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Coopérative Électrons Solaires : un projet citoyen, local et écologique

Coopérative Électrons Solaires – Rejoignez-nous !
Une vidéo réalisée avec la complicité de Rim, Thelma, Harsh, Mia, Zoé, Joël, Sabine,
Antoine, Chloé, Melinda, Françoise, Pascaline, Thierry, Michel, Pierre.
cc association Électrons Solaires 93
 

Soyez membre fondateur de la Coopérative citoyenne Électrons Solaires.
Venez le 26 juin 2018 à 19h30
(Accueil à partir de 19h)

Halle de l’Avenir, Les Lilas
(
Bd Jean Jaurès, face au Collège Marie Curie)
pour participer à la Fête de la création 

et mettre votre nom sous les statuts avec tous les membres fondateurs.

Produire de l’électricité solaire ici, c’est possible  !

 

 

 C’est quoi Électrons Solaires ?

C’est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) s’inscrivant dans l’Économie Sociale et Solidaire, système économique qui place les personnes, et non le capital, au cœur du projet.

Ce statut permet une démarche collective et participative.

 Comment produire cette électricité renouvelable ?

En installant des panneaux solaires sur les toits, aux Lilas, au Pré-St-Gervais, à Romainville, et dans les villes environnantes d’Est Ensemble.
Nos premiers objectifs : équiper les toits d’une école des Lilas (Romain Rolland ou Waldeck-Rousseau), d’un gymnase du Pré-St-Gervais, d’une copropriété du Pré-St-Gervais et d’une maison de particulier.

 

 Quel financement ?

D’abord de l’épargne citoyenne, ensuite un emprunt auprès des banques coopératives.
Chaque habitant.e peut souscrire une part à 100€ (ou plusieurs) dans la coopérative et devenir associé.e.

 Qui est dans la coopérative ?

Les personnes et les collectivités territoriales qui ont souscrit des parts.
Avec le principe “Une personne = une voix”, quel que soit son nombre de parts dans la coopérative, chacun.e prend part aux décisions à égalité !

 

 Pourquoi Électrons Solaires a besoin de vous ?

Parce que l’implication des habitant.e.s est essentielle pour assurer son développement et sa réussite.

En devenant associé.e de la Coopérative citoyenne Électrons Solaires, vous participez à ce projet, vous donnez un sens à votre épargne et vous prenez part aux décisions à égalité avec les autres.

– 100 € : vous rejoignez l’aventure Électrons Solaires
– 500 € : vous adoptez un panneau solaire sur l’une des écoles des Lilas
– 800 € : vous compensez la consommation annuelle d’un foyer

– Engagement de souscription  pour des parts de la Société Coopérative Électrons Solaires.

 

 

Source

Guérir la ville

Ci-après les notes de travail de l’Association le Pré en Transition concernant la révision du PLU au Pré Saint-Gervais. Notes envoyées le 01/06/2018 au Service urbanisme de la Mairie. (télécharger le courrier : PDF)

NOTES POUR LE PADD – RÉVISION PLU PRÉ SAINT-GERVAIS

Parler de “guérir la ville”, c’est vouloir réparer les dégâts causés par nos modes de vie des dernières décennies : un impact négatif de la voiture sur l’environnement et notre santé (pollution, bruit, stress…), un dépérissement du commerce local au profit des grandes surfaces, une densification (la 3e plus forte de France[1]) associée à une bétonisation, et par des politiques publiques déficientes, ignorant les enjeux d’avenir.

La hausse moyenne de la température de la Terre dépassera largement la limite des 2°C dans les années à venir[2]. Devant l’urgence, nous sommes donc dans l’obligation de préparer, dès maintenant, la ville à faire face aux conséquences du dérèglement climatique, cela engage notre responsabilité. Le réalisme nous impose d’avoir une vision ambitieuse et créative – dépassant le modèle actuel qui ne prend pas en compte ce contexte – pour une ville résiliente.

