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Dérèglement climatique, pollution…On fait quoi au Pré ?


On fait quoi ?

41°C l’été 2019, 55°C dans trente ans…
Les particules fines causent 6 600 morts prématurées chaque année à Paris et villes avoisinantes !

ON FAIT COMMENT SANS ESPACES VERTS
AU PRÉ SAINT-GERVAIS ?

Une forêt urbaine a la capacité de réduire de -1° à -2° la température ambiante et de réduire de 50 % la pollution atmosphérique sur un rayon de 300 m.
La quasi-totalité des habitants pourra en bénéficier.
Alors, on fait quoi ?


MANIFESTONS GAIEMENT

(avec la fanfare d’Extinction Rebellion)

POUR UNE FORÊT URBAINE

samedi 29 février à 11 h

(avenue Gabriel Péri, à l’entrée de Busso)

Les arbres, une arme contre le réchauffement climatique

Reforester massivement la Terre serait l’une des solutions les plus efficaces pour atténuer le changement climatique, selon une étude parue dans « Science ». Par Nathan Mann.

« Il y a de la place pour 0,9 milliard d’hectares de couvert arboré supplémentaires » sur Terre. Un chiffre astronomique – 14 fois la surface de la France – qui confirme que « la restauration des arbres fait partie des stratégies les plus efficaces pour atténuer le changement climatique ». C’est le constat d’un article publié le 4 juillet dans la revue Science, qui s’est attaché à calculer le potentiel global d’une reforestation massive de la Terre pour lutter contre le changement climatique.
Conduite par des chercheurs de l’Ecole polytechnique de Zurich, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) et du Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’étude se veut encourageante. A la louche, ce serait « un peu plus de mille milliards d’arbres supplémentaires »qui pourraient être plantés, estime Jean-François Bastin, l’auteur principal de l’étude contacté par Le Monde.

Puits de carbone

De quoi maintenir 205 milliards de tonnes de carbone dans les branches, troncs et racines des nouveaux venus et en retirer autant de l’atmosphère. Les forêts stockent du carbone. Lors de leur pousse surtout, mais aussi une fois à maturité. Ce qui en fait un atout précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique, lui-même directement causé par la quantité de carbone présente dans l’atmosphère, principalement sous forme de CO2.

Le mécanisme est d’ailleurs reconnu par l’accord de Paris de 2015, qui incite les Etats à se soucier des « puits de carbone » et notamment des forêts. Ces puits seront d’ailleurs nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, si on en croit le rapport spécial du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) sur la question, paru fin 2018.

Depuis, les initiatives de reboisement se multiplient, comme par exemple le « défi de Bonn », institué en 2011 et qui se donne pour objectif de planter 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

Où seraient ces nouvelles zones vertes ? En cataloguant les espaces pouvant accueillir des arbres, l’étude répond à cette question et permet de conclure que « la restauration des écosystèmes qui peuvent supporter des arbres est notre meilleure arme actuelle de lutte contre le changement climatique », selon Jean-François Bastin.

Canopée planétaire

En examinant près de 80 000 photos satellite d’espaces protégés pour « simuler un environnement le plus naturel possible où l’impact de l’être humain est minimal », les scientifiques ont d’abord « essayé d’estimer, à chaque endroit du monde, combien d’arbres pouvaient être supportés » en fonction des climats et des sols, raconte le scientifique.

« Nous avons ensuite extrapolé ce modèle au-delà des zones protégées », continue Jean-François Bastin. Une vision sans hommes « surréaliste », admet-il, mais permettant de servir de référence. L’étude ne cible d’ailleurs pas les hectares de forêts, mais la canopée planétaire, pour tenir compte des différences de densité entre forêts tropicales et zones arborées éparses.

Au total, sans la présence de l’homme, les arbres pourraient recouvrir 4,4 milliards d’hectares sur Terre au lieu des 2,8 actuels. En retranchant les zones agricoles et urbaines de la planète, ce seraient 900 millions d’hectares de canopée qu’il serait possible d’atteindre. La moitié dans six pays : Russie, Etats-Unis, Canada, Australie, Brésil et Chine.

