Catégorie : Alimentation (Page 1 of 3)

Les marmites gervaisiennes

Comment lutter contre le gaspillage alimentaire et énergétique ?
Depuis quelques semaines, les paquets d’une célèbre marque italienne nous proposent de réduire à 2 minutes l’énergie nécessaire pour cuire nos pâtes : la fin de la cuisson se déroulant tous feux éteints et couvercle fermé….
Nous avons testé : ça marche assez bien (ça dépend de la qualité des pâtes en fait) sans perte de temps (le temps de cuisson final est quasiment inchangé)

Mais surtout nous avons été plus loin : nous avons offert une couverture à notre marmite ! Pour toutes sortes de cuissons mi-longues à l’étouffée, le fait d’emballer la casserole, marmite ou autre cocotte dans un épais isolant permet d’économiser 40 à 75% de l’énergie sans vraie perte de temps (la déperdition calorifique n’est que de 5°C /heure). Une solution idéale pour cuire la soupe et encore mieux, pour notre disco soupe de la transition. Génial aussi pour la fabrication de yaourts. En plus nous avons réutilisé les vieilles pelotes oubliées dans nos placards ou celles de nos parents : 100% recyclage.
Samedi 11 fevrier, au marché couvert, nous vous invitons en marge de la soupe de la transition à une démonstration de cette technique et à un atelier pour apprendre à les faire ! Accès libre de 10h à 12h.

Mon oncle, qui gérait un restaurant en haut des cimes en utilisait pour transporter ses plats qu’il confectionnait dans sa cuisine vers cinq heures du matin avant de les transporter entre six et sept heures. Les plats cuisaient pendant le transport et étaient encore très chauds entre midi et quinze heures lorsqu’il les servaient.

https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=935

Au fait, d’où viennent ces fameuses marmites norvégiennes dont on entend beaucoup parler depuis l’augmentation drastique des prix de l’énergie ? Voici un petit résumé : Le nom serait inspiré de la pratique de norvégiens qui gardaient leurs marmites au chaud entourées de foin. Le premier brevet est déposé en 1867 par un Norvégien. Historiquement réalisées à même la terre, dans du foin, elles ont ensuite pris la forme de boites très isolées. En voici quelques exemples ici ou ici. A condition d’être un peu bricoleur.se.s, on peut trouver assez facilement des tutos pour les fabriquer soi-même. Les contenants peuvent être d’anciennes glacières, des tiroirs de cuisine, des caisses à vin, des cartons à banane… du moment qu’ils résistent à la chaleur.

Les modèles que nous avons testés, sont plus adapté à nos petits appartement et s’apparentent à de super sacs isolants pour pouvoir les ranger une fois qu’on a terminé. Prenez des chutes de tissu assez grandes pour entourer votre cocotte en plusieurs épaisseurs, de l’isolant (vieux pull en laine feutrée, couverture, isolant mince de chantier, billes de polystyrène…) Vous pouvez utiliser le patron proposé sur le site de Mondial Tissus

Et pour tout savoir sur cet objet hors du temps, la spécialiste Mireille Simpaul nous en dit plus sur son site : http://www.marmite-norvegienne.com


Ciné-débat : La part des autres

La part des autres

L’accès de tous à une alimentation
de qualité et durable.

Mercredi 29 juin 2022

Accueil à partir de 19h15
Projection à 19h30
poursuivie d’un débat

Salle Jacques-Prévert
22 rue Jules Jacquemin
Pré Saint-Gervais

ENTRÉE LIBRE

Un plan de résilience locale pour le Pré

Dans un contexte de réchauffement climatique (+5°C d’ici la fin du siècle), de chute de la biodiversité (6e grande extinction) et d’une forte dépendance aux énergies fossiles, et dans la perspective d’un effondrement généralisé de nos sociétés, les villes sont particulièrement vulnérables. Certaines grandes villes travaillent déjà à un plan de résilience pour anticiper, s’adapter et faire face aux chocs à venir. Aussi, proposons-nous la création d’un Plan de résilience locale pour la ville du Pré Saint-Gervais.