1. se libérer de la voiture et favoriser les transports doux

La voiture occupe beaucoup d’espace public et est source de nombreuses nuisances, elle a envahi la ville.
– un plan vélo sur la ville : des parkings à vélos collectifs sécurisés dans chaque rue, pistes cyclables protégées, généraliser le double-sens vélo et le tourne-à-droite aux feux  
– des rues piétonnes (définitivement pour certains axes commerçants ; ponctuellement pour les autres)
– rendre obligatoire l’existence d’un local à vélos (en lieu et place des places de stationnement) pour toute nouvelle construction.
– augmenter la fréquence de passage et étendre les horaires du P’tit BUS

2. redonner sa place à la nature en ville

L’excès de minéralisation de la ville rend celle ci plus sensible aux aléas climatiques (canicules, fortes pluies…). La biodiversité en ville est particulièrement en danger.
– élargir les carrés consacrés aux arbres et permettre la plantation (avec surélévation)
– créer un poumon au cœur du Pré : une mini forêt protégée avec cheminement sur-élevé (par exemple sur la parcelle Busso) > puit de carbone, lutte contre la perméabilisation des sols et îlots de fraîcheur.
– sanctuariser le biotope existant en interdisant toute nouvelle construction sur terre nue.
– pérenniser les friches en jardins communs, partagés.
– permettre la mise en place de frontages publics.
– planter des arbres nourriciers dans les rues

3. ralentir, pour vivre mieux et créer du lien

– Limiter la vitesse dans toute la ville à 30 km/h.
– Créer des chicanes végétalisées dans les rues, notamment à proximité des feux pour inviter à ralentir.
– Rue André Joineau en zone de rencontre (priorité piéton).
– Inscrire la ville dans le mouvement européen Slow City (avec labellisation).
– Créer des régies de quartier : kiosque avec un régisseur de quartier. Propreté, civisme, services publics…
– Installation de mini-zones éphémères et mobiles (bancs, table…) sur des places de stationnement, permettant aux habitants d’échanger.

4. construire une ville vivante et résiliente

– soustraire le foncier à la spéculation : interdire toute nouvelle construction supérieure à R+3
– n’autoriser les agrandissements que s’ils sont accompagnés d’une rénovation énergétique globale
– l’équivalent des nouvelles surfaces de construction devra être compensé par végétalisation (verticale ou horizontale, intégrée au projet architectural – avec suivi et obligation d’entretien au même titre que les ravalements de façades.
– des bâtiments publics et programmes immobiliers à énergies positives

La ville du Pré a atteint ses limites avec moins de 6 m2 d’espace vert par habitant[3], il est impératif de construire moins et mieux.

 

Ressources :

https://pludupresaintgervais.wordpress.com/

Actions pour la Transition

 

SLOW CITY

Manifeste « Slow city » avec 70 recommandations et obligations.

Voici les principales :
– Mise en valeur du patrimoine urbain historique en évitant la construction de nouveaux bâtiments.
– Réduction des consommations énergétiques.
– Promotion des technologies écologiques.
– Multiplication des espaces verts et des espaces de loisirs.
– Propreté de la ville.
– Priorité aux transports en communs et autres transports non polluants.
– Diminution des déchets et développement de programmes de recyclage.
– Multiplication des zones piétonnes.
– Développement des commerces de proximité.
– Développement d’infrastructures collectives et d’équipements adaptés aux handicapés et aux divers âges de la vie.
– Développement d’une véritable démocratie participative.
– Préservation et développement des coutumes locales et produits régionaux.
– Exclusion des OGM

Source

 

FRONTAGE : RECONQUÉRIR LES RUES
Nicolas Soulier

https://www.youtube.com/watch?v=YrcTMVw00Fg

https://fr.wikipedia.org/wiki/Frontage

RUE DE L’AVENIR

Quand des villes retirent l’asphalte

Les grandes villes, engagées pour la biodiversité végétale

The conversation : Les “forêts urbaines”, essentielles aux villes de demain.