Capter jusqu’à deux tiers du carbone émis par l’homme

Rétablir des forêts dans ces espaces permettrait de capter 205 milliards de tonnes de carbone – quantité impressionnante quand on sait qu’aujourd’hui, l’atmosphère contient autour de 300 milliards de tonnes de carbone émises par l’homme. Ce chiffre pourrait encore augmenter en comptant les arbres implantés en ville ou dans les champs, affirme Jean-François Bastin.

Il faudrait cependant agir vite, car le réchauffement climatique risque d’en réduire le potentiel, notamment entre les tropiques. En suivant les trajectoires actuelles, 223 millions d’hectares pourraient ne plus être boisés d’ici à 2050. Sans compter les hectares qui pourraient être détruits par l’homme d’ici là.

Surtout, « ce qu’affirme le rapport du GIEC (…), c’est que les émissions doivent diminuer maintenant, alors que les arbres mettent du temps à pousser », tempère la chercheuse en modélisation des écosystèmes Aude Valade (Université de Barcelone). « La seule chose que [la restauration des zones forestières] fait, c’est de nous acheter du temps, dix-huit ans à peu près », abonde Jean-François Bastin, tout en notant que les arbres poussent plus vite au début de leur vie. Un délai court, mais qui selon lui « peut être nécessaire pour changer les manières dont on vit sur la planète ».

Restaurer les forêts en fonction des contextes locaux

« Toutes les forêts n’ont pas la même valeur, ni en termes de carbone, et encore moins si on prend en compte les autres services écosystémiques », explique aussi Aude Valade. Alors que l’étude réalise une analyse globale et centrée sur le climat, elle rappelle qu’au niveau local, des questions de protection de la biodiversité, de lutte contre l’érosion, ou de purification de l’eau peuvent entrer en conflit avec les objectifs climatiques, et que certains programmes de reforestation peuvent être contre-productifs. Cas typique : la plantation massive d’eucalyptus au Portugal, qui propagent les incendies.

« Nous parlons de restauration des écosystèmes, il n’est absolument pas question de mettre des quantités incroyables d’eucalyptus en plein désert, indique Jean-François Bastin. Ce ne sont pas forcément des forêts mais des écosystèmes qui peuvent supporter des arbres, comme par exemple les savanes, qui en contiennent peu. » Il reconnaît que la question précise du type d’arbres à planter reste à déterminer localement, et que le choix devrait prendre en compte les changements climatiques futurs pour rester viable.

D’autant que la question de l’impact des arbres sur le climat reste débattue, et devrait intégrer les émissions de méthane et de composés organiques volatiles ainsi que la manière dont la couverture végétale peut modifier la réflexion de la lumière du soleil par les sols, donc le climat. Des éléments qu’il faut « évidemment prendre en compte quand on réfléchit à la possibilité de reforester », selon Jean-François Bastin, qui ajoute qu’aujourd’hui « les forêts sont encore mises en avant pour leur impact positif au niveau de la quantité de carbone que l’on retrouve dans l’atmosphère ».

LE MONDE / 05 JUILLET 2019

Source

Un poumon pour nos poumons [Pétition BUSSO]

À
Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République
Monsieur François de Rugy, Ministre de la Transition écologique et solidaire
Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé
Madame Sabine Rubin, Députée de la 9ème circonscription de Seine-Saint-Denis
Madame Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France
Monsieur Laurent Baron, Maire du Pré Saint-Gervais

UN POUMON POUR NOS POUMONS

Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,
Demandons solennellement à nos représentants de nous entendre et de mobiliser tous les moyens pour répondre à la nécessité et à l’urgence d’un poumon vert au Pré Saint-Gervais pour la santé de ses habitants, en particulier des plus jeunes.
La pollution tue 6 600 personnes par an à Paris et sa plus proche banlieue. Deux fois plus que les accidents de la route dans toute la France. « Nous fabriquons des handicapés respiratoires à vie » titre Le Parisien.

Le Pré Saint-Gervais, en bordure du périphérique sur près de la moitié de son périmètre, est l’une des villes de France les plus polluées en particules fines et l’une des plus démunies d’Europe en espaces verts avec moins de 2 m2 par habitant quand l’OMS (1) en préconise au minimum 10 m2 , soit cinq fois plus.
De surcroît, la densité de notre ville, supérieure à celle de Paris avec l’équivalent de 25 000 habitants au km2 , a dépassé les limites du raisonnable.