Pour initier cette démarche, nous avons travailler autour de 5 grandes thématiques :

  • COMPRENDRE : un cour public autour des conséquences du réchauffement climatique
  • CONNECTER (nature>ville) : la végétalisation en pleine-terre de trottoirs (favoriser la biodiversité, créer des îlots de fraicheur et favoriser le ruissellement des eaux de pluie)
  • NOURRIR : une implication de la ville dans le projet CARMA pour l’exploitation et le maintien des terres fertiles sur le triangle de Gonesse
  • RALENTIR : un plan-vélo sur la ville pour favoriser le recours à ce moyen de transport
  • RESPIRER : un jardin-forêt sur la parcelle Busso pour créer un poumon (lutte contre la pollution, îlot de fraicheur, biodiversité, gestion eaux de ruissellement…)

  • La ville du Pré face au dérèglement climatique & à la chute de la biodiversité

Document de travail produit par les membres de l’association à l’occasion d’une rencontre avec Gérard Cosme, le Maire du Pré Saint Gervais.

Télécharger le PDF

Sources :

Réchauffement climatique : +5°C si on ne fait rien

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

Manuel de transition: chapitre 1, pic pétrolier et changement climatique (partie 1/2)

Théories sur les risques d’effondrement de la civilisation industrielle

Carma Gonesse

Gonesse : « L’idée du projet Carma, c’est vraiment la terre et l’agriculture »

CARMA : un autre destin pour le Triangle de Gonesse

Le paysage au service de la biodiversité dans la ville durable
Pour une écologie urbaine soutenable

La biodiversité en ville dense

La ville-nature

Aménager la nature en ville

Fête de la Transition
30/09/2017

INVITATION

FÊTE DE LA TRANSITION

samedi 30 septembre 2017
de 10h à 17h
Square Edmond-Pépin
au Pré Saint-Gervais

Buffet à prix libre, Tombola gratuite, jeux pour enfants, atelier bricolage, jardin, cuisine, vélo, concerts, monnaie locale, conférences et échanges…
Sous le signe de la BONNE HUMEUR !

Retrouvez de nombreuses associations présentes ce jour-là autour de grandes thématiques :

Manger sain et local > AMAP, cantine bio…

Recycler > Réduire, réutiliser, revaloriser, réparer, cuisiner anti-gaspi…

Ralentir > moins de Co2, vélo, zone piétonnes, s’amuser sans consommer

Cultiver la ville > ruches, jardins partagés, arbres comestibles, partager les savoirs…

Composter > réduire ses déchets, créer de l’humus…

Réfléchir  > conférences, débat, films

Relocaliser nos échanges > réduire notre empreinte sur la terre, monnaie locale, l’économie réelle contre la spéculation…

 

Pour une école en Transition

Quelques réflexions pour des écoles en Transition au Pré Saint Gervais.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires !

Télécharger ce panneau au format PDF > PanneauEcoleTransition.pdf

 

 

Spécial Cantines scolaires : des pistes pour les écoles du Pré…

Le manifeste “Quand les cantines se rebellent”

Couverture-manifeste-Un-Plus-Bio-550x688

Voici en résumé express les dix idées essentielles
développées dans « Quand nos cantines se rebellent »

I – MANGER BIO EN COLLECTIVITÉ : TOUT LE MONDE EN PARLE, TRÈS PEU LE FONT

Le bio en restauration collective, c’est 2,7% du marché alimentaire total en 2014. C’est très peu, on introduit les produits de qualité pour faire chic et la communication remplace les actions concrètes.

II – CHOISIR UN MODE DE RESTAURATION, C’EST POLITIQUE

Le premier levier de décision, c’est la décision publique. Les élus locaux disposent d’un vrai pouvoir pour faire changer les approches alimentaires. Encore faut-il le vouloir.

III – MANGER MIEUX SANS DÉPENSER PLUS, C’EST POSSIBLE

La présomption du surcoût du bio freine de nombreuses ardeurs dans une époque où les budgets sont contraints. On peut pourtant manger bio, local et juste pour pas si cher que cela. Exemples à l’appui.

IV- ET SI LES CANTINES DEVENAIENT DES RESTAURANTS EXEMPLAIRES ?

La réputation des cantines est connotée, il faut faire évoluer l’approche en s’intéressant à l’éducation à l’alimentation, aux bâtiments, aux salles, au temps du repas.

V – LA NOURRITURE NE TOMBE PAS DU CIEL

Ce n’est pas une nouveauté, l’industrie agroalimentaire organise à sa main le marché de l’alimentation. Mais il est possible de lui opposer un modèle de développement vertueux.