La résilience urbaine

[Sources]

  1. Wikipédia Liste des communes les plus denses de France
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_communes_de_France_les_plus_denses
  2. Article du Monde : “Tous les indicateurs du réchauffement climatique sont au rouge”
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/09/tous-les-indicateurs-du-rechauffement-climatique-sont-au-rouge_5124694_3244.html
  3. Site de la ville du Pré. http://www.villedupre.fr/agenda_21_environnement_energie_et_qualite_de_l_air.html

la Terre est une marmite !

De la terre vivante au bon goût des choses, les microbiologistes des sols Lydia et Claude Bourguignon mettent les pieds dans le plat, ils manifestent pour une agriculture vivante !

Le modèle de la révolution verte basé sur une approche simpliste du sol et sur une conception industrielle du vivant a rendu l’agriculture polluante, destructrice de l’environnement, productrice de malbouffe et incapable d’assurer la sécurité alimentaire du pays et la survie  de ses agriculteurs. Les citoyens avisés  demandent à l’agriculture d’évoluer en devenant durable, en produisant des aliments de qualité. Les paysans demandent simplement à pouvoir vivre dignement de leur métier. Les politiques ont abandonné depuis trop longtemps l’agriculture à l’agro-industrie, qui produit de la nourriture de qualité médiocre et à bas prix.

L’agriculture durable a deux atouts fondamentaux que l’humanité, hypnotisée qu’elle est par les technologies, a totalement oubliés : premièrement, nous pouvons nous passer de biens industriels, mais pas de nourriture. Deuxièmement, l’agriculture est la seule source durable de richesse des nations.

Si l’industrie transforme la matière, l’agriculture cultive la vie.

Source

à propos de décroissance

Bientôt il sera trop tard…
Que faire à court et long terme ?

En novembre, suite à la publication de l’alerte “Demain il sera trop tard” de 15000 scientifiques, s’engage une discussion entre décroissant-e-s. Il est alors décidé de lancer un appel à la convergence des forces écologiques et altermondialistes. Cet appel est très vite signé par une centaine de personnalités diverses et variées. Nous vous invitons à le découvrir et le signer.

Veuillez trouver ici le texte des initiateurs de l’appel sur le site de Mediapart :
Pourquoi cet appel, pourquoi son succès ?

Nous avons entendu l’appel de plus de 15000 scientifiques de 184 pays paru le 13 novembre 2017 dans lequel ils tirent la sonnette d’alarme sur l’état désastreux de notre planète. Nous avons compris qu’il s’agit de la dernière mise en garde, car si nous ne prenons pas les mesures adaptées « bientôt il sera trop tard ».

Nous, écologistes, altermondialistes, objecteurs de croissance, décroissants, souhaitons tirer les conséquences pratiques de cet appel, puisqu’il est bientôt « trop tard », c’est maintenant qu’il faut agir. Personne n’a aujourd’hui de réponses toutes faites mais nous savons que nous devons changer de paradigme dominant. L’issue n’est pas du côté de l’austérité et de la croissance mais plutôt d’une rupture avec le productivisme, l’extractivisme, la foi béate dans la techno-science, l’autoritarisme, le capitalisme.

Nous devons changer nos modes de production et d’existence, car ils sont à l’origine de la situation actuelle, et l’effondrement des ressources pourrait nous conduire à la barbarie. Mais nous ne partons pas de rien, nous savons que des alternatives existent déjà à l’échelle mondiale, qu’il faut faire converger ; nous savons aussi que le rêve des 99 % n’est pas d’imiter les 1 % contrairement à ce que voudraient faire croire les dominants.

Nous devons changer nos modes de production et d’existence mais nous savons que demain devra être mieux qu’aujourd’hui tout en divisant immédiatement par trois nos émissions de CO2 et en préservant les écosystèmes. Nous ne croyons plus aux lendemains qui chantent parce que nous voulons chanter au présent. La planète est suffisamment riche pour permettre à dix milliards d’humains de vivre bien si nous en préservons la biodiversité et savons vivre en harmonie avec les autres espèces.