L’urgence est à la création d’un authentique poumon vert, seule alternative sérieuse et efficace contre les effets mortifères de la pollution dont les plus démunis et leurs enfants sont les premières victimes (asthme, allergies, bronchiolite etc.). Ces derniers, faute de moyens, ne peuvent échapper à l’emprise urbaine bitumée et bétonnée.

Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,
Affirmons donc l’urgence absolue de créer un authentique espace de respiration au Pré Saint-Gervais.

C’est une question de santé publique.

Une forêt urbaine de 4 800 m2 sur l’espace bientôt libéré par les usines Busso, est la dernière chance d’infléchir radicalement le destin de notre ville pour la santé de ses habitants et la reconstitution de sa biodiversité.

Or, cette friche a été acquise par notre municipalité par un emprunt de 9 millions d’Euros auprès de l’EPFIF(2) . Un programme immobilier est prévu pour en assurer le remboursement via un promoteur acquéreur qui pourrait construire et vendre 110 logements dont 33 à un bailleur social.
Pourquoi construire davantage dans une ville hyper densifiée et qui peut s’enorgueillir d’un parc de logements sociaux de 48 %, supérieur à la moyenne du département de Seine Saint Denis ?

Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,

Affirmons que la plantation d’arbres sous forme de forêt urbaine est une solution d’avenir simple et réaliste.

Les arbres réduisent les polluants, comme la poussière, l’ozone, et les métaux lourds, mais aussi le bruit et permettent un effet d’îlot de fraicheur en période de canicule. Leur présence est associée à une meilleure santé physique et mentale de la population, moins de mortalité, moins d’anxiété, de dépression et de stress. Les forêts urbaines favorisent la cohésion sociale et font aussi baisser la violence en ville(3).
Les économies de santé publique générées par la proximité directe d’espaces boisés est estimée à environ 300 € par habitant et par an, soit pour une ville comme le Pré Saint-Gervais, près de 5 millions d’Euros en une seule année !

Par cette pétition, Nous, Gervaisiennes et Gervaisiens,

Demandons à nos représentants d’accorder leur confiance à des citoyens lucides et responsables en donnant à leur commune les moyens de réaliser cette forêt urbaine sur les 4 800 m2 de la friche Busso.

La forêt urbaine est un modèle de résistance simple, économique et réaliste face aux conséquences du dérèglement climatique.

La Collégiale

Copies : Monsieur Stéphane Troussel, Président du Conseil Général – Monsieur Gérard Cosme Président de la Communauté d’Agglomérations Est Ensemble

(1) Organisation Mondiale de la Santé
(2) Établissement Public Foncier de la région Ile de France
(3) Seeing Community for the Trees: The Links among Contact with Natural Environments, Community Cohesion, and Crime – Netta Weinstein et al. -BioScience (December 01, 2015) 65 (12): 1141-1153

Participation des adhérents du Pré en Transition au spectacle déambulatoire :
Vers la Cité Soleil de Mystère Bouffe et Ici-Même le Pré. Photo ©Raphaël Daniel

Friche Busso : lettre au Maire

Préambule

Monsieur le Maire,
Avant de vous remettre nos demandes sur le projet Busso (cf. ci-après), il nous importait de lever tout malentendu suite à la dernière concertation en vous précisant qui nous étions et ce qui nous anime.
Comme vous, nous sommes très attachés aux valeurs de justice sociale, c’est au fond, ce qui fédère notre association marquée par la diversité des parcours de ses membres, la plupart enfants d’ouvriers, de paysans ou de petite et de classe moyenne.
Certains ont connu des passages dans les « cités de transit », les bidonvilles ou les garnis dans les interstices des périphéries urbaines et de grands ensembles dégradés.
Pour d’autres, c’est le passage de la campagne vers la ville avec toutes les blessures liées aux frottements des rencontres culturelles : culture de classe, culture avec d’autres venus d’ailleurs pour faire grandir nos territoires.
Cette histoire est la force de notre département et de notre ville. C’est aussi celle de notre association.
Forts de la riche expérience de leur relation au monde, tous les membres de notre association sont mobilisés dans le même souci du bien commun. Au Pré comme ailleurs.
Aussi luttons-nous contre toutes les formes de stigmatisations et de représentations figeant les personnes dans des catégories totalisantes et réductrices qui abîment la qualité des relations humaines. Pour nous, il n’y a au Pré ni bobos, ni prolos, ni étrangers… il n’y a que des personnes porteuses d’une histoire singulière avec qui nous voulons échanger, partager, faire société et vivre tout simplement en préparant, ici et maintenant, dans la joie et la bonne humeur, l’avenir incertain qui s’annonce pour les générations qui nous succèderont.
Le fondement des demandes que nous vous adressons dans notre courrier en pièce jointe, est le résultat d’une réflexion collective de toutes ces personnes portées par ces valeurs.

