Auteur/autrice : Le Pré en Transition (Page 13 of 23)

Face à toutes les menaces, promouvoir un monde plus juste

Rappelons-nous le début des années 70 : en pleines glorieuses, le club de Rome nous avertit que le développement démographique et industriel mondial de l’époque va nous conduire à la catastrophe par pénurie d’énergie et de matières premières. Il est reçu dans le scepticisme par une société encore convaincue de la toute puissance de la science et de la technique.

Pourtant certains commencent à prendre conscience des effets du développement sur l’environnement, en particulier local. Mais sa protection reste une préoccupation marginale, la cerise sur le gâteau d’un développement industriel considéré comme incontournable. Le terme « d’externalité » employé par les économistes pour en désigner les effets négatifs sur l’environnement montre bien que ces effets ne sont pas vraiment considérés comme inhérents à l’activité elle-même. On fait au mieux du point de vue du projet d’activité, après quoi on tente d’en apprécier les effets secondaires sur l’environnement, inévitables mais généralement considérés comme mineurs en regard des bénéfices attendus. De cette époque aussi date la notion de pollueur-payeur qui met face à face un pollueur et des victimes, bien identifiés.

Avec l’affaire des pluies acides et Tchernobyl, changement d’échelle : ni les pluies acides ni les nuages radioactifs n’ont en effet le bon goût de s’arrêter aux frontières des Etats. L’anonymat gagne les pollueurs et les victimes. La solution des conflits justifie les services de la diplomatie internationale. Les gouvernements veillent cependant jalousement à ne pas hisser les questions environnementales au niveau des questions commerciales discutées d’abord au sein du GATT puis de l’OMC.

Enfin, le début des années 90 voit l’émergence dans la sphère publique des préoccupations d’environnement global, le changement climatique, la désertification et les atteintes à la biodiversité,  et celle de développement durable. On passe progressivement de l’idée d’un développement qui s’impose comme une nécessité dont on tenterait de compenser au mieux les dégâts collatéraux inéluctables, à un concept où les préoccupations d’environnement viennent faire jeu égal avec les préoccupations économiques et sociales (tout au moins sur le papier). Les écologistes prennent conscience qu’il n’est plus possible de traiter des questions de protection de l’environnement sans traiter en même temps des questions sociales et économiques.

Continue reading

Et si les habitants du Pré finançaient le commerce et l’artisanat local ?

cigales psg def_Page_1

Et si les habitants du Pré finançaient le commerce et l’artisanat local ?

Jeudi 28 janvier 19h30 // Maison des associations du Pré St-Gervais

Avez-vous déjà imaginé notre ville sans artisans et sans commerçants ?

Le Pré deviendrait un cité dortoir sans bruit et sans odeur et nos rues des couloirs à ciel ouvert. Favoriser le maintien des entreprises locales c’est aussi faire battre plus fort le cœur de notre ville.

Depuis 30 ans les clubs Cigales proposent des solutions pour mettre en relation des habitants et des entreprises pour que les uns financent les autres. Ne boudons pas notre plaisir d’investir notre ville !

La réunion publique organisée par La rue est nous ! et l’Association des Cigales IDF sera l’occasion d’aborder ensemble :

• Qu’est-ce qu’un club d’épargnants solidaires Cigales ?

• A quoi sert-il sur un territoire?

• Comment mobiliser l’épargne des habitants pour soutenir des initiatives locales ?

• Comment créer une Cigales ?

+ d’info : asso.larueestanous@gmail.com

À Ungersheim, manger local et payer en radis

Production de l’exploitation maraîchère bio de 8 hectares créée en 2012 par la municipalité d’Ungersheim (Haut-Rhin). Mairie d’Ungersheim

Un marché se tient désormais à Ungersheim, commune de 2 200 habitants du Haut-Rhin, située à une vingtaine de kilomètres de Mulhouse. Aucun contemporain, même d’un certain âge, n’a le souvenir ici qu’il y ait eu par le passé quelques étals dans le village un jour de semaine. Mais dorénavant, tous les vendredis matin, les Jardins du Trèfle rouge, entreprise maraîchère en activité sur la commune depuis 2012, la toute jeune conserverie locale ainsi qu’un marchand d’œufs du cru exposent et vendent leur production sur la place de la mairie.

