Lettre adressée à Laurent Baron, maire du Pré Saint-Gervais
Le Pré Saint-Gervais, le 17 juin 2019 Monsieur le Maire,
Comme indiqué dans notre dernier courrier, notre association poursuit son action de sensibilisation des habitants du Pré Saint-Gervais avec une pétition pour la création d’un authentique poumon vert sur l’espace Busso.
Elle a rassemblé en quelques jours 1 786 signatures (86% de Gervaisiens), 496 sur le web et 1 290 sur papier avec le nom, le prénom, et l’adresse postale. Relayée par des citoyens.nes qui souhaitent spontanément la faire signer à leur entourage, notre pétition « Un poumon pour nos poumons » devrait dépasser les 3 000 signatures en septembre.
Cet enthousiasme indique d’ores et déjà le besoin des habitants de « mieux respirer » ainsi que leur prise de conscience des menaces du dérèglement climatique pour leur santé et celles de leurs enfants (pollution, canicules…). Ils sont par ailleurs très informés des bénéfices directs et indirects que la plantation d’arbres sous forme de forêt urbaine peut leur apporter.
L’actualité les conforte dans leur détermination à signer et amplifie notre action avec la décision de la Maire de Paris d’investir dans l’implantation de forêts urbaines au plein centre de la capitale.
Soucieux comme vous de permettre l’accès de tous à un logement décent et au loyer modéré, nous pensons qu’il y a d’autres lieux qui permettraient de construire ou de réhabiliter au Pré Saint-Gervais. En revanche, l’espace libéré par les usines Busso est le seul endroit – et la dernière chance – pour créer une forêt urbaine de bonne dimension, avec un authentique poumon vert pour respirer et mieux vivre ensemble au cœur de notre ville.
Cet investissement à long terme échappe aux logiques du marché immobilier et s’impose pour la santé de tous, comme s’est imposée en son temps la construction des écoles qui permit un accès libre et gratuit à l’éducation scolaire de tous, sans distinction sociale ou culturelle.
Résoudre la pénurie de logements (sociaux ou pas) se joue davantage à l’échelle du département, de la région, de la métropole ou… nationale qu’à celle de notre petite commune.
Aussi, nous, adhérentes et adhérents de l’association Le Pré en Transition, forts d’une pétition de près de 1 800 signataires en moins d’un mois, vous demandons, à ce stade, de suspendre le projet immobilier initialement prévu afin d’épargner la municipalité de frais d’études inutiles et coûteux.
Engagés à tenir informés les signataires de l’évolution de la pétition, nous vous saurons gré, Monsieur le Maire, par respect pour eux, de bien vouloir répondre à ce courrier.
La Collégiale Copie aux élus et aux personnes qui nous soutiennent
En France, trois enfants sur quatre respirent un air toxique. Sur le chemin pour se rendre à l’école ou dans la cour de récréation, ils inhalent des gaz et des particules qui peuvent entraver leur croissance pulmonaire, favoriser le développement de l’asthme, rendre plus fréquents les rhumes, les bronchites et d’autres maladies. À cause de la pollution de l’air, le simple fait de respirer met les enfants en danger. L’heure n’est plus au constat : il est temps d’agir pour que chaque enfant respire un air pur et sain. Nos élu·e·s au Parlement discutent en ce moment même de la loi d’orientation des mobilités. En influant sur les modes de transport, nous pouvons durablement améliorer la santé des enfants. L’environnement et le climat figurent à raison parmi les sujets de préoccupation des jeunes : aucun avenir sain n’est envisageable sans un air respirable. Dans notre rapport, nous émettons plusieurs recommandations applicables aussi bien au niveau national qu’à l’échelle locale. Parents, élu·e·s, entreprises, personnels éducatifs : nous pouvons toutes et tous agir. À l’heure actuelle, notre priorité est de rendre obligatoire la mise en place de zones à faibles émissions polluantes (ZFE) autour des lieux accueillant des enfants. Dans ces périmètres délimités, le trafic de voitures est réduit et les rues sont réservées aux véhicules les moins polluants. Depuis une dizaine d’années, plusieurs villes européennes ont franchi le pas. Près de la moitié des Français·es pourraient en bénéficier. Rendons l’air meilleur pour les enfants en faisant inscrire cette obligation dans la loi : mobilisons-nous.
Vendredi dernier, notre association a bénéficié de votre sympathique soirée du marché des producteurs locaux, particulièrement réussie, pour sensibiliser les citoyens sur l’impérieuse nécessité de créer une forêt urbaine contre les pics de pollution et de canicule qui affectent de plus en plus nos villes.