Très cordialement,
La Collégiale
PS Lettre envoyée en copie aux associations, personnes et représentants intéressés par le projet Cité-Busso

Courrier adressé au Maire

Le Pré Saint-Gervais, le 11 mars 2019.

Monsieur le Maire
Lors de la dernière concertation sur l’avenir de l’espace Busso, l’association le Pré en Transition s’est mobilisée pour livrer au débat sa vision pour une Cité-Forêt.
Sachez, que nous savons gré la Municipalité d’avoir préempté puis acquis cette parcelle afin de la protéger des pressions toujours plus fortes des promoteurs immobiliers. Nous saluons ce choix à sa juste valeur.
Nous sommes surpris d’apprendre dans le dernier numéro de Prévoir que « le cahier des charges sera transmis à la fin du mois de mars aux opérateurs-trices et architectes qui répondent au concours » alors que cette date était annoncée en juin lors de la concertation du 12 février. Ce délai est trop court.
L’importance du projet Busso est telle que la préparation de son cahier des charges nécessite et mérite d’avantage de temps de réflexion commune pour étudier toutes les solutions alternatives et trouver les solutions durables, innovantes et ambitieuses dont la Municipalité et les habitants pourront être fiers dans les années et décennies à venir.
Toujours dans Prévoir, permettez-nous, Monsieur le Maire, de vous signaler deux contradictions lues dans l’article « Busso : Retour sur la seconde réunion publique ».
On y lit : « Si la question environnementale est primordiale pour la municipalité, elle doit faire face à une autre urgence, sociale cette fois : il y a actuellement près de 1 500 dossiers de demandeurs.euses de logements à loyers modérés au Pré St Gervais ». 
Les contradictions :
1. elle hiérarchise justice sociale et justice environnementale
2. avec 30 % de logements sociaux sur 110 prévus, la municipalité ne répondrait qu’à 2,2 % des demandes qui lui sont faites. Les 77 autres logements resteront donc soumis au marché immobilier privé !
Hors son aspect de rentabilité économique, le projet de la ville ne prend pas suffisamment la mesure des enjeux de santé publique, d’inégalités sociales et environnementales intrinsèquement liées.
Celles-ci, dépendent certes moins de la municipalité que du modèle économique productiviste, principale cause des inégalités et des conséquences du dérèglement climatique menaçant pour la première fois de leur histoire la vie des hommes sur terre.
Les pics de température et de pollution aux particules fines de ces dernières semaines confirment l’urgence sanitaire et nous renvoient à notre responsabilité de repenser la vie et son avenir en ville.
Même si, plus que d’autres dans le département, notre municipalité peut s’honorer d’un parc de logements sociaux supérieurs à la moyenne (+ 44 %), les loyers des derniers programmes PLS restent de toute façon inaccessibles aux plus démunis.
Ce sont eux, vous le savez, qui sont les premiers touchés par la pollution et les problèmes de santé qui y sont liés (asthme, allergies, bronchiolite etc.). Sans capacité financière ils ne peuvent échapper à l’emprise urbaine bitumée et bétonnée et vivent souvent à l’étroit avec des enfants et des adolescents à faire grandir.
La municipalité ne peut faire l’économie d’une réflexion tenant compte des besoins vitaux de tous ses habitants, à court et à long terme.
La Cité-Forêt a vocation à y répondre, en prenant évidemment en compte sa faisabilité économique.
La sanctuarisation de terres à l’origine du parc Georges Valbon, a été un exemple inspirant pour notre projet. Incontestable réussite, cette décision politique volontariste et ambitieuse a permis à des générations d’ouvriers et de populations très modestes de La Courneuve, Stains, St Denis… de changer d’air et de vivre des moments de détente et de vacances en famille rien qu’en traversant la rue.
Visionnaires il y a 50 ans, ils l’ont décidé et ils ont réussi. Pourquoi pas nous aujourd’hui ?
Comme vous le notez dans l’édito de la bien nommée revue Prévoir « La transition écologique (…) est d’abord une vision politique ».
Les graves mutations climatologiques ont commencé. L’espace libéré par les usines Busso est la dernière chance pour tous les habitants du Pré de transformer radicalement leur ville, l’une des plus denses et les moins végétalisées en Europe.
Ainsi, Monsieur le Maire, la Cité-Forêt, n’est pas une utopie, mais la seule réponse réaliste. Toutes les études scientifiques le confirment, justice sociale et justice écologique vont de pair.
Insuffisamment débattus ni approfondis, ces sujets risquent de ne pas être pris à leur juste mesure dans le cahier des charges remis aux candidats.
Aussi, Monsieur le Maire, nous vous sollicitons solennellement pour vous demander :
1. Le report de la date de transmission du cahier des charges
2. L’organisation d’une réunion publique ouverte au débat précédée d’une communication aux habitants du projet de cahier des charges du concours pour la parcelle Busso
3. La reprise de la rédaction du cahier des charges prenant en compte la faisabilité des divers scénarios imaginés par les habitants lors des concertations
4. L’inscription dans la prochaine version du PLU de la majorité du terrain Busso en tant qu’espace public végétalisé en pleine terre
5. L’étude de pistes de financement alternatif : subventions (Idf,EU …), prêts publics à très long terme, crédit carbone, mécénat, etc. voire une participation financière de la ville.
Nous vous remercions du temps et de l’attention accordée à la lecture de nos demandes pour lesquelles nous attendons une réponse, et vous prions de croire, Monsieur le Maire, en nos respectueuses salutations citoyennes.

