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Un plan de résilience locale pour le Pré

Dans un contexte de réchauffement climatique (+5°C d’ici la fin du siècle), de chute de la biodiversité (6e grande extinction) et d’une forte dépendance aux énergies fossiles, et dans la perspective d’un effondrement généralisé de nos sociétés, les villes sont particulièrement vulnérables. Certaines grandes villes travaillent déjà à un plan de résilience pour anticiper, s’adapter et faire face aux chocs à venir. Aussi, proposons-nous la création d’un Plan de résilience locale pour la ville du Pré Saint-Gervais.

Pour initier cette démarche, nous avons travailler autour de 5 grandes thématiques :

  • COMPRENDRE : un cour public autour des conséquences du réchauffement climatique
  • CONNECTER (nature>ville) : la végétalisation en pleine-terre de trottoirs (favoriser la biodiversité, créer des îlots de fraicheur et favoriser le ruissellement des eaux de pluie)
  • NOURRIR : une implication de la ville dans le projet CARMA pour l’exploitation et le maintien des terres fertiles sur le triangle de Gonesse
  • RALENTIR : un plan-vélo sur la ville pour favoriser le recours à ce moyen de transport
  • RESPIRER : un jardin-forêt sur la parcelle Busso pour créer un poumon (lutte contre la pollution, îlot de fraicheur, biodiversité, gestion eaux de ruissellement…)
  • La ville du Pré face au dérèglement climatique & à la chute de la biodiversité

Document de travail produit par les membres de l’association à l’occasion d’une rencontre avec Gérard Cosme, le Maire du Pré Saint Gervais.

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Sources :

Réchauffement climatique : +5°C si on ne fait rien

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

Manuel de transition: chapitre 1, pic pétrolier et changement climatique (partie 1/2)

Théories sur les risques d’effondrement de la civilisation industrielle

Carma Gonesse

Gonesse : « L’idée du projet Carma, c’est vraiment la terre et l’agriculture »

CARMA : un autre destin pour le Triangle de Gonesse

Le paysage au service de la biodiversité dans la ville durable
Pour une écologie urbaine soutenable

La biodiversité en ville dense

La ville-nature

Aménager la nature en ville

le Pré face au dérèglement climatique

DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE
RELIER POUR RÉSISTER

Manger sain et local : promouvoir les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), contre la malbouffe et les pesticides dans les aliments consommés par les enfants en restauration scolaire, développer le bio à la cantine.

Recycler : mettre en pratique les “3R” RÉDUIRE/RÉUTILISER/RECYCLER, notamment lors de la Fête de la Transition (buffet zéro déchet, ateliers récup/réparation…), soupes de la Transition (à base de légumes invendus et d’épluchures).

Ralentir : émettre moins de gaz à effet de serre, source du réchauffement climatique, en favorisant les modes de déplacements doux (vélos, marche à pieds…). Organisation de promenades à vélos (vélorution) dans les rues du Pré, mise en place de rues piétonnes, soutien du Pédibus du Pré.

Cultiver la ville : animation du jardin partagé  “Jardin Divers” au 1 rue Paul de Kock (trocs de graines, atelier semis, poules, composteur, jardinage…)

Composter : co-animation du composteur collectif (Square Edmond Pépin).

Relocaliser nos échanges : mise en place de la Pêche, monnaie locale, au Pré. Comptoir de changes tous les samedis au square Edmond Pépin. Organisation de matinées festives avec les commerçants.

Réfléchir : projections de films suivi d’un débat à la salle Danton ou au ciné104 à Pantin.

à propos de décroissance

Bientôt il sera trop tard…
Que faire à court et long terme ?

En novembre, suite à la publication de l’alerte “Demain il sera trop tard” de 15000 scientifiques, s’engage une discussion entre décroissant-e-s. Il est alors décidé de lancer un appel à la convergence des forces écologiques et altermondialistes. Cet appel est très vite signé par une centaine de personnalités diverses et variées. Nous vous invitons à le découvrir et le signer.

Veuillez trouver ici le texte des initiateurs de l’appel sur le site de Mediapart :
Pourquoi cet appel, pourquoi son succès ?

Nous avons entendu l’appel de plus de 15000 scientifiques de 184 pays paru le 13 novembre 2017 dans lequel ils tirent la sonnette d’alarme sur l’état désastreux de notre planète. Nous avons compris qu’il s’agit de la dernière mise en garde, car si nous ne prenons pas les mesures adaptées « bientôt il sera trop tard ».