À cette occasion, plusieurs de nos adhérents ont été interpellés par des membres de l’équipe municipale apparemment heurtée par notre communication sur ce projet. Le mode d’interpellation de ces élus, leur réaction, la forme de l’échange et sa tonalité les ont vraiment surpris.
La remise en question de la probité de notre association nous a quelque peu troublé. Sachez que la propagation de fausses rumeurs et l’intolérance sous toutes ses formes sont des valeurs qui ne nous concernent pas, encore moins l’intimidation. Le respect de l’autre est l’un des fondamentaux sur lequel repose notre association. Nous avons envoyé un courrier à Monsieur le Maire dans ce sens.
Aussi convient-il de rappeler que nous ne sommes pas vos ennemis, ni vos concurrents et n’avons aucune visée politique. Nous sommes de simples citoyens, des administrés qui prennent une part de leur temps de vie (travail, famille … ), pour participer activement à la vie de la cité et ce à titre bénévole.
Et, nécessité faisant loi, nous sommes résolument déterminés, dans notre modeste mesure et à l’échelle de la citoyenneté municipale, à relever ce défi inédit que la nature nous impose pour faire face aux conséquences mortifères de la pollution quotidienne aux portes de Paris. Cette épée de Damoclès préoccupe nos voisins, nos concitoyens autant que nous. Ils nous en ont fait part lors de nos multiples échanges.
L’entreprise n’est pas facile, nous en sommes conscients. Et les obstacles à lever ne le sont pas moins pour nos représentants municipaux.
Mais les réactions positives des gervaisiens et des gervaisiennes (en particulier les mères de famille très nombreuses vendredi) et leur enthousiasme à vouloir bénéficier d’un poumon capteur de CO2 au Pré pour leurs enfants, nous confortent à poursuivre, quoiqu’il advienne, la sensibilisation des habitants pour l’implantation d’une forêt au Pré.
Ils nous encouragent à continuer, à amplifier et à diversifier nos actions. Le débat sur la nécessité d’une forêt ne fait donc que commencer.
La Municipalité de Paris montre la voie avec une forêt urbaine et citoyenne : 2000 arbres ont été plantés au cœur de Paris en une journée ce 29 mars 2019 !
Le débat sur ce projet sera animé, connaitra ses contradictions, ses désaccords (bref, un débat !) et sera d’autant plus constructif, et nous nous y engageons, qu’il restera dans le respect des règles de l’échange, de la civilité et des missions de chacun.
Veuillez croire, Madame la Maire adjointe, en nos sincères et motivées salutations citoyennes.
LA COLLÉGIALE
PS : Copie envoyée à nos adhérents et aux personnes qui nous ont encouragent
Monsieur le Maire, Avant de vous remettre nos demandes sur le projet Busso (cf. ci-après), il nous importait de lever tout malentendu suite à la dernière concertation en vous précisant qui nous étions et ce qui nous anime. Comme vous, nous sommes très attachés aux valeurs de justice sociale, c’est au fond, ce qui fédère notre association marquée par la diversité des parcours de ses membres, la plupart enfants d’ouvriers, de paysans ou de petite et de classe moyenne. Certains ont connu des passages dans les « cités de transit », les bidonvilles ou les garnis dans les interstices des périphéries urbaines et de grands ensembles dégradés. Pour d’autres, c’est le passage de la campagne vers la ville avec toutes les blessures liées aux frottements des rencontres culturelles : culture de classe, culture avec d’autres venus d’ailleurs pour faire grandir nos territoires. Cette histoire est la force de notre département et de notre ville. C’est aussi celle de notre association. Forts de la riche expérience de leur relation au monde, tous les membres de notre association sont mobilisés dans le même souci du bien commun. Au Pré comme ailleurs. Aussi luttons-nous contre toutes les formes de stigmatisations et de représentations figeant les personnes dans des catégories totalisantes et réductrices qui abîment la qualité des relations humaines. Pour nous, il n’y a au Pré ni bobos, ni prolos, ni étrangers… il n’y a que des personnes porteuses d’une histoire singulière avec qui nous voulons échanger, partager, faire société et vivre tout simplement en préparant, ici et maintenant, dans la joie et la bonne humeur, l’avenir incertain qui s’annonce pour les générations qui nous succèderont. Le fondement des demandes que nous vous adressons dans notre courrier en pièce jointe, est le résultat d’une réflexion collective de toutes ces personnes portées par ces valeurs.
Très cordialement, La Collégiale PS Lettre envoyée en copie aux associations, personnes et représentants intéressés par le projet Cité-Busso
Courrier adressé au Maire
Le Pré Saint-Gervais, le 11 mars 2019.