La Collégiale

ANNEXE BIBLIOGRAPHIQUE

NOTE
Au-delà de l’aspect purement esthétique, la présence d’arbres en ville remplit bien d’autres fonctions : 

  • Lutte contre le réchauffement climatique : les arbres en ville sont des puits de carbone, c’est-à-dire un réservoir de CO2, un gaz capté dans notre atmosphère et qui est à l’origine de l’effet de serre. Ainsi piégé dans les végétaux, la diminution du taux de CO2 dans l’air influence le micro climat urbain.
  • Fixation des particules fines : les arbres sont en capacité d’absorber une partie des gaz polluants et particules en suspension provenant notamment des pots d’échappement des véhicules, composants particulièrement nocifs pour la santé des habitants des villes.
  • Les arbres sont un garde-manger et un gîte naturelpour de nombreuses espèces (oiseaux, insectes, rongeurs) qui ont pour beaucoup d’entre elles désertées les grandes villes et qui peinent à repeupler nos rues. 
  • Rôle de climatiseur en diminuant l’été la formation d’îlots de chaleurs urbains et en jouant le rôle de paravent contre les vents froids en hiver. A ce propos, une équipe scientifique canadienne de Vancouver a publié en 2017 une étude venant appuyer ces affirmations et dans laquelle les chercheurs aboutissent à la conclusion suivante : les arbres peuvent diminuer de 15% les dépenses d’énergie liées à la climatisation en été et de 10% les dépenses d’énergie liées au chauffage l’hiver.