Assurer la souveraineté alimentaire de la commune, en créant une filière locale « de la graine à l’assiette », autrement dit en proposant aux villageois des aliments produits localement : c’est l’objectif poursuivi depuis quatre ans par la municipalité d’Ungersheim. « Aujourd’hui, la nourriture que nous consommons, venant de centaines, voire de milliers de kilomètres, est essentiellement livrée par camion. Or en cas de choc, pétrolier notamment, nous pourrions nous trouver rapidement en situation de pénurie. Alors même que nous sommes entourés d’une centaine d’hectares de terres agricoles, mais vouées à des monocultures de maïs ou de céréales, destinées à l’exportation », explique son maire, Jean-Claude Mensch.

Légumes bio et de saison

Déterminé à mettre un terme à ce « grand paradoxe », le conseil municipal décide, en 2012, d’utiliser une partie des 40 hectares agricoles sur lesquels il a la maîtrise foncière, pour contribuer à nourrir la population. Il commence par racheter le droit d’exploitation agricole sur un terrain de 8 hectares, loué jusque-là à un céréalier, et y installe une exploitation maraîchère bio, les Jardins du Trèfle rouge, gérée par une entreprise d’insertion. Employant 25 personnes, celle-ci produit aujourd’hui une trentaine de tonnes de légumes de saison par an (soit une centaine de variétés sur toute l’année). Elle propose non seulement sa production chaque vendredi au marché, mais confectionne deux fois par semaine quelque 150 paniers de légumes, vendus aux ménages du village et des alentours, et fournit chaque jour en nourriture la cantine de l’école du village.

Car si la municipalité a décidé dès 2009 de servir aux élèves des repas et goûters 100 % bio en faisant alors appel à un prestataire extérieur – et en prenant en charge le surcoût –, elle entend désormais que ces repas soient réalisés sur place avec des produits locaux. Pour cela, elle a construit une cuisine collective bio, certifiée Ecocert. Opérationnelle depuis le printemps 2014, cette installation prépare aujourd’hui quelque 500 repas par jour et assure l’approvisionnement de la restauration scolaire du village, mais également, dans un rayon de quinze minutes de transport en liaison froide et chaude, d’autres écoles. « Ce afin d’assurer l’équilibre économique, souligne M. Mensch. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette cuisine reste une petite unité de production à taille humaine. »

Bien décidée à élargir la distribution de produits alimentaires en circuits courts, la municipalité a créé en avril 2015 une régie agricole et est en train de monter une coopérative d’intérêt collectif qui a vocation à faire tourner une conserverie, une malterie microbrasserie et une épicerie spécialisée dans la vente en vrac, où le client apporte ses contenants et peut acheter le juste poids de produit dont il a besoin.

Lire la suite (Le Monde Planète)

Une AMAP* dans mon quartier

*Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne.

Panneau_AMAP

Le PréVert et la Marmite sauvage sont les 2 AMAP du Pré.

LE PRÉVERT
TOUS LES SAMEDIS de 9h à 10h30
au café LE SURCOUF, 40 rue d’Estienne d’Orves
Contact : amap.prevert@gmail.com

LA MARMITE SAUVAGE
UN SAMEDI SUR DEUX de 11h30 à 12h30
au local de l’Amicale Babylone, 15 avenue du Belvédère
http://lamarmitesauvage.jimdo.com/
Contact : marmitesauvage@gmail.com

Plus d’infos sur les AMAP :

Réseau AMAP Ile-de-France

MIRAMAP – Mouvement Interégional des AMAP

L’Urgence de ralentir au Pré !

 

REGARDS SUR LA TRANSITION

*

Vous êtes invités à la projection du film

L’URGENCE DE RALENTIR

le vendredi 22 janvier à 19h30

Salle Danton

9 rue Danton – Pré Saint-Gervais

suivi d’un échange convivial
en présence du réalisateur

*

UrgenceRalentir

Quels vœux pour 2016 ?

Voeux2016

 

Et vous ?

Quels vœux faites-vous en 2016 pour la ville du Pré Saint-Gervais ?

Partagez vos Vœux pour la ville en laissant un commentaire à ce billet.

Un pacte pour la Terre

Pour la première fois dans l’histoire de l’Homme, notre futur commun en tant qu’espèce n’est plus certain. En seulement 200 ans, à l’âge des combustibles fossiles, l’humanité a fait assez de dégâts sur la Terre pour assurer sa propre extinction. Notre unique option est de soigner la planète et par cela, créer de l’espoir pour notre futur- au nom de l’humanité et de la communauté terrestre.