Nous, écologistes, altermondialistes, objecteurs de croissance, décroissants, souhaitons tirer les conséquences pratiques de cet appel, puisqu’il est bientôt « trop tard », c’est maintenant qu’il faut agir. Personne n’a aujourd’hui de réponses toutes faites mais nous savons que nous devons changer de paradigme dominant. L’issue n’est pas du côté de l’austérité et de la croissance mais plutôt d’une rupture avec le productivisme, l’extractivisme, la foi béate dans la techno-science, l’autoritarisme, le capitalisme.

Nous devons changer nos modes de production et d’existence, car ils sont à l’origine de la situation actuelle, et l’effondrement des ressources pourrait nous conduire à la barbarie. Mais nous ne partons pas de rien, nous savons que des alternatives existent déjà à l’échelle mondiale, qu’il faut faire converger ; nous savons aussi que le rêve des 99 % n’est pas d’imiter les 1 % contrairement à ce que voudraient faire croire les dominants.

Nous devons changer nos modes de production et d’existence mais nous savons que demain devra être mieux qu’aujourd’hui tout en divisant immédiatement par trois nos émissions de CO2 et en préservant les écosystèmes. Nous ne croyons plus aux lendemains qui chantent parce que nous voulons chanter au présent. La planète est suffisamment riche pour permettre à dix milliards d’humains de vivre bien si nous en préservons la biodiversité et savons vivre en harmonie avec les autres espèces.

Nos combats d’aujourd’hui doivent nous rapprocher de la société de demain.

Si le réchauffement climatique n’est pas endigué drastiquement, cela va provoquer des sécheresses massives et des famines mondiales. Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin de prendre date en disant que la solution à moyen et long terme est du côté d’une société de la gratuité, émancipée de la contrainte du « toujours plus » de richesses économiques et de pouvoir sur les autres humains, les autres vivants et la planète.

Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin d’exiger, dès maintenant, la fin des Grands Projets Inutiles imposés (de l’aéroport NDDL à Europacity en passant par le Grand Prix de France de F1), une réduction drastique du temps de travail (travailler moins pour travailler tous mieux), la généralisation des communs et de la gratuité (des transports en commun, des cantines scolaires, des services culturels et funéraires), une réduction drastique des inégalités de revenus et de patrimoine, un élargissement de la démocratie pour aller vers plus d’autonomie et de responsabilisation des peuples.

Tout doit être repensé dans le cadre de la critique de la croissance car la décroissance que nous soutenons ce n’est pas faire la même chose en moins, ce n’est pas l’éloge du sacrifice, c’est déjà construire une écologie des revenus avec un minimum et un maximum décents et revenir à des taux de prélèvement sur la nature supportables, c’est offrir un avenir dans un monde qui n’en offre plus.

Nous, écologistes, altermondialistes, décroissants, objecteurs de croissance amoureux du bien-vivre, appelons à une démarche commune pour construire un projet de transition vers une société d’a-croissance, juste et démocratique. Nous devrons pour cela dire notre volonté de nous rapprocher, afin de créer un mouvement d’idées riche de sa diversité, de mettre en réseau nos compétences et alternatives, de prendre des initiatives, d’initier des résistances, et de préparer des convergences avec tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la barbarie qui vient.

Le collectif de décroissant-e-s à l’initiative de l’appel
Paul Ariès, Vincent Bruyère, Thierry Brugvin, Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Jean-Luc Pasquinet, Anne-Isabelle Veillot, Christophe Ondet, Michel Simonin, Christian Sunt

Pour signer cet Appel

Charte de la maison commune de la Décroissance

Téléchargez le PDF de la Charte

Source

POUR ALLER PLUS LOIN…

La décroissance au tournant ?
par Thierry Brulavoine et Michel Lepesant

lire l’article

30 ans de “demain, il sera trop tard!”

Thomas Schauder est professeur de philosophie. Il a enseigné en classe de terminale en Alsace et en Haute-Normandie. Il travaille actuellement à l’Institut universitaire européen Rachi, à Troyes (Aube). Il est aussi chroniqueur pour le site Pythagore et Aristoxène sont sur un bateau.