Enfin, et non des moindre, la science à mis en évidence ces dernières années que la présence d’espaces verts en ville est un facteur de baisse du taux de criminalité. Le Dr. Netta Weinstein, chercheuse anglaise, met clairement en évidence l’incidence positive de la nature en ville sur la cohésion sociale et le bien-être des habitants et estime à 4% la réduction de la criminalité dans les villes où parcs et jardins sont aménagés

Quelques publications de référence

La santé et le rôle de la forêt urbaine

Article canadien
https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1274_EspacesVertsUrbainsSante.pdf

Thèse urbanisation et santé
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01566220/document

Document OMS urbanisme et santé
http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0010/102106/E93982.pdf

Gestion urbaine des forets urbaines
https://villedurable.org/2012/11/12/gestion-durable-des-forets-urbaines-quelques-pistes-daction/

Le buisness des forêts urbaines
https://www.reforestaction.com/plantez-une-foret-urbaine

Espaces verts et asthme

et 

https://www.e-sante.fr/espaces-verts-avantages-inconvenients-pour-enfants/breve/1173

La forêt urbaine

Ernst Zürcher, spécialiste des arbres : « L’homme moderne présente un syndrome de manque de nature » Journal Minimal
https://lejournalminimal.fr/ernst-zurcher-specialiste-des-arbres-lhomme-moderne-presente-un-syndrome-de-manque-de-nature/

La forêt urbaine. Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_urbaine

Quand la forêt s’invite en ville. UP Magazine
http://www.up-magazine.info/index.php/urbanisme-architecture-3/7260-quand-la-foret-s-invite-en-ville

Un entrepreneur indien crée des petites forêts en milieu urbain (Les observateurs France 24)
http://observers.france24.com/fr/20160816-inde-reforestation-afforestt-foret-Shubhendu-Sharma-ecologie

Bientôt une nouvelle forêt dans le Val-d’Oise ? (Les Echos)
https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-des-marches-publics/0301213460629-bientot-une-nouvelle-foret-dans-le-val-doise-2151276.php

Le projet de forêt sur la plaine de Pierrelaye-Bessancourt commence à éclore (Le Parisien)
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-projet-de-foret-sur-la-plaine-de-pierrelaye-bessancourt-commence-a-eclore-01-01-2018-7479129.php

Combien d’arbres faudrait-il planter pour compenser la pollution d’une seule personne ? (E-RSE)
https://e-rse.net/arbres-stocke-carbone-combien-27079/#gs.uccROeA

Reforestation en France  (Reforestaction)
https://www.reforestaction.com/reforestation-en-france

Avant/Après. (Afforestt)
https://www.afforestt.com/results

La pollution de l’air aurait aussi des effets sur le développement du cerveau des enfants (Le Monde)
https://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/04/05/la-pollution-de-l-air-aurait-aussi-des-effets-sur-le-developpement-du-cerveau-des-enfants_5281222_1652666.html

Paris plante sa première forêt !
https://api-site.paris.fr/images/72539

La forêt linéaire (Ecologik Magazine)
https://www.ecologikmagazine.fr/la-foret-lineaire-de-la-zac-claude-bernard-a-paris-a2002

La forêt-jardin gagne du terrain (le Point)
https://www.lepoint.fr/art-de-vivre/la-foret-jardin-gagne-du-terrain-04-11-2017-2169789_4.php

La fabrique de sacs à vrac !

Samedi 24 novembre

à la P’tite Criée

LA FABRIQUE DE SACS À VRAC

de 10h à 13h

Atelier gratuit

 

Pourquoi faire ses sacs à vrac ?

• pour faire moins de déchets
• parce que le plastique pollue (production/utilisation/déchet)
• pour donner une seconde vie à vos vêtements ou bouts de tissu
• parce que c’est pratique, et plus joli !

Libérons la terre au Pré !

Si vous êtes prêt à vous investir avec vos proches ou vos voisins, contactez-nous !

Télécharger le document (PDF)

 

Un plan de résilience locale pour le Pré

Dans un contexte de réchauffement climatique (+5°C d’ici la fin du siècle), de chute de la biodiversité (6e grande extinction) et d’une forte dépendance aux énergies fossiles, et dans la perspective d’un effondrement généralisé de nos sociétés, les villes sont particulièrement vulnérables. Certaines grandes villes travaillent déjà à un plan de résilience pour anticiper, s’adapter et faire face aux chocs à venir. Aussi, proposons-nous la création d’un Plan de résilience locale pour la ville du Pré Saint-Gervais.