Nos combats d’aujourd’hui doivent nous rapprocher de la société de demain.

Si le réchauffement climatique n’est pas endigué drastiquement, cela va provoquer des sécheresses massives et des famines mondiales. Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin de prendre date en disant que la solution à moyen et long terme est du côté d’une société de la gratuité, émancipée de la contrainte du « toujours plus » de richesses économiques et de pouvoir sur les autres humains, les autres vivants et la planète.

Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin d’exiger, dès maintenant, la fin des Grands Projets Inutiles imposés (de l’aéroport NDDL à Europacity en passant par le Grand Prix de France de F1), une réduction drastique du temps de travail (travailler moins pour travailler tous mieux), la généralisation des communs et de la gratuité (des transports en commun, des cantines scolaires, des services culturels et funéraires), une réduction drastique des inégalités de revenus et de patrimoine, un élargissement de la démocratie pour aller vers plus d’autonomie et de responsabilisation des peuples.

Tout doit être repensé dans le cadre de la critique de la croissance car la décroissance que nous soutenons ce n’est pas faire la même chose en moins, ce n’est pas l’éloge du sacrifice, c’est déjà construire une écologie des revenus avec un minimum et un maximum décents et revenir à des taux de prélèvement sur la nature supportables, c’est offrir un avenir dans un monde qui n’en offre plus.

Nous, écologistes, altermondialistes, décroissants, objecteurs de croissance amoureux du bien-vivre, appelons à une démarche commune pour construire un projet de transition vers une société d’a-croissance, juste et démocratique. Nous devrons pour cela dire notre volonté de nous rapprocher, afin de créer un mouvement d’idées riche de sa diversité, de mettre en réseau nos compétences et alternatives, de prendre des initiatives, d’initier des résistances, et de préparer des convergences avec tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la barbarie qui vient.

Le collectif de décroissant-e-s à l’initiative de l’appel
Paul Ariès, Vincent Bruyère, Thierry Brugvin, Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Jean-Luc Pasquinet, Anne-Isabelle Veillot, Christophe Ondet, Michel Simonin, Christian Sunt

Pour signer cet Appel

Charte de la maison commune de la Décroissance

Téléchargez le PDF de la Charte

Source

POUR ALLER PLUS LOIN…

La décroissance au tournant ?
par Thierry Brulavoine et Michel Lepesant

lire l’article

30 ans de “demain, il sera trop tard!”

Thomas Schauder est professeur de philosophie. Il a enseigné en classe de terminale en Alsace et en Haute-Normandie. Il travaille actuellement à l’Institut universitaire européen Rachi, à Troyes (Aube). Il est aussi chroniqueur pour le site Pythagore et Aristoxène sont sur un bateau.

Chronique Phil’d’actu. A l’occasion de la Conférence de Bonn sur le climat (COP 23), quinze mille scientifiques ont publié le 13 novembre dans la revue BioScience un message d’alerte : nous allons droit dans le mur et à toute vitesse. Bientôt, nous aurons non seulement détruit la biodiversité, mais nous aurons si bien empoisonné les océans, pollué l’eau douce, appauvri les sols et réchauffé l’atmosphère que nous aurons rendu la planète inhabitable. Outre les grandes catastrophes climatiques (montée des eaux, tempêtes, etc.), la famine s’installera, de grands mouvements de migration perturberont les équilibres géopolitiques, des guerres éclateront pour le contrôle des maigres ressources restantes… Et on ne pourra pas dire qu’on ne nous avait pas prévenus !