Monsieur le Maire Lors de la dernière concertation sur l’avenir de l’espace Busso, l’association le Pré en Transition s’est mobilisée pour livrer au débat sa vision pour une Cité-Forêt. Sachez, que nous savons gré la Municipalité d’avoir préempté puis acquis cette parcelle afin de la protéger des pressions toujours plus fortes des promoteurs immobiliers. Nous saluons ce choix à sa juste valeur. Nous sommes surpris d’apprendre dans le dernier numéro de Prévoir que « le cahier des charges sera transmis à la fin du mois de mars aux opérateurs-trices et architectes qui répondent au concours » alors que cette date était annoncée en juin lors de la concertation du 12 février. Ce délai est trop court. L’importance du projet Busso est telle que la préparation de son cahier des charges nécessite et mérite d’avantage de temps de réflexion commune pour étudier toutes les solutions alternatives et trouver les solutions durables, innovantes et ambitieuses dont la Municipalité et les habitants pourront être fiers dans les années et décennies à venir. Toujours dans Prévoir, permettez-nous, Monsieur le Maire, de vous signaler deux contradictions lues dans l’article « Busso : Retour sur la seconde réunion publique ». On y lit : « Si la question environnementale est primordiale pour la municipalité, elle doit faire face à une autre urgence, sociale cette fois : il y a actuellement près de 1 500 dossiers de demandeurs.euses de logements à loyers modérés au Pré St Gervais ». Les contradictions : 1. elle hiérarchise justice sociale et justice environnementale 2. avec 30 % de logements sociaux sur 110 prévus, la municipalité ne répondrait qu’à 2,2 % des demandes qui lui sont faites. Les 77 autres logements resteront donc soumis au marché immobilier privé ! Hors son aspect de rentabilité économique, le projet de la ville ne prend pas suffisamment la mesure des enjeux de santé publique, d’inégalités sociales et environnementales intrinsèquement liées. Celles-ci, dépendent certes moins de la municipalité que du modèle économique productiviste, principale cause des inégalités et des conséquences du dérèglement climatique menaçant pour la première fois de leur histoire la vie des hommes sur terre. Les pics de température et de pollution aux particules fines de ces dernières semaines confirment l’urgence sanitaire et nous renvoient à notre responsabilité de repenser la vie et son avenir en ville. Même si, plus que d’autres dans le département, notre municipalité peut s’honorer d’un parc de logements sociaux supérieurs à la moyenne (+ 44 %), les loyers des derniers programmes PLS restent de toute façon inaccessibles aux plus démunis. Ce sont eux, vous le savez, qui sont les premiers touchés par la pollution et les problèmes de santé qui y sont liés (asthme, allergies, bronchiolite etc.). Sans capacité financière ils ne peuvent échapper à l’emprise urbaine bitumée et bétonnée et vivent souvent à l’étroit avec des enfants et des adolescents à faire grandir. La municipalité ne peut faire l’économie d’une réflexion tenant compte des besoins vitaux de tous ses habitants, à court et à long terme. La Cité-Forêt a vocation à y répondre, en prenant évidemment en compte sa faisabilité économique. La sanctuarisation de terres à l’origine du parc Georges Valbon, a été un exemple inspirant pour notre projet. Incontestable réussite, cette décision politique volontariste et ambitieuse a permis à des générations d’ouvriers et de populations très modestes de La Courneuve, Stains, St Denis… de changer d’air et de vivre des moments de détente et de vacances en famille rien qu’en traversant la rue. Visionnaires il y a 50 ans, ils l’ont décidé et ils ont réussi. Pourquoi pas nous aujourd’hui ? Comme vous le notez dans l’édito de la bien nommée revue Prévoir « La transition écologique (…) est d’abord une vision politique ». Les graves mutations climatologiques ont commencé. L’espace libéré par les usines Busso est la dernière chance pour tous les habitants du Pré de transformer radicalement leur ville, l’une des plus denses et les moins végétalisées en Europe. Ainsi, Monsieur le Maire, la Cité-Forêt, n’est pas une utopie, mais la seule réponse réaliste. Toutes les études scientifiques le confirment, justice sociale et justice écologique vont de pair. Insuffisamment débattus ni approfondis, ces sujets risquent de ne pas être pris à leur juste mesure dans le cahier des charges remis aux candidats. Aussi, Monsieur le Maire, nous vous sollicitons solennellement pour vous demander : 1. Le report de la date de transmission du cahier des charges 2. L’organisation d’une réunion publique ouverte au débat précédée d’une communication aux habitants du projet de cahier des charges du concours pour la parcelle Busso 3. La reprise de la rédaction du cahier des charges prenant en compte la faisabilité des divers scénarios imaginés par les habitants lors des concertations 4. L’inscription dans la prochaine version du PLU de la majorité du terrain Busso en tant qu’espace public végétalisé en pleine terre 5. L’étude de pistes de financement alternatif : subventions (Idf,EU …), prêts publics à très long terme, crédit carbone, mécénat, etc. voire une participation financière de la ville. Nous vous remercions du temps et de l’attention accordée à la lecture de nos demandes pour lesquelles nous attendons une réponse, et vous prions de croire, Monsieur le Maire, en nos respectueuses salutations citoyennes.