Pour initier cette démarche, nous avons travailler autour de 5 grandes thématiques :

  • COMPRENDRE : un cour public autour des conséquences du réchauffement climatique
  • CONNECTER (nature>ville) : la végétalisation en pleine-terre de trottoirs (favoriser la biodiversité, créer des îlots de fraicheur et favoriser le ruissellement des eaux de pluie)
  • NOURRIR : une implication de la ville dans le projet CARMA pour l’exploitation et le maintien des terres fertiles sur le triangle de Gonesse
  • RALENTIR : un plan-vélo sur la ville pour favoriser le recours à ce moyen de transport
  • RESPIRER : un jardin-forêt sur la parcelle Busso pour créer un poumon (lutte contre la pollution, îlot de fraicheur, biodiversité, gestion eaux de ruissellement…)

  • La ville du Pré face au dérèglement climatique & à la chute de la biodiversité

Document de travail produit par les membres de l’association à l’occasion d’une rencontre avec Gérard Cosme, le Maire du Pré Saint Gervais.

Télécharger le PDF

Sources :

Réchauffement climatique : +5°C si on ne fait rien

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

Manuel de transition: chapitre 1, pic pétrolier et changement climatique (partie 1/2)

Théories sur les risques d’effondrement de la civilisation industrielle

Carma Gonesse

Gonesse : « L’idée du projet Carma, c’est vraiment la terre et l’agriculture »

CARMA : un autre destin pour le Triangle de Gonesse

Le paysage au service de la biodiversité dans la ville durable
Pour une écologie urbaine soutenable

La biodiversité en ville dense

La ville-nature

Aménager la nature en ville

Guérir la ville

Ci-après les notes de travail de l’Association le Pré en Transition concernant la révision du PLU au Pré Saint-Gervais. Notes envoyées le 01/06/2018 au Service urbanisme de la Mairie. (télécharger le courrier : PDF)

NOTES POUR LE PADD – RÉVISION PLU PRÉ SAINT-GERVAIS

Parler de “guérir la ville”, c’est vouloir réparer les dégâts causés par nos modes de vie des dernières décennies : un impact négatif de la voiture sur l’environnement et notre santé (pollution, bruit, stress…), un dépérissement du commerce local au profit des grandes surfaces, une densification (la 3e plus forte de France[1]) associée à une bétonisation, et par des politiques publiques déficientes, ignorant les enjeux d’avenir.

La hausse moyenne de la température de la Terre dépassera largement la limite des 2°C dans les années à venir[2]. Devant l’urgence, nous sommes donc dans l’obligation de préparer, dès maintenant, la ville à faire face aux conséquences du dérèglement climatique, cela engage notre responsabilité. Le réalisme nous impose d’avoir une vision ambitieuse et créative – dépassant le modèle actuel qui ne prend pas en compte ce contexte – pour une ville résiliente.

1. se libérer de la voiture et favoriser les transports doux

La voiture occupe beaucoup d’espace public et est source de nombreuses nuisances, elle a envahi la ville.
– un plan vélo sur la ville : des parkings à vélos collectifs sécurisés dans chaque rue, pistes cyclables protégées, généraliser le double-sens vélo et le tourne-à-droite aux feux  
– des rues piétonnes (définitivement pour certains axes commerçants ; ponctuellement pour les autres)
– rendre obligatoire l’existence d’un local à vélos (en lieu et place des places de stationnement) pour toute nouvelle construction.
– augmenter la fréquence de passage et étendre les horaires du P’tit BUS

2. redonner sa place à la nature en ville

L’excès de minéralisation de la ville rend celle ci plus sensible aux aléas climatiques (canicules, fortes pluies…). La biodiversité en ville est particulièrement en danger.
– élargir les carrés consacrés aux arbres et permettre la plantation (avec surélévation)
– créer un poumon au cœur du Pré : une mini forêt protégée avec cheminement sur-élevé (par exemple sur la parcelle Busso) > puit de carbone, lutte contre la perméabilisation des sols et îlots de fraîcheur.
– sanctuariser le biotope existant en interdisant toute nouvelle construction sur terre nue.
– pérenniser les friches en jardins communs, partagés.
– permettre la mise en place de frontages publics.
– planter des arbres nourriciers dans les rues

3. ralentir, pour vivre mieux et créer du lien

– Limiter la vitesse dans toute la ville à 30 km/h.
– Créer des chicanes végétalisées dans les rues, notamment à proximité des feux pour inviter à ralentir.
– Rue André Joineau en zone de rencontre (priorité piéton).
– Inscrire la ville dans le mouvement européen Slow City (avec labellisation).
– Créer des régies de quartier : kiosque avec un régisseur de quartier. Propreté, civisme, services publics…
– Installation de mini-zones éphémères et mobiles (bancs, table…) sur des places de stationnement, permettant aux habitants d’échanger.