VI – S’APPROVISIONNER PRÈS DE CHEZ SOI SANS DÉGÂTS POUR LA PLANÈTE

Pas besoin d’aller très loin pour trouver des bons produits. À condition de rassembler les énergies et de s’adapter à un contexte réglementaire pas toujours facile.

VII – EN FINIR AVEC L’EXCÈS DE VIANDE DE MAUVAISE QUALITÉ

Et si on disait stop aux usines d’élevage géantes, aux abattoirs saturés et au repas systématique à base de viande ? Sans être végétarien, il faut manger moins de viande pour manger « mieux » de viande.

VIII – REDONNER SA PLACE À UNE CUISINE VIVANTE

Les cuisiniers doivent retrouver le goût de faire à manger en abandonnant les vieux réflexes d’une cuisine d’assemblage.

IX – LA SANTÉ PUBLIQUE PASSE AUSSI PAR L’ASSIETTE

Une agriculture et une alimentation qui font appel aux produits chimiques dégradent le niveau de santé générale et induit des coûts importants pour la société.

X – MANGER BIO ET AUTREMENT, C’EST PARIER SUR L’AVENIR

Renoncer au statu-quo, agiter des idées, fédérer les énergies : on est tous capable d’apporter notre pierre.

 

Campagne Bouge ta cantine !

Bouge-ta-cantine-bandeau-OK

Plus d’infos.

Via

 

Le collectif “Pas d’usine, on cuisine”

pasusineoncuisine

Le Collectif “Pas d’usine, on cuisine”

Pas-usine-on-cuisine

 

 

Le label Ecocert “En cuisine”

qui-veut-du-bio

Ecocert a construit le référentiel “En Cuisine” autour de 4 domaines : le recours aux produits biologiques, la provenance des aliments, la qualité de la nutrition, et la gestion environnementale de l’établissement.
Le référentiel s’adresse aux restaurants des établissements d’enseignement : école, collège, lycée, université…

Pour s’adresser au plus grand nombre de professionnels de la restauration collective, nous avons privilégié des critères de bon sens, simples à comprendre et incitatifs.
Pour permettre à chacun de progresser à son rythme, ce nouveau cahier des charges propose 3 niveaux de labellisation.

tableau-ecocert-encuisine_01

Via

 

Alternative végétarienne obligatoire dans les cantines scolaires

Texte de la pétition

Article Gazette des communes

Tribune : Le repas végétarien, le plus laïc de tous

À Ungersheim, manger local et payer en radis

Production de l’exploitation maraîchère bio de 8 hectares créée en 2012 par la municipalité d’Ungersheim (Haut-Rhin). Mairie d’Ungersheim

Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.

Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire, Jean-Claude Mensch.

Légumes bio et de saison

Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.

Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »

Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.

Lire la suite (Le Monde Planète)

Une AMAP* dans mon quartier

*Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne.

Panneau_AMAP

Le PréVert et la Marmite sauvage sont les 2 AMAP du Pré.

LE PRÉVERT
TOUS LES SAMEDIS de 9h à 10h30
au café LE SURCOUF, 40 rue d’Estienne d’Orves
Contact : amap.prevert@gmail.com

LA MARMITE SAUVAGE
UN SAMEDI SUR DEUX de 11h30 à 12h30
au local de l’Amicale Babylone, 15 avenue du Belvédère
http://lamarmitesauvage.jimdo.com/
Contact : marmitesauvage@gmail.com

Plus d’infos sur les AMAP :

Réseau AMAP Ile-de-France

MIRAMAP – Mouvement Interégional des AMAP

Paroles et visages de l’Agriculture Citoyenne

Dans le cadre de la campagne Tous dans le même panier !, le Réseau AMAP Ile-de-France est allé à la rencontre des amapien-ne-s d’Île-de-France, paysan-ne-s et mangeur-se-s, qui mettent en œuvre chaque jour une autre agriculture: socialement équitable, écologiquement soutenable et économiquement viable.
C’est parce-que qu’ils prennent ensemble leurs responsabilités pour coproduire une alimentation de qualité accessible à tous, créatrice d’emplois durables et de lien social, que cette agriculture est dite citoyenne.

Plus d’infos: amap-idf.org/mobilisation_125.php
Facebook: facebook.com/ReseauAmapIDF
Twitter: twitter.com/AMAP_IDF

« Older posts