Mais c’est bien là le problème : nous le savons. J’appartiens à une génération biberonnée à la prévention sur le climat. Les termes « couche d’ozone », « recyclage », « tri des déchets » faisaient parti du fond sonore, déjà dans les années 1990. Nous regardions C’est pas sorcier et Ushuaïa à la télévision et même en cours de SVT. Nous avons vu un nombre incalculable de documentaires et de fictions qui cherchaient à nous alerter, y compris des films grand public comme Wall-E (2008) ou Interstellar (2014). J’ai vu dans mon entourage progresser des messages de décroissance et des pratiques comme le véganisme ou le zéro déchet.

Chez les lycéens, cette sensibilité existe également, quel que soit le milieu social. Quand j’aborde en cours le chapitre intitulé « Le travail et la technique », je constate que mes élèves sont souvent révoltés contre Descartes écrivant que la technique doit « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » et qu’ils haussent les épaules en lisant Hans Jonas :

« (…) C’est désormais à partir de nous que s’ouvrent les trouées et les brèches à travers lesquelles notre poison se répand sur le globe terrestre, transformant la nature tout entière en un cloaque pour l’homme.(…) Nous sommes devenus un plus grand danger pour la nature que celle-ci ne l’était autrefois pour nous.(…) C’est nous qui constituons le danger dont nous sommes actuellement cernés et contre lequel nous devons désormais lutter » (Une éthique pour la nature, 1987).

L’économie entière repose sur la consommation à outrance

Le message de Jonas est devenu évident, l’évidence même. Tellement évident qu’on se demande bien pourquoi il faudrait en parler. Car voilà le paradoxe : l’appel des quinze mille scientifiques ne nous a pas choqués. « Demain, il sera trop tard. » On sait. Ça fait plus de trente ans que demain il sera trop tard. Et rien ne change.

De nombreuses raisons s’opposent à ce changement qualifié de « nécessaire » : raisons économiques, politiques, mais aussi éthiques. Notre société s’est construite sur une certaine définition du bonheur et de la liberté et il n’est pas aisé de la remettre en question. Ainsi, cet appel nous demande de changer complètement notre manière de produire et de consommer, et plus généralement notre manière de vivre, en prônant, par exemple, le contrôle des naissances. Savoir qu’il faudrait le faire n’implique ni que tout le monde le puisse, ni que tout le monde le veuille. Comment faire valoir la modération dans une société dont l’économie entière repose sur la consommation à outrance ? Comment ceux qui se sont gavés jusqu’à présent peuvent-ils dire à ceux qui veulent accéder au buffet qu’ils n’en ont pas le droit ?

Cet appel soulève ainsi de nombreuses questions, notamment sur le rôle que les Etats doivent jouer. Car il serait bien illusoire de faire confiance à la capacité des agents à se modérer, en particulier les industries. Il faudrait renforcer la coercition et contrôler drastiquement la production et la consommation. Mais comment pourrions-nous, sans être taxés d’hypocrisie, à la fois dénoncer la coercition du « tout sécuritaire » et la réclamer au nom de l’éthique de la nature ?

Nous interroger sur nos vrais besoins

Pour beaucoup, l’espoir réside dans les initiatives locales et dans la croyance en « l’effet tache d’huile ». Mais il y a fort à parier que leurs effets resteront limités tant que des politiques ambitieuses de rénovation des infrastructures ne seront pas mises en place en faveur des énergies renouvelables, de la rénovation des logements, et j’en passe. C’est aussi du côté du gaspillage industriel qu’il faudrait se tourner, produire moins et produire mieux. Or on voit bien que les politiques publiques et industrielles ne vont pas dans ce sens.

Nous avons donc toutes les raisons de désespérer. Mais aussi toutes les raisons de nous mobiliser. D’abord en nous remettant nous-mêmes en question, en nous interrogeant sur nos vrais besoins et en résistant aux injonctions de la publicité. Car il est aussi malhonnête d’affirmer que « si on veut manger bio, on le peut » que de fermer les yeux sur le fait que certains sont prêts à s’endetter pour l’achat du nouvel iPhone. L’hypocrisie vient du fait que nous ne sommes pas mus uniquement par notre raison, mais par nos désirs et nos craintes.