Chronique Phil’d’actu. A l’occasion de la Conférence de Bonn sur le climat (COP 23), quinze mille scientifiques ont publié le 13 novembre dans la revue BioScience un message d’alerte : nous allons droit dans le mur et à toute vitesse. Bientôt, nous aurons non seulement détruit la biodiversité, mais nous aurons si bien empoisonné les océans, pollué l’eau douce, appauvri les sols et réchauffé l’atmosphère que nous aurons rendu la planète inhabitable. Outre les grandes catastrophes climatiques (montée des eaux, tempêtes, etc.), la famine s’installera, de grands mouvements de migration perturberont les équilibres géopolitiques, des guerres éclateront pour le contrôle des maigres ressources restantes… Et on ne pourra pas dire qu’on ne nous avait pas prévenus !

Mais c’est bien là le problème : nous le savons. J’appartiens à une génération biberonnée à la prévention sur le climat. Les termes « couche d’ozone », « recyclage », « tri des déchets » faisaient parti du fond sonore, déjà dans les années 1990. Nous regardions C’est pas sorcier et Ushuaïa à la télévision et même en cours de SVT. Nous avons vu un nombre incalculable de documentaires et de fictions qui cherchaient à nous alerter, y compris des films grand public comme Wall-E (2008) ou Interstellar (2014). J’ai vu dans mon entourage progresser des messages de décroissance et des pratiques comme le véganisme ou le zéro déchet.

Chez les lycéens, cette sensibilité existe également, quel que soit le milieu social. Quand j’aborde en cours le chapitre intitulé « Le travail et la technique », je constate que mes élèves sont souvent révoltés contre Descartes écrivant que la technique doit « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » et qu’ils haussent les épaules en lisant Hans Jonas :

« (…) C’est désormais à partir de nous que s’ouvrent les trouées et les brèches à travers lesquelles notre poison se répand sur le globe terrestre, transformant la nature tout entière en un cloaque pour l’homme.(…) Nous sommes devenus un plus grand danger pour la nature que celle-ci ne l’était autrefois pour nous.(…) C’est nous qui constituons le danger dont nous sommes actuellement cernés et contre lequel nous devons désormais lutter » (Une éthique pour la nature, 1987).

L’économie entière repose sur la consommation à outrance

Le message de Jonas est devenu évident, l’évidence même. Tellement évident qu’on se demande bien pourquoi il faudrait en parler. Car voilà le paradoxe : l’appel des quinze mille scientifiques ne nous a pas choqués. « Demain, il sera trop tard. » On sait. Ça fait plus de trente ans que demain il sera trop tard. Et rien ne change.

De nombreuses raisons s’opposent à ce changement qualifié de « nécessaire » : raisons économiques, politiques, mais aussi éthiques. Notre société s’est construite sur une certaine définition du bonheur et de la liberté et il n’est pas aisé de la remettre en question. Ainsi, cet appel nous demande de changer complètement notre manière de produire et de consommer, et plus généralement notre manière de vivre, en prônant, par exemple, le contrôle des naissances. Savoir qu’il faudrait le faire n’implique ni que tout le monde le puisse, ni que tout le monde le veuille. Comment faire valoir la modération dans une société dont l’économie entière repose sur la consommation à outrance ? Comment ceux qui se sont gavés jusqu’à présent peuvent-ils dire à ceux qui veulent accéder au buffet qu’ils n’en ont pas le droit ?

Cet appel soulève ainsi de nombreuses questions, notamment sur le rôle que les Etats doivent jouer. Car il serait bien illusoire de faire confiance à la capacité des agents à se modérer, en particulier les industries. Il faudrait renforcer la coercition et contrôler drastiquement la production et la consommation. Mais comment pourrions-nous, sans être taxés d’hypocrisie, à la fois dénoncer la coercition du « tout sécuritaire » et la réclamer au nom de l’éthique de la nature ?

Nous interroger sur nos vrais besoins

Pour beaucoup, l’espoir réside dans les initiatives locales et dans la croyance en « l’effet tache d’huile ». Mais il y a fort à parier que leurs effets resteront limités tant que des politiques ambitieuses de rénovation des infrastructures ne seront pas mises en place en faveur des énergies renouvelables, de la rénovation des logements, et j’en passe. C’est aussi du côté du gaspillage industriel qu’il faudrait se tourner, produire moins et produire mieux. Or on voit bien que les politiques publiques et industrielles ne vont pas dans ce sens.