Cover1
1. C’est dans un sol vivant que se trouve la prospérité et la sécurité de notre civilisation

Notre avenir est indissociable de l’avenir de la Terre.
Nous nous engageons à protéger nos sols et notre biodiversité. Nos sols vivants deviendront des réservoirs d’eau et des puits de carbone. L’agroécologie est basée sur la réutilisation de la matière organique, et donc le recyclage des nutriments. Nous allons redonner le carbone vivant, comme matière organique à la terre, sur la base de la reconnaissance, de la responsabilité, et de la nécessité de rendre. Nous allons ainsi aider à nous adapter et à renforcer notre résilience au changement climatique. Comme Sir Albert Howard a dit, “Prendre sans donner est un vol de la terre, une forme particulière de banditisme, qui prend en compte le pillage de générations futures qui ne sont pas encore là pour se défendre. ”

2. Nos graines et notre biodiversité, nos sols et notre eau, notre air, l’atmosphère et le climat sont notre patrimoine commun

Les dons de la terre indispensables à la vie sont toujours un patrimoine commun que nous devons tous protéger et duquel nous avons tous le droit de tirer notre subsistance. Nos graines et notre biodiversité sont des biens communs. Leur brevetage pousse à l’extinction de la diversité et les paysans dans un piège de la dette. Le sol est le fondement de notre vie et de notre nourriture. L’eau est notre patrimoine commun. Elle ne doit pas être une marchandise. Elle est nécessaire à notre vie. L’air et l’atmosphère sont encore des biens communs et nous permettent de respirer tout en donnant à la Terre la capacité de réguler le climat. La pollution de l’air et les effets et émissions de gaz à effet de serre sont une privatisation de tout ce patrimoine commun.

Nous n’acceptons pas la privatisation de nos biens communs. Nous les défendons et les revendiquons avec responsabilité et solidarité.

3. La non-appropriation des semences et de la biodiversité sont les garants de la souveraineté alimentaire et de la résilience climatique

Nous nous engageons à défendre la non-appropriation de nos semences au nom de la liberté des espèces à évoluer de manière intègre et autonome. Nous revendiquons le droit des communautés partout dans le monde à récolter et semer leurs propres semences, semences que nous revendiquons comme faisant partie de notre patrimoine commun. Le fait de conserver et d’échanger des semences non hybrides, non brevetées et n’ayant subi aucune modification génétique est un droit inaliénable des paysans. Les droits des paysans ne sont pas négociables. Nous nous dressons contre toute loi comme toute avancée technologique qui viendrait remettre en cause cette liberté intimement liée à celle de la Terre Mère. Nous résistons afin que les générations futures disposent des mêmes chances en termes de nourriture et de moyens de subsistance que celles offertes à nous aujourd’hui. Ensemble, nous nous unissons pour défendre nos semences et refuser les OGM et le brevetage du vivant.

4. Le modèle d’agriculture industrielle mondialisée est un contributeur majeur du changement climatique

L’agriculture mondialisée et industrielle contribue à plus de 40% à la production des gaz à effet de serre qui viennent chambouler le climat de par la déforestation, l’utilisation d’engrais à base d’énergies fossiles, la production d’emballages et les transformations, réfrigérations et transports opérés à longue distance. Sachant qu’elle est l’une des causes majeures du changement climatique, nous ne pouvons accepter l’agriculture industrielle comme une solution à la crise climatique et à la faim. Nous rejetons les fausses solutions au changement climatique telles que l’ingénierie géologique, l’agriculture « climato- intelligente», l’amélioration génétique des semences ou « l’intensification durable ».

5. L’agroécologie, l’agriculture familiale et les systèmes alimentaires locaux peuvent nourrir le monde et permettre de ralentir le réchauffement de la planète

Nous nous engageons à pratiquer et à protéger une agriculture de petite échelle et locale, observant les principes et méthodes de l’agroécologie. Ce type d’agriculture permet actuellement de produire 70% de notre nourriture et assure la production d’aliments nourrissants et sains. Elle permet en même temps de conserver et régénérer nos sols, notre biodiversité, nos ressources en eau ainsi que de réguler notre climat. Nous nous engageons à soutenir et créer des systèmes de production alimentaire en réponse aux crises sanitaires, alimentaires et environnementales qui touchent l’agriculture. L’agriculture biologique pratiquée à petite échelle et de manière locale autorise la mise en place de circuits courts et est capable de nourrir le monde tout en ralentissement le réchauffement de la planète.