Il conviendrait aujourd’hui, plus que jamais sans doute, de prendre conscience du fait que nous sommes tous à la fois victimes et complices des structures économiques qui ont fixé le degré de bien-être à la quantité de gaspillage. Cette « servitude volontaire », comme la qualifiait La Boétie au XVIe siècle, doit être combattue en nous-mêmes parce que ces structures ne changeront que si elles y sont contraintes. Et elles ne seront pas contraintes par les professionnels de la politique, car bien rares sont ceux qui annoncent vouloir combattre l’idéologie de la croissance. C’est donc à nous, les citoyens, d’exiger d’eux qu’ils le fassent. Mais, encore une fois, ce ne sera pas chose facile.

Désirer un meilleur avenir, c’est-à-dire une meilleure qualité de vie, voilà l’enjeu. Cela passera nécessairement par des sacrifices et il faut que ceux-ci soient consentis à tous les niveaux, y compris par les plus fortunés. Car ce sont eux qui coûtent le plus cher à la planète. L’enjeu n’est pas la sauvegarde des baleines ou des ours polaires, mais la survie du genre humain.

Un peu de lecture ?

— Etienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, Mille et une nuits, 1997.

— Hans Jonas, Le Principe responsabilité, Champs Flammarion, 2013.

Source 

Réduisons nos déchets !

Voici notre contribution à la Semaine Européenne de Réduction des Déchets.

LES “3R”

RÉDUIRE, RÉUTILISER, RECYCLER

RÉDUIRE est en premier car c’est le plus important !

Consommer moins et mieux > préférer les produits frais, de saison et locaux, et favoriser le vrac / Éviter le jetable / Ralentir / S’interdire le gaspillage…

Bref, réduire notre empreinte écologique, il en va de l’avenir de notre Planète et de nos enfants…

À noter aussi l’événement organisé par Est-Ensemble :

Samedi 25 novembre, de 10h à 18h au Château de l’Étang à Bagnolet, Est Ensemble organise avec ses associations partenaires une journée d’ateliers pour toute la famille, pour apprendre à réduire ses déchets : initiation au réemploi, au compostage, lutte contre le gaspillage alimentaire, éco-consommation, disco-soupe…

Inscrivez-vous aux ateliers du village via ce lien :
http://bit.ly/le-village-des-ecosolutions-2017

En France, la production d’ordures ménagères a doublé en 40 ans, et chaque habitant d’Est Ensemble rejette en moyenne environ 350 kg d’ordures ménagères par an. Afin d’aider les habitants à réduire leur production de déchets, Est Ensemble organise avec ses associations partenaires un village des éco-solutions : une journée d’ateliers gratuits et pour tous les âges, pour mettre sa poubelle au régime !

Au programme : cours de cuisine anti-gaspi, atelier de fabrication de produits cosmétiques et ménagers, atelier réemploi de matériaux : fabrication de jardinières, initiation aux bases de la couture, réparation d’objets par une imprimante 3D, recyclage de textiles, initiation au compostage, fabrication de soupes, jus et smoothies à partir de légumes invendus…

Téléchargez le programme

Cet évènement se déroule dans le cadre de la 9ème édition de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, qui a lieu du 18 au 26 novembre 2017, et dont l’objectif est de sensibiliser chacun à la nécessité de réduire ses déchets et de donner des clés pour agir au quotidien.

Pour toute question sur cet évènement : prevention.dechets@est-ensemble.fr

Samedi 25 novembre, de 10h à 18h,
au Château de l’Étang de Bagnolet,
17 Rue François Mitterrand.

ACCÈS : 
Bus 318 et 315 : arrêts Girardot et Rue de Pantin
Vélib : station Carnot Bagnolet
Métro ligne 11 : arrêt Mairie des Lilas (à 12 minutes à pieds)

Possibilité de restauration sur place

Source

Rob Hopkins on air !

via France Culture

 

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