4. construire une ville vivante et résiliente

– soustraire le foncier à la spéculation : interdire toute nouvelle construction supérieure à R+3
– n’autoriser les agrandissements que s’ils sont accompagnés d’une rénovation énergétique globale
– l’équivalent des nouvelles surfaces de construction devra être compensé par végétalisation (verticale ou horizontale, intégrée au projet architectural – avec suivi et obligation d’entretien au même titre que les ravalements de façades.
– des bâtiments publics et programmes immobiliers à énergies positives

La ville du Pré a atteint ses limites avec moins de 6 m2 d’espace vert par habitant[3], il est impératif de construire moins et mieux.

 

Ressources :

https://pludupresaintgervais.wordpress.com/

Actions pour la Transition

 

SLOW CITY

Manifeste « Slow city » avec 70 recommandations et obligations.

Voici les principales :
– Mise en valeur du patrimoine urbain historique en évitant la construction de nouveaux bâtiments.
– Réduction des consommations énergétiques.
– Promotion des technologies écologiques.
– Multiplication des espaces verts et des espaces de loisirs.
– Propreté de la ville.
– Priorité aux transports en communs et autres transports non polluants.
– Diminution des déchets et développement de programmes de recyclage.
– Multiplication des zones piétonnes.
– Développement des commerces de proximité.
– Développement d’infrastructures collectives et d’équipements adaptés aux handicapés et aux divers âges de la vie.
– Développement d’une véritable démocratie participative.
– Préservation et développement des coutumes locales et produits régionaux.
– Exclusion des OGM

Source

 

FRONTAGE : RECONQUÉRIR LES RUES
Nicolas Soulier

https://www.youtube.com/watch?v=YrcTMVw00Fg

https://fr.wikipedia.org/wiki/Frontage

RUE DE L’AVENIR

Quand des villes retirent l’asphalte

Les grandes villes, engagées pour la biodiversité végétale

The conversation : Les “forêts urbaines”, essentielles aux villes de demain.

La résilience urbaine

[Sources]

  1. Wikipédia Liste des communes les plus denses de France
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_communes_de_France_les_plus_denses
  2. Article du Monde : “Tous les indicateurs du réchauffement climatique sont au rouge”
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/09/tous-les-indicateurs-du-rechauffement-climatique-sont-au-rouge_5124694_3244.html
  3. Site de la ville du Pré. http://www.villedupre.fr/agenda_21_environnement_energie_et_qualite_de_l_air.html

le Pré face au dérèglement climatique

DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE
RELIER POUR RÉSISTER

Manger sain et local : promouvoir les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), contre la malbouffe et les pesticides dans les aliments consommés par les enfants en restauration scolaire, développer le bio à la cantine.

Recycler : mettre en pratique les “3R” RÉDUIRE/RÉUTILISER/RECYCLER, notamment lors de la Fête de la Transition (buffet zéro déchet, ateliers récup/réparation…), soupes de la Transition (à base de légumes invendus et d’épluchures).

Ralentir : émettre moins de gaz à effet de serre, source du réchauffement climatique, en favorisant les modes de déplacements doux (vélos, marche à pieds…). Organisation de promenades à vélos (vélorution) dans les rues du Pré, mise en place de rues piétonnes, soutien du Pédibus du Pré.

Cultiver la ville : animation du jardin partagé  “Jardin Divers” au 1 rue Paul de Kock (trocs de graines, atelier semis, poules, composteur, jardinage…)

Composter : co-animation du composteur collectif (Square Edmond Pépin).

Relocaliser nos échanges : mise en place de la Pêche, monnaie locale, au Pré. Comptoir de changes tous les samedis au square Edmond Pépin. Organisation de matinées festives avec les commerçants.

Réfléchir : projections de films suivi d’un débat à la salle Danton ou au ciné104 à Pantin.

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