6. Le «libre-échange» en tant que libre action des multinationales est une menace pour la planète et pour nos libertés

Le mot « Liberté » a été détourné par le «libre-échange» qui a substitué à la liberté des peuples et des diverses espèces d’évoluer librement et de se nourrir celle des multinationales à détruire la planète et les économies vivrières des communautés. La déstabilisation écologique et sociale du monde observée sur les deux dernières décennies est le résultat de la déréglementation du commerce ordonnée par les accords de «libre-échange» du World Trade Organisation (OMC), eux-mêmes conçus et écrits par des sociétés et pour le bénéfice de ces sociétés.

Nous nous engageons à résister aux tentatives visant à créer de nouveaux accords de libre-échange tels que TTIP, PPT et les accords commerciaux régionaux et bilatéraux. Ces accords sont en effet fondés sur les droits des entreprises en tant que personne morale et sont conçus dans le but explicite de démanteler les droits de l’homme, notre démocratie et nos constitutions. Nous ne reconnaissons pas en tant que personnes ces multinationales. Elles ne sont que des entités juridiques à qui la société donne la permission d’exister et ce dans les limites de leur responsabilité sociale, écologique et éthique. Ces sociétés sont donc à compter parmi les responsables des changements climatiques et doivent être soumis au principe de « pollueur-payeur ».

7. Les systèmes d’économies locales protègent la planète, créent des emplois, et nous permettent de subvenir à nos besoins et à notre bien être

Les économies locales basées sur la réciprocité et la régénération du monde naturel et de la société nourrissent la vie. Les cadeaux de la nature et ses populations ne peuvent pas être réduits à des « coûts économiques ». Ces économies qui mettent l’accent sur la vie et le bien-être des personnes et non pas sur le profit des entreprises, permettent de régénérer et de renouveler les ressources et de créer de l’emploi pour tous et pour les générations futures. Nous ne participerons pas au système de production et de consommation, notamment pour la nourriture et l’agriculture industrielle, qui détruisent les processus écologiques de la Terre, de ses sols et de la biodiversité. Ce modèle déplace et déracine des millions de personnes de leur terre. Dans les économies vivantes, il n’y a pas de déchets, et il n’y a pas de « travailleurs jetables ».

8. Les Démocraties vivantes et participatives sont le fondement de la Démocratie de la Terre

Nous nous engageons à créer des systèmes de démocraties vivants et participatifs et à résister à toutes les tentatives de détournement de nos démocraties par des intérêts puissants. Nous les développerons en nous appuyant sur les principes du partage, de l’inclusion, de la diversité, et de la protection de la planète et d’autrui. Nous nous engageons à sortir du cercle vicieux de la violence et de la dégénérescence, en développant des systèmes vertueux basés sur la non-violence pour le bien-être de tous les peuples et toutes les espèces. Nous ne serons pas divisés par la peur ou la haine, mais resterons unis en tant que membres d’une seule Planète et d’une seule Humanité. Avec courage, et en s’inspirant des préceptes de Gandhi, nous ne coopérerons pas avec une humanité où les règles et lois interfèrent avec les lois écologiques fondamentales de la nature.

9. Nous sommes membres de la Communauté de la Terre dans laquelle toutes les espèces, les peuples, les cultures ont une valeur intrinsèque et les droits à la subsistance

Créons une démocratie de la Terre sur cette terre vibrante et généreuse – Terra Vivante – qui reconnait la valeur intrinsèque de toutes les espèces et tous les peuples. La pluralité des personnes et des espèces ne doit pas seulement être tolérée mais être vue comme la condition au développement de notre existence. Toute la vie, y compris tous les êtres humains, ont naturellement droit de partager les richesses de la nature afin d’assurer sa subsistance – le sol, la nourriture, l’eau, l’espace écologique et la liberté d’évolution.

Nous faisons le pacte de vivre consciemment en tant que Citoyens de la Terre, reconnaissant que la Communauté inclut toutes les espèces et tous les peuples dans leur diversité riche et animée. Les droits de la Terre Mère et les droits humains ne sont pas séparés les uns des autres et sont un continuum indivisible. La violence infligée à la terre et l’injustice infligée à l’humanité font partie du même processus. La durabilité ne peut être séparée de la justice, des droits humains et de la paix.

