriser et relayer les initiatives de Transition. Par exemple, un encart Transition dans chaque PréVoir (avec emplacement et nombre de signes garantis).
  • Proposer un budget participatif sur une thématique engageante. (exemple de Montreuil).

 

L’association le Pré en Transition peut favoriser l’implication des habitant.e.s et des associations dans ces différentes initiatives en effectuant un travail d’accompagnement.

> Organiser régulièrement des Rencontres conviviales et ouvertes à tous sur ces thématiques (projection film, discussion…). Promouvoir des actions individuelles et collectives.

> Eco-roulotte pour une présence sur le terrain (au Marché, lors d’événements…).

> Une mini-conférence climat/Transition au Pré à la P’tite Criée :

– être en résonance avec la COP21 qui se tiendra à quelques kilomètres

– montrer l’engagement de la commune

– continuer cette mission de sensibilisation (panneaux, soupe, conférence…)

Références

Références à l’Agenda 21

Le Plan Climat Air Energie Territorial d’Est Ensemble.

 

Annexes

Une monnaie locale au Pré ?

Pourquoi mettre en place une monnaie locale au Pré-Saint-Gervais et sur tout le territoire de Est Ensemble ?Panneau_MonnaieLocale

Site de La Pêche Monnaie locale et sa page Ressources

 

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