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Le compostage facile !

Vous avez un jardin ?

Est Ensemble vous aide à valoriser vos déchets en mettant à disposition des bacs à compost et un “maître composteur”, que vous soyez en maison ou en appartement.

Le compostage est un processus naturel de transformation des matières organiques issues de la cuisine et du jardin qui s’opère au contact de l’air (oxygène) et de l’humidité ambiante grâce au travail de micro-organismes (bactéries, champignons, actinomycètes) et de petits invertébrés, comme les vers ou les acariens. Sous leur action, les déchets biodégradables perdent 75% de leur volume et se transforment en compost, une matière proche du terreau, riche en éléments minéraux, qui peut être utilisée comme fertilisant.

Vous voulez éliminer une partie de vos déchets en respectant l’environnement ?

Contactez Est Ensemble au 0805 055 055. Un maître composteur vous donnera rendez-vous dans un point de distribution, d’où vous repartirez avec un composteur en bois ou en plastique selon votre choix ou un lombricomposteur pour ceux qui résident en appartement, et des conseils techniques. Le tout contre une caution de 10€ seulement.

Source.

Vous n’avez pas de jardin ?

Pensez au jardin partagé Le Pouce vert qui met à disposition un bac, accessible depuis le trottoir, pour y déposer vos déchets biodégradables.

Que puis-je composter ?

Les déchets de la maison : épluchures de légumes et fruits, marc de café avec filtre, thé avec sachet, coquilles d’œufs écrasées.
Les déchets de jardin en petite quantité : feuilles mortes, fleurs et plantes fanées, branchage de petites tailles, mauvaises herbes non montées en graine, paille, fanes de légumes.
Les autres déchets : essuie-tout et serviettes en papier, papier journal, vieux terreau de compostage, cendres de bois.

Ce que je ne peux pas composter ?

Les résidus de table : reste de viandes et de poisson (pour éviter les nuisibles), coquillages, Produit laitier/graisse.
Les résidus de jardin : déchets traités chimiquement, végétaux très grossiers, plantes malades, mauvaises herbes montées en graines, terre, gravier, sable, cailloux.
Les autres déchets : papier imprimé, magazine couleur, prospectus publicitaires, sacs d’aspirateurs, bois de menuiserie, cendres de charbon, de barbecue, suie de cheminée, couche culottes, excréments d’animaux domestiques, litières souillées, mégots, gravats, plâtres.

Remarque : il ne faut mettre aucun déchet contenant des polluants ou non biodégradables (verre, métaux, plastiques, matériaux et fibres synthétiques).

Moins, c’est mieux ?

La croissance est une composante essentielle de la vie sur Terre. Croître, prospérer, disparaître… c’est le cycle que parcourent tous les organismes vivants. Voilà pourquoi la foi en la croissance économique est tellement enracinée dans nos esprits. Mais pour certains experts, le progrès technique et surtout la croissance débridée conduisent à des déséquilibres majeurs de notre écosystème.

Page décroissance de arte.tv

Avec notamment, le film L’urgence de ralentir

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d’initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

Un documentaire de Philippe Borrel (France, 2014, 84 min.)

 

 

 

 

Ils changent le monde !

1001 initiatives de transition écologique

Rob Hopkins

livre_hopkinsSommes-nous condamnés à subir les crises économiques, sociales et écologiques en cours ? À croire à l’hypothétique reprise de la croissance ? À sombrer dans l’apathie politique de nos dirigeants ?

Ce livre est un appel à l’action de la part du fondateur du mouvement de la Transition. Dans la lignée de son Manuel de transition (2010), Rob Hopkins explique pourquoi il faut réagir face à l’essoufflement de la croissance et aux dérèglements climatiques et écologiques. Et surtout, il nous montre comment on peut le faire, en rapportant nombre d’histoires d’actions locales réussies : le retour des vergers à Saint-Quentin, un supermarché coopératif de produits locaux en Espagne, un plan de descente énergétique à Totnes en Angleterre, une monnaie locale à Bristol, le retour de la bicyclette en Italie, un « Répar’ Café » à Paris, des jardins partagés qui se multiplient dans le monde, un moulin en Argentine, une coopérative d’énergies renouvelables au Japon après Fukushima… et bien d’autres success stories réjouissantes.