10. Des Jardins de l’Espoir partout dans le monde

Pratiquons l’agriculture biologique dans nos fermes, nos jardins, nos balcons, nos terrasses. Plantons des jardins de l’espoir partout comme symbole de notre pacte avec la Terre pour sa protection. C’est grâce à ces petits actes, qui ont des répercussions importantes, menés par des millions de personnes conscientes de leur pouvoir et agissant de manière unifiée et harmonieuse, que nous sèmerons les graines du changement pour la création d’une nouvelle citoyenneté planétaire, une citoyenneté qui prend soin de la Planète et d’autrui en construisant des économies et des démocraties vivantes.

Nous commençons aujourd’hui, le 9 Novembre 2015, par une plantation d’un jardin de l’espoir au Jardin Marcotte à Paris (11ème) aux côtés du réseau des AMAP Ile de France et de Cultures en Herbes, comme une première étape concrète vers cette nouvelle citoyenneté planétaire.

Nous continuerons à planter des jardins de l’espoir partout, et de semer les graines du changement qui nous mènerons vers une nouvelle Démocratie de la Terre basée sur la justice, la dignité, la durabilité et la paix.

Lisez / Téléchargez le texte intégral

Signez le Pacte

 

Source

 

Événements COP21 !

LOGOVMA3

Village Mondial des Alternatives

Les samedi 5 et dimanche 6 décembre 2015 se déroulera le Village Mondial des Alternatives à Montreuil. Ce sera à la fois une grande fête populaire et un village des alternatives individuelles, collectives et territoriales au changement climatique et à la crise écologique et énergétique.

Organisé par plus de 500 bénévoles et avec la participation de porteurs d’alternatives de tout le territoire français et au-delà, ce Village temporaire rassemblera des dizaines de milliers de personnes au cœur de Montreuil, rendu piéton pour l’occasion (plusieurs rues et places de la Place Jean Jaurès face à la Mairie jusqu’au carrefour de la Croix de Chavaux).

Des alternatives couvrant tous les aspects de la vie quotidienne seront présentées dans chaque rue ou place. Les visiteurs pourront par exemple découvrir la rue de la relocalisation, la place de l’agriculture paysanne et durable, celle de l’alternative au tout voiture ou celle du recyclage et de la réparation. De rues en rues, on pourra ainsi voir quelles sont les réalisations et alternatives concrètes du monde entier permettant dès aujourd’hui de diminuer concrètement ses émissions de gaz à effet de serre : AMAP, jardins partagés, agriculture paysanne et durable, éco-construction, habitat partagé, relocalisation de l’économie, circuits courts, commerce équitable, éducation à l’environnement, économies d’énergie, énergies renouvelables, politiques alternatives d’urbanisme et d’aménagement du territoire, alternatives au tout voiture, déplacements doux, autopartage, banques éthiques, monnaies locales, systèmes d’épargne solidaire, recycleries, collecte zéro déchets, plans virages énergie climat, partage du travail et des richesses, démarches de reconversion écologique et sociale de la production, initiatives de transition, etc.

Le Bien Vivre

Toute la journée, dans différents locaux ou sous chapiteau auront lieu des ateliers pratiques, des jeux pédagogiques, des expositions, des espaces d’échange, montrant les différentes expérimentations et alternatives innovantes au niveau local et global. L’espace libéré sera également occupé par des espaces pour enfants et promenades pour les familles, tous types d’animations musicales, théâtre de rue, poésie, lectures publiques etc….

Chacun(e) est invité(e) à s’emparer de la rue ce jour-là et à montrer combien l’espace urbain libéré de la voiture et offert à l’imagination populaire peut tout de suite créer d’autres conditions de vie, de relations humaines, et de lien social. Cela permettra de montrer également que la société post-carbone que nous voulons construire sera heureuse et conviviale, festive et solidaire.