Nous avons donc toutes les raisons de désespérer. Mais aussi toutes les raisons de nous mobiliser. D’abord en nous remettant nous-mêmes en question, en nous interrogeant sur nos vrais besoins et en résistant aux injonctions de la publicité. Car il est aussi malhonnête d’affirmer que « si on veut manger bio, on le peut » que de fermer les yeux sur le fait que certains sont prêts à s’endetter pour l’achat du nouvel iPhone. L’hypocrisie vient du fait que nous ne sommes pas mus uniquement par notre raison, mais par nos désirs et nos craintes.

Il conviendrait aujourd’hui, plus que jamais sans doute, de prendre conscience du fait que nous sommes tous à la fois victimes et complices des structures économiques qui ont fixé le degré de bien-être à la quantité de gaspillage. Cette « servitude volontaire », comme la qualifiait La Boétie au XVIe siècle, doit être combattue en nous-mêmes parce que ces structures ne changeront que si elles y sont contraintes. Et elles ne seront pas contraintes par les professionnels de la politique, car bien rares sont ceux qui annoncent vouloir combattre l’idéologie de la croissance. C’est donc à nous, les citoyens, d’exiger d’eux qu’ils le fassent. Mais, encore une fois, ce ne sera pas chose facile.

Désirer un meilleur avenir, c’est-à-dire une meilleure qualité de vie, voilà l’enjeu. Cela passera nécessairement par des sacrifices et il faut que ceux-ci soient consentis à tous les niveaux, y compris par les plus fortunés. Car ce sont eux qui coûtent le plus cher à la planète. L’enjeu n’est pas la sauvegarde des baleines ou des ours polaires, mais la survie du genre humain.

Un peu de lecture ?

— Etienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, Mille et une nuits, 1997.

— Hans Jonas, Le Principe responsabilité, Champs Flammarion, 2013.

Source 

Merci à tou·te·s les participant·e·s…

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Photos Raphaël Daniel

 

Source RapTz

…vous avez fait de cette 3e Fête de la Transition au Pré un vrai succès !

Tous nos remerciements à :

Les Enfants du Jeu de Saint Denis, la troupe Mystère Bouffe, La rue est à nous, La Pêche monnaie locale, Électrons solaires 93, les Objecteurs de Croissance, La Requincaillerie, La CyclOfficine de Pantin, Écologie pour tous au Pré et son ReparCafé, Alti Mentri, Cosmétique BIO, Audrey Bigot Designer, L’Etabli sérigraphie , Les Fourmis Vertes, La Fleur en Coton, le Jardin Divers, La Paille et le Mil, Jean-Baptiste Flamin (Pâtisserie vegan), Les Copains d’Abord, l’amap du PréVert, Les Lilas Debout, Biblio DeboutRapTz, Est Ensemble, La Mairie du Pré Saint Gervais, Biocoop, Vodka Klezmer Band, Potlacht, Latiniasse et ses musiciens, Mathilde de Yoga-Là, et toujours nos Poules fidèles au rendez-vous et à ceux qu’on oublie !

N’hésitez pas à nous laisser vos commentaires…

Fête de la Transition
30/09/2017

INVITATION

FÊTE DE LA TRANSITION

samedi 30 septembre 2017
de 10h à 17h
Square Edmond-Pépin
au Pré Saint-Gervais

Buffet à prix libre, Tombola gratuite, jeux pour enfants, atelier bricolage, jardin, cuisine, vélo, concerts, monnaie locale, conférences et échanges…
Sous le signe de la BONNE HUMEUR !

Retrouvez de nombreuses associations présentes ce jour-là autour de grandes thématiques :

Manger sain et local > AMAP, cantine bio…

Recycler > Réduire, réutiliser, revaloriser, réparer, cuisiner anti-gaspi…

Ralentir > moins de Co2, vélo, zone piétonnes, s’amuser sans consommer

Cultiver la ville > ruches, jardins partagés, arbres comestibles, partager les savoirs…

Composter > réduire ses déchets, créer de l’humus…

Réfléchir  > conférences, débat, films

Relocaliser nos échanges > réduire notre empreinte sur la terre, monnaie locale, l’économie réelle contre la spéculation…

 

Le Pré en Transition contre EUROPACITY

Article Le Monde - 21 mai 2017

Mobilisation contre le mégaprojet Europacity dans le Val d’Oise

Porté par Auchan et un investisseur chinois, soutenu par la région Ile-de-France et l’Etat, ce projet consommerait quelque 700 hectares de terres agricoles.