La Collégiale
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIQUE
NOTE
Au-delà de l’aspect purement esthétique, la présence d’arbres en ville remplit
bien d’autres fonctions :
Lutte
contre le réchauffement climatique : les arbres en ville sont des puits de carbone, c’est-à-dire un
réservoir de CO2, un gaz capté dans notre atmosphère et qui est à l’origine de
l’effet de serre. Ainsi piégé dans les végétaux, la diminution du taux de CO2
dans l’air influence le micro climat urbain.
Fixation
des particules fines : les
arbres sont en capacité d’absorber une partie des gaz polluants et particules
en suspension provenant notamment des pots d’échappement des véhicules,
composants particulièrement nocifs pour la santé des habitants des villes.
Les arbres sont un garde-manger
et un gîte naturelpour de nombreuses espèces
(oiseaux, insectes, rongeurs) qui ont pour beaucoup d’entre elles désertées les
grandes villes et qui peinent à repeupler nos rues.
Rôle de climatiseur en diminuant l’été la formation
d’îlots de chaleurs urbains et en jouant le rôle de paravent contre les vents
froids en hiver. A ce propos, une équipe scientifique canadienne de Vancouver a
publié en 2017 une étude venant appuyer ces affirmations et
dans laquelle les chercheurs aboutissent à la conclusion suivante : les arbres
peuvent diminuer de 15% les dépenses d’énergie liées à la climatisation en été
et de 10% les dépenses d’énergie liées au chauffage l’hiver.
Enfin,
et non des moindre, la science à mis en évidence ces dernières années que la
présence d’espaces verts en ville est un facteur de baisse du taux de criminalité.
Le Dr. Netta Weinstein, chercheuse anglaise, met clairement en évidence
l’incidence positive de la nature en ville sur la cohésion sociale et le
bien-être des habitants et estime à 4% la réduction de la criminalité dans les
villes où parcs et jardins sont aménagés
Dans un contexte de réchauffement climatique (+5°C d’ici la fin du siècle), de chute de la biodiversité (6e grande extinction) et d’une forte dépendance aux énergies fossiles, et dans la perspective d’un effondrement généralisé de nos sociétés, les villes sont particulièrement vulnérables. Certaines grandes villes travaillent déjà à un plan de résilience pour anticiper, s’adapter et faire face aux chocs à venir. Aussi, proposons-nous la création d’un Plan de résilience locale pour la ville du Pré Saint-Gervais.
Pour initier cette démarche, nous avons travailler autour de 5 grandes thématiques :
COMPRENDRE : un cour public autour des conséquences du réchauffement climatique
CONNECTER (nature>ville) : la végétalisation en pleine-terre de trottoirs (favoriser la biodiversité, créer des îlots de fraicheur et favoriser le ruissellement des eaux de pluie)
NOURRIR : une implication de la ville dans le projet CARMA pour l’exploitation et le maintien des terres fertiles sur le triangle de Gonesse
RALENTIR : un plan-vélo sur la ville pour favoriser le recours à ce moyen de transport
RESPIRER : un jardin-forêt sur la parcelle Busso pour créer un poumon (lutte contre la pollution, îlot de fraicheur, biodiversité, gestion eaux de ruissellement…)
Document de travail produit par les membres de l’association à l’occasion d’une rencontre avec Gérard Cosme, le Maire du Pré Saint Gervais.
LE POUCE VERT, UN JARDIN-LABORATOIRE EN MILIEU URBAIN
Propositions d’aménagement de l’îlot Danton
Dans le prolongement de notre rencontre en date du 14 février 2018, en présence de Anna Angeli – adjointe au maire, responsable des pôles Projet éducatif, Parentalité, Développement durable, Numérique , Politique de la Ville –, de Nacim Boufaroua – directeur du Cabinet du maire – et de Laure Michelou, responsable du Développement durable, la Mairie a souhaité disposer d’une note sur les propositions de l’association Le Pouce vert afin de veiller à une harmonisation du jardin partagé existant avec le nouvel espace en projet pour l’îlot Danton, en lien avec les contraintes du projet, le travail de création des paysagistes mandatés et la pratique de l’association.
Le Pré-Saint-Gervais en Transition.
Nous sommes une Association gervaisienne liée au Mouvement des Villes et Territoires en Transition répondant au défi du dérèglement climatique dans un contexte de dépendance aux énergies fossiles.
Membre du Réseau Transition France
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