Le Village Mondial des Alternatives aura donc des allures à la fois de fête et de mobilisation populaire, de salon des alternatives concrètes, de village post-carbone et convivial, festif et instructif, à visiter en famille ou entre amis (l’entrée en sera gratuite).

plan-VMA-Montreuil

Source

Le somment citoyen pour le climat

Un Climat Forum qui sera l’occasion de participer à des centaines de débats, ateliers et conférences.  L’espace du “Climat Forum” nous permettra d’échanger et débattre autour des initiatives, analyses et solutions portées par les luttes du monde entier. Il sera également un espace de préparation des actions qui pourront avoir lieu pendant la 2ème semaine des négociations et notamment le 12 décembre. Ce moment fédérateur sera surtout ce que ses participant-e-s en feront. Le Climat Forum fera du week-end des 5 et 6 décembre un rassemblement populaire, largement ouvert au public ainsi qu’aux réseaux militants, un rendez-vous festif et combatif.
 Au sein du Climat Forum, seront accueillies les activités de débats, conférences, ateliers, préparation à l’action ainsi que des projections et représentations de théâtre.

Source

affiche-WEB-A3-72dpi

Mille arbres pour le climat

L’association Vergers Urbains lance l’opération 1000 arbres (fruitiers) pour le climat. Les arbres seront plantés dans 10 sites parisiens. Avec les moyens modestes qui sont les siens, l’association souhaite aller au delà d’une simple interpellation pour mettre en place des moyens d’action appropriables par tous.

Parce que les arbres ont, entre autre, une capacité de régulation climatique globale et locale qui n’est plus à démontrer, tant en contribuant à capter le CO2 qu’en luttant contre les îlots de chaleurs urbain, ou en produisant des ressources locales (aliments, énergie, biomasse, etc.).

Ces mille premiers arbres fruitiers, ne seront qu’une amorce pour permettre la création de plusieurs pépinières dans Paris Intramuros. Ces pépinières seront destinées à faire grandir et multiplier  les arbres fruitiers qui bientôt contribueront à réguler le climat parisien tout en rendant la ville comestible. Ces pépinières, gérées de manière collective et accompagnées techniquement par Vergers Urbains constitueront des lieux ressource qui permettront à chacun d’influer sur le climat tout en se réappropriant son cadre de vie et son alimentation.

Source

 

ZAC

Zone d’Action pour le Climat

Dans un quartier populaire au nord de Paris, se tiendra la Zone d’Action pour le Climat (ZAC) pendant la dernière semaine de la COP21.

Du 7 au 11 décembre, le CENTQUATRE-Paris accueillera la Zone d’action pour le climat (ZAC). Pendant cinq jours, ce lieu de création d’envergure internationale, à la programmation résolument populaire et contemporaine, deviendra un point central de la mobilisation citoyenne : le quartier général de la Coalition climat 21.

Au sein de la ZAC, se croiseront tous les publics : des militants venus des quatre coins du monde aux écoliers franciliens.

En matinée des groupes scolaires seront accueillis et pourront participer à des ateliers pédagogiques sur les enjeux liés aux dérèglements climatiques.

  •  La ZAC sera un lieu d’information où l’on pourra assister à des projections, participer à des débats et découvrir des expositions artistiques sur la thématique des dérèglements climatiques.
  •  La ZAC aura également fonction d’accélérer encore le rythme des mobilisations : manifestations de rue, actions symboliques, happenings artistiques y seront préparés.
  •  Toutes les fins d’après-midi une assemblée générale permettra de faire le point sur l’état des négociations de la COP21 et sur les actions du jour et du lendemain. Retrouvez le programme de ces Assemblées générales qui auront lieu de 17h à 19h dans la Nef

Sur ces cinq jours, 150 activités seront proposées au total.

 

Parmi les invités à la ZAC :

–       Le 8 décembre, de 17h à 18h : débat avec Nicolas Hulot

–       Le 10 décembre, de 19h à 20h : débat avec Naomi Klein autour du thème « Capitalism vs. The climate »

 

La ZAC sera ouverte tous les jours de 9h à 20h.

La ZAC s’étendra aussi sur d’autres lieux dans Paris, où des activités seront proposées : à la Bourse du travail place de la République, à la Bourse du travail de Saint Denis, au Centre international de culture populaire dans le 11ème arrondissement (CICP), à la salle Olympe de Gouge (11èmearrondissement) et à la salle Jean Dame (2ème arrondissement).

La Zone d’action pour le climat s’inscrit dans la démarche Zéro Déchet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.zerowastefrance.org

 

VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER A LA ZAC ?

Consulter le programme

Devenir bénévole

Avec un groupe scolaire

 

Source

 

Consultez l’Agenda Transition Ile-de-France pour découvrir d’autres événements.

« Older posts Newer posts »