Aux cris de « des radis, pas des caddies » ou « des patates et des radis, non à Europa City », des centaines de personnes ont manifesté, dimanche 21 mai, jusque dans le centre-ville de Gonesse (Val d’Oise) pour clamer leur refus d’un projet d’hypercentre commercial promu par le groupe de grande distribution Auchan.

Organisée par le Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG), la manifestation, qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant et sous un soleil de plomb, était soutenue par de nombreuses organisations, dont France nature environnement (FNE), Les Amis de la terre, la Confédération paysanne, Solidaires, la CGT d’Ile-de-France ou encore Attac, Biocoop et le réseau d’Amap. Venus en car de Nantes, les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont aussi marqué leur solidarité contre un autre « projet d’artificialisation de terres agricoles ».

« Les similitudes sont nombreuses entre nos combats, explique Julien Durand, l’une des figures historiques de l’Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport (Acipa). Les décisions sont prises par des grands groupes financiers, Vinci chez nous, Auchan ici. » Pour entretenir ces liens de solidarité, le CPTG et la lutte de Gonesse seront les invités d’honneur du rassemblement annuel qui se tiendra sur la « zone à défendre » (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes, les 8 et 9 juillet.

3 décharges, 2 aéroports et 2 autoroutes

Dans le triangle de Gonesse, l’enjeu n’est pas un aéroport. Celui-ci est déjà construit, à Roissy et les avions survolent sans relâche la zone. « Nous avons trois décharges, deux aéroports et deux autoroutes sur notre petit territoire, ça suffit, il faut s’opposer à ce projet nuisible et très coûteux », tonne dans la sono le président du CPTG, Bernard Loup. Ce projet devrait bénéficier d’« un milliard d’euros de financement public » pour construire une gare, destinée à desservir un centre commercial géant, ainsi qu’un parc d’attractions climatisé. Une piste de ski artificielle a même un temps été envisagée.

Soutenu par l’Etat et la région Ile-de-France, le projet de 3,1 milliards d’euros est porté par Immochan (filiale d’Auchan) et un investisseur chinois, Dalian Wanda, spécialisé dans l’immobilier et le divertissement. Avant de voir le jour en 2024, il aura consommé 701 hectares de terres agricoles.

Si aucune ZAD ne s’est installée sur ces lieux immenses où pourrait être construite cette vaste zone d’activité commerciale et hôtelière, la guérilla juridique est, elle, bien engagée. En mai 2016, le député européen écologiste Pascal Durand a saisi la Commission des pétitions du Parlement européen pour violation par le projet du Triangle de Gonesse de plusieurs directives européennes, notamment – comme pour Notre-Dame-des-Landes – l’absence d’évaluation globale du caractère cumulatif des différents projets (ZAC, Europa City, Golf de Roissy, ligne 17 du futur métro du Grand Paris Express qui desservirait la gare de Triangle de Gonesse et qui a été déclarée d’utilité publique le 16 février).
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Une très belle Fête de la Transition !

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De très bons souvenirs pour cette 2e Fête de la Transition au Pré Saint-Gervais.

Merci à tous les participants : Les Fourmis vertes, la CyclOfficine de Pantin, Débrouille et Cie, OHU-ID, la Requincaillerie, Ecologie pour Tous, Energie solaire 93, Est-Ensemble, service Développement durable de la ville du Pré, Altri-Menti, Retour des sens, la Pêche Monnaie locale, les Enfants du jeu, la Paille et le Mil, les Copains d’abord, la ferme de Marconville, l’AMAP PréVert, Alternatiba Paris, la ruche pédagogique d’Anne & Philippe…

Merci aux musiciens et chanteur : Jean-Paul Miotto (chant et guitare ), Fred Hoarau (chant et guitare ), Latiniasse (chant et guitare) avec Jo Jox à la batterie, Leïla Pradel et Paméla Bernfeld (violon), Tom Nouvian (batterie)…

Merci aux services techniques de la ville du Pré pour leur aide.

Merci à tous les Gervaisien(ne)s !
Merci à nos poules (1 œuf de pondu pendant la fête!) qui nous accompagnent depuis 2014 !

(Photos Raphaël Daniel)

Tous à vélo ! ballade au Pré samedi 04 juin

Une promenade manisfestive ouverte à tous !
Pour une ville douce et conviviale !

Rendez-vous dès 14h le samedi 04 juin devant le Square Edmond-Pépin.
Une étape rue Béranger à l’occasion de la fête de quartier “La rue est à nous!”
Retour prévu vers 15h.

Affiche_Velo_web

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