Rob Hopkins est l’initiateur du mouvement de la Transition qui, parti de Grande-Bretagne, compte plus de 1 300 groupes et initiatives de transition dans 43 pays.

Ouvrage traduit par Pierre Bertrand, Clara Breteau, Corinne Coughanowr, Robin Delobel, François-Olivier Devaux, Marie-Hélène Elleboudt, Étienne Lecomte, Alice Mangin, Julie Mervaille, Isabelle Patoux, Simon Vermeulen, sous la coordination de Josué Dusoulier.

Préface d’Olivier De Schutter

Date de parution 16/10/2014 – Anthropocène
208 pages – 14.00 € TTC

Source

À commander à la librairie  Temps Livres du Pré-Saint-Gervais.

Rob Hopkins au Pré !

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De passage à Paris à l’occasion de la sortie de son dernier livre “Ils changent le monde !” (notre précédent billet), Rob Hopkins a fait une visite au jardin partagé du Pré-Saint-Gervais, Le Pouce vert,  pour y rencontrer et apporter son soutien aux transitionneurs de la région et notamment aux membres des associations Montreuil en Transition, Le Perreux en Transition, Sucy en Transition et Le Pré en Transition et à l’équipe de La Pêche (monnaie locale de Montreuil).

 

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Rob Hopkins (Photo Jim Wileman)

Rob Hopkins est professeur de permaculture et à l’origine du mouvement des Villes et Territoires en Transition.

Il a profité de la présence de Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais, pour échanger avec lui sur la monnaie locale, autour d’un billet de £10 Brixton Pound (monnaie locale de Brixton à l’effigie de David Bowie).

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Gérard Cosme et Rob Hopkins le 18 octobre 2014 au jardin partagé Le Pouce Vert

Le blog de Rob Hopkins.

Plus d’infos : Natureparif

Des murs en paille…
une idée béton.

DES MURS EN PAILLE : UNE IDÉE EN BÉTON POUR LA NOUVELLE CONSTRUCTION DE L’ÎLOT DANTON

(extrait de Batiactu 10/01/2014)

Si les constructions bois se multiplient, la résidence Jules Ferry de Saint-Dié dans les Vosges, est pour l’heure unique en son genre. Les bâtiments écologiques étaient, jusqu’à présent, limités en hauteur à 3 ou 4 niveaux. Mais la tour HLM voulue par le bailleur social “Le Toit Vosgien” atteint les 8 étages et répond à toutes les contraintes : solidité, durabilité, sécurité… Labellisé écoconstruction, Passiv’haus et Ultra-basse consommation, l’immeuble de logements fait appel à une structure en bois massif et à une isolation en paille. En tout, 700 caissons de bois préfabriqués de 40 cm d’épaisseur, renfermant l’isolant, ont été assemblés en seulement douze mois de chantier. Une solution choisie pour son aspect développement durable (la paille et le bois sont des ressources naturelles renouvelables) et pour ses caractéristiques physiques.

Ecologique = logiquement économique ?

Conçue selon les concepts bioclimatiques, la résidence de 26 logements dispose de nombreux équipements afin d’assurer des performances environnementales de premier plan et un confort de vie pour ses occupants. Outre les matériaux de construction bio-sourcés, l’immeuble dispose d’une VMC double flux collective et de panneaux solaires photovoltaïques 

en toiture afin de couvrir les charges communes. De plus, il possède un système de récupération de la chaleur sur les eaux usées, de fours et plaques à induction basse consommation et un ascenseur à récupération d’énergie. De quoi réduire les factures de chauffage de façon drastique : selon le bailleur social, la charge mensuelle dédiée serait estimée à 10 ou 15 euros pour un T4, soit dix fois moins que dans un logement mal isolé datant des années 1970. Une aubaine pour les locataires et pour l’environnement : le bilan carbone de la construction serait même positif de 1.100 tonnes de CO2 grâce à la capture du gaz dans le bois et la paille. Selon le bailleur social, un bâtiment équivalent en béton et isolant polystyrène aurait présenté un bilan négatif de 600 tonnes.

 

Résistance au feu

Extérieurement, l’immeuble de huit étages est bardé de tuile, afin d’assurer la protection des façades contre les éléments de façon esthétique, peu coûteuse et facile d’entretien. Car la tenue dans le temps est également une préoccupation. Jean-Marc Gremmel, le directeur du Toit Vosgien expliquait à l’AFP : “Les avantages de la construction bois sont désormais bien connus : ça n’est pas plus cher, ça réagit mieux aux secousses sismiques, alors que nous sommes ici sur une faille, et ça permet un chantier plus propre“. Concernant la sécurité incendie, l’architecte Antoine Pagnoux expliquait dans le même temps : “Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le bois comme la paille carbonisent, et le charbon devient un isolant. Du coup, les deux vont mieux résister au feu“. Devant ce premier bilan satisfaisant, d’autres immeubles du même type seraient déjà en préparation. Selon le Réseau Français de la Construction Paille, environ 3.000 maisons françaises feraient déjà appel à ce matériau, dont 700 immeubles. Le grand méchant loup s’essoufflera-t-il avant de les faire toute s’envoler ?

 

Appel pour le climat et les alternatives

27 septembre 2014

Zone des Utopie Concrètes -Alternatiba IdF

Le Festival des Utopies Concrètes (FUC), lieu de rencontres multiformes regroupe plusieurs collectifs, associations et coopératives impliqués dans la transition et les initiatives locales. Moment de convergence du FUC, la Zone des Utopies Concrètes accueille chaque année celles et ceux qui imaginent et agissent pour l’émergence de nouvelles alternatives sur nos territoires.

Samedi 27 septembre 2014, la Zone d’Utopie Concrète (ZUC) est de retour à Paris, autour de la place Stalingrad. Cette année, la dynamique Alternatiba irriguera cet évènement, faisant du climat la thématique de cette journée.

Réunir les alternatives citoyennes autour des enjeux climatiques, de justice sociale, d’économie solidaire, de relocalisations…telle est la volonté d’Alternatiba et de l’Appel lancé à Bayonne l’an dernier.

La Zone des Utopies Concrètes et le FUC ont répondu à cet Appel et invitent tout-e-s citoyen-n-e-s, organisations ou collectifs à participer au lancement de la mobilisation internationale de 2015, année de la 21ème conférence onusienne sur le climat (COP21) organisée près de Paris, sur l’aérodrome du Bourget.

Le 27 septembre, passons à l’action pour le climat et retrouvons nous avec Alternatiba sur la Zone des Utopies Concrètes.

Avec le Festival des Utopies Concrètes, montrons que d’autres mondes sont possibles ! Faisons vivre le souffle d’Alternatiba, engageons sans attendre dans nos rues, nos quartiers et nos villes la transition écologique, économique et sociale.

Source 

Comment San Francisco s’approche du « zéro déchet »

Le soleil n’est pas encore levé qu’un étrange ballet commence. Chacun à leur tour, des dizaines de camions viennent déverser des tonnes et des tonnes de restes de nourriture, d’herbe coupée, de branchages. Un mois plus tard, ces déchets organiques ressortiront sous la forme d’un riche compost aussi fin que du sable. Ici, à Vacaville, à une heure de route au nord de San Francisco, se joue quotidiennement une partie essentielle de l’objectif que s’est fixé la ville californienne : parvenir, d’ici à 2020, à zéro déchet non recyclé ou composté, évitant ainsi d’utiliser des décharges ou des incinérateurs, très polluants.

Pour parvenir à ce but jamais atteint par une aussi grande ville dans le monde, San Francisco fait preuve de volontarisme politique et multiplie les initiatives législatives.

 

Lire l’article

SOURCE : Le Monde.fr | 28.05.2014 à 16h09 • Mis à jour le 08. .06.2014 à 00h16 |Par Alexandre Pouchard (San Francisco, envoyé